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samedi 15 janvier 2011

Les informations du 14 janvier 2011

Sécurité
Attaque armée d’une trentaine d’hommes à Kiyenzi en commune Kanyosha ce jeudi soir.
Une femme a été brûlée à l’aide des sachets, des enfants malmenés et une maison incendiée au cours d’une attaque perpétrée par des malfaiteurs armés dans la nuit de ce jeudi vers 21h. Cela s’est passé sur la colline Buhina, zone Kiyenzi de la commune Kanyosha. Ces malfaiteurs étaient évalués à une trentaine. Les administrateurs locaux qui ont promis de s’exprimer plus tard car ils n’étaient pas sur place au moment des faits, restent injoignables.


Combat entre des hommes armés et la police à Magara en commune Bugarama ce jeudi soir.
Affrontement entre un groupe d’hommes armés avec des éléments de la police en patrouille dans la nuit de ce jeudi vers 22h sur la colline Kandarandara, zone Magara de la commune Bugarama, province Bujumbura. Des tirs nourris ont été entendus et selon des sources administratives et policières sur place, pas de dégâts à déplorer. Mais d’après les habitants du lieu, Il y aurait un policier blessé.


Point de vue du président de la Commission parlementaire « défense et sécurité » face aux attaques à main armée répétitives.
Par rapport à cette situation d’insécurité, le député Emilien Hakizimana, président de la Commission parlementaire chargée des questions de défense et sécurité parle d’une situation sécuritaire satisfaisante en général sur tout le territoire national car, selon lui, » toutes les grandes axes passent. Cependant, ce parlementaire souligne que quelques cas d’exception ne manquent pas et les attribuent à de simples bandits.


Coups de poignard sur un jeune homme à Kayanza ce jeudi par deux femmes enragées à la recherche de la sœur du garçon.
Un jeune élève du nom de Nduwimana en 10ème année a été agressé et blessé à coups de couteaux par deux femmes qui cherchaient sa sœur en disant que l’heure de la vengeance a sonné. Cela s’est passé hier soir au quartier Kigwati, commune et province Kayanza. D’après la victime qui est en train d’être soignée au Centre de santé Vyizigiro, ces deux femmes l’ont trouvé chez lui vers dix heures de ce jeudi à la recherche de sa sœur répondant au nom d’Amina Keza. Ne l’ayant pas trouvé, elles ont poignardé le garçon au niveau du dos. D’après la famille de ce jeune homme, cette fille reçoit régulièrement des menaces de la part de ces femmes qui se disent membres du parti CNDD FDD et intouchables par la justice. Actuellement, elles ont été emmenées au cachot de la commune Kayanza et les voisins disent attendre le verdict.




Situation déplorable de refuge des albinos dans les centres d’accueil de Nyabistinda et Kinyinya en province de Ruyigi.
Les conditions de vie des albinos frisent le scandale en province de Ruyigi. Géneviève Ndayambaje est cette femme d’une quarantaine d’année, elle a six enfants dont le cadet est albinos. Elle a été obligée de quitter sa famille et ses terres pour se refugier au chef-lieu de la commune Nyabitsinda afin de protéger son enfant d’une mort atroce. Mais les centres d’accueil des albinos de Nyabitsinda et Kinyinya sont hostiles à la vie de l’homme : surpopulation dans les sites de regroupement, manque de nourriture et de terres arables, séparation avec leurs familles. Comme le malheur ne vient jamais seul, une des enfants de Géneviève Ndayambaje a été renvoyée de l’école par manque de minerval. Sa maman dit qu’auparavant elle cultivait son champ et y tirait quelques moyens pour les frais scolaires de ses enfants. Et vu l’âge avancé de son mari, celui-ci n’est plus capable de labourer les champs selon son épouse. Cette dernière trouve que le projet qui vise leur protection a été mal conçu. Elle demande une redéfinition du projet pour une prise en charge totale et des sanctions sévères contre les auteurs de crimes à leur égard. Les administratifs, eux, disent être au courant du problème et cherchent à trouver des solutions adéquates.


Justice
100 jours de détention du chef charroi de la RPA et 180 pour le journaliste Jean Claude Kavumbagu.
Notre collègue Faustin Ndikumana totalise 100 jours détenu à la prison centrale de Mpimba. Le chef charroi de la RPA est accusé par un certain Joël Sindaye d’avoir distribué des armes à feu. Mais ce même témoin à charge a déclaré devant le magistrat instructeur qu’il ne disposait d’aucune preuve sur toutes ces accusations. Le procès est pendant au Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura. Quant à notre confrère Jean Claude Kavumbagu, il totalise aujourd’hui 180 jours de détention à Mpimba. Ce directeur de l’Agence Net Press est accusé de trahison après la publication d’un article mettant en doute la capacité des forces de défense et de sécurité, une fois que les Al Shabab attaquaient le Burundi. Une infraction qui n’existe qu’en temps de guerre.


Economie
L’OLUCOME demande au Gouvernement plus d’explications au peuple burundais sur la fabrication du gigantesque contrat des 600 milliards qui allait sortir des fonds publics.
Le fameux contrat des 600 milliards cache des non-dits avec des traits de graves malversations économiques et corruptions d’après l’OLUCOME. Cet organisme l’a déclaré une semaine après que le Gouvernement ait renoncé à ce contrat. Pour Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, le Gouvernement doit sortir de son silence pour donner des explications au peuple burundais. L’OLUCOME cite également un commissionnaire ougandais du nom de Hamade Mutimba qui faciliterait les échanges dans cette affaire. Selon Gabriel Rufyiri, les magouilles et les procédures qui ont caractérisé ce dossier prouvent que le pouvoir est défaillant en quelque sorte.


Situation confuse sur la personne qui a pris la mesure restreignant la circulation des motards.
L’association PARCEM est très étonnée qu’il n’y ait personne au sein du Gouvernement qui assume la paternité et les visées de la mesure d’interdire les motards de franchir les principaux ponts de la capitale Bujumbura. Pour Faustin Ndikumana, président du PARCEM, le Chef de l’Etat a déclaré que l’année 2011 sera celle du changement et, pour lui, il faut que cela commence par les autorités qui doivent désormais prendre des mesures concertées avec les concernés.
Pour l’OLUCOME, il y a des visées derrière cette mesure prise à l’encontre des motards. Ceci se remarque par la situation de deux poids deux mesures qui le caractérise. D’après les enquêtes de l’OLUCOME, certaines motos appartiennent à des hauts dignitaires, raison pour laquelle leur libre circulation est garantie.
Ces réactions interviennent au moment où au sommet de l’Etat personne ne veut assumer la paternité de cette mesure. La police renvoie les journalistes au porte-parole du Gouvernement qui, a son tour, responsabilise cette décision au Conseil national de sécurité.


L’ABUCO dit bataillée sur deux fronts face à la hausse des prix des produits de consommation : la sensibilisation et la pression sur l’Etat à abandonner certaines taxes.
La sensibilisation est la seule arme stratégique dont dispose l’Association Burundaise des Consommateurs « ABUCO » pour protéger les intérêts des consommateurs contre les hausses répétitives des prix. Par contre Pierre Nduwayo, porte-parole de l’ABUCO indique que cette association sensibilise les consommateurs afin de mieux connaître leurs intérêts à défendre. L’ABUCO fait partie de la Commission mixte pour la révision des prix des produits stratégiques. Mais selon toujours son porte-parole, son rôle se limite à une plaidoirie selon laquelle : « Il faut que l’Etat renonce à certaines taxes prélevées par exemple sur un litre de carburant à la pompe. »


Le ministère de tutelle de la Regideso garantie son personnel de non licenciement avec les opérations de privatisation et de scission de cette entreprise.
Certaines inquiétudes de la part du personnel de la Regideso après sa scission sont presque levées. Après l’Assemblée générale de ce jeudi entre le personnel de la Regideso et le ministre ayant l’Eau et l’Electricité dans ses attributions, Calixte-Désiré Ngendakumana, président du syndicat du personnel de la Regideso indique que leurs revendications ont été prises en compte. Parmi ces réclamations, le non licenciement d’une partie du personnel. Le ministre de l’Energie et des Mines tranquillise en indiquant qu’aucun employé ne sera renvoyé de son service. Rappelons que les autorités de cette société de production et de gestion de l’eau potable et de l’électricité s’apprêtent à une opération de privatisation et de scission en deux de cette entreprise d’où les inquiétudes de son personnel.


Coopération internationale
Retour de la délégation du secrétariat internationale sur la région des Grands Lacs en mission au Sud Soudan pour suivre les élections.
Une délégation du secrétariat internationale sur la région des Grands Lacs à Juba au Sud Soudan pour une mission d’observation du référendum en cours au Sud Soudan sur l’autonomie de cette partie noire animiste et chrétienne. Tabu Abdallah, patron de la délégation indique que leur mission était d’observer si le vote était libre et se dit avec le retour de l’équipe que la mission a été pleinement remplie. Il précise également qu’une partie de la délégation est resté à Juba pour attendre l’issue de ce scrutin. Signalons que le secrétariat international sur la région des Grands lacs compte 11 pays membres


Source: RPA

lundi 10 janvier 2011

Les informations du 10 janvier 2011

Sécurité
Insécurité dans Bujumbura rural causée par des groupes de jeunes qui échappent au contrôle de la justice, de la police et de l’administration.
Dans la province de Bujumbura, des groupes des jeunes démobilisés du parti CNDD-FDD sont pointés du doigt par les administratifs de semer la terreur dans les communes de Kanyosha et Bugarama. A Kanyosha, un groupe de trois jeunes opèrent dans les deux zones Kiyenzi et Ruyaga qui serait de connivence avec les services de renseignements et certains policiers non formés comme l’a affirmé les autorités administratives. Ces derniers se mettent à arrêter les militants des partis de l’opposition et surtout ceux du FNL. Et quand la justice essaie de juger ces hors-la-loi une fois appréhendés, ils sont immédiatement relâchés par une main invisible. Jacques Minani, gouverneur de la province de Bujumbura dit rural, a tenu ce lundi une réunion avec les administrateurs des communes de cette province pour voir comment mettre un terme à cette insécurité.


Double meurtre dans la commune Isare ce lundi vers 19h 30.
Deux personnes ont été tuées la nuit de ce lundi par des hommes armées sur la colline Nyakibande, zone Nyambuye, commune Isare. Selon des informations fournies par l’administration à la base, ce meurtre a été commis entre 19h 30 et 20h 00 et des tirs nourris ont été entendus. Le chef de zone Nyambuye demande aux forces de l’ordre d’intervenir à temps.


Sécurité inquiétante des 25 albinos vivant dans la commune Giteranyi frontalière avec la Tanzanie où les corps mutilés seraient achetés.
Les albinos de la commune Giteranyi en province de Muyinga sont toujours très inquiets de leur sécurité suite à la chasse à mort exercée contre eux. Signalons qu’à 20 min de marche depuis le chef-lieu de la commune Giteranyi on se retrouve à Ngara en Tanzanie où se situerait le marché des corps mutilés des albinos très surévalués. Cette commune compte 25 albinos et il n’y a six mois un albinos a été tué et les parties de son corps emportés. Mais néanmoins, les habitants de cette localité indiquent que la chasse des humains a diminué d’intensité. Ces deux parents répondant au nom de Gaspart Nkezimana et Anne Marie Misago ont eu cinq enfants dont trois sont albinos. Ils indiquent qu’ils n’arrivent pas à dormir tellement la psychose de voir leurs enfants tués et amputés est grande. Ces derniers trouvent que les autorités administratives affichent une négligence pour leur sécurité. Ferdinand Miburo, représentant dans la province de Muyinga réclame plus de sécurité et de protection. Quant à Laurent Nduwimana, administrateur de la commune Giteranyi, il n’a pas voulu donner de plus amples explications.


Droits de l’homme
Une femme âgée s’est vue interdite de voyager dans l’Agence « Aigle du Nord » vendredi passé à cause tout simplement de son handicap.
Vendredi de la semaine passée, une femme âgée de 65 ans en partance pour la province de Kirundo s’est vu refusée le droit d’être transportée dans le bus de l’Agence « Aigle du Nord », une compagnie de transport en commun. Le patron de cette agence a opposé son refus arguant l’interdiction de transporter des personnes handicapées dans ses autobus d’après ses employés. Pierre-Claver Seberege, président de l’Association des Personnes Handicapées au Burundi qualifie cet acte de « discrimination des personnes handicapées ». Contacté à ce propos, le président de l’Agence Aigle du Nord dément ces propos sans apporter aucune preuve contradictoire.


La construction du palais présidentiel à Gasenyi reste toujours problématique. Les habitants de ce lieu demandent au Gouvernement de privilégier le dialogue et non la force.
Les deux hommes qui avaient été arrêtés à Gasenyi, zone Rubirizi, suite aux contestations de leur déplacement dans un autre site ont été relaxés ce lundi. Rappelons que ce lieu a été choisi pour y construire le palais présidentiel. Ces deux individus avaient été arrêtés ce vendredi soir et incarcérés le même jour au cachot du Bureau Spéciale de Recherche « BSR». A ce jour, la population de Gasenyi, zone Rubirizi, était venue empêcher les bulldozers d’entamer le traçage des routes sur la localité où va être érigée des bâtiments abritant le palais présidentiel. Cette libération survient après une concertation entre le ministre de l’Environnement et le Comité représentant cette population. En outre, ce problème est loin de trouver une issue car la population de Gasenyi dit qu’il n’y a pas jusqu’à maintenant de compromis. Cette dernière demande de ne pas utiliser la force et de privilégier la voie du dialogue. Elle souhaite également l’intervention de l’Ombudsman car selon elle, le gouvernement est en train de spolier leurs terres.


La mesure interdisant les motards de traverser les ponts de la capitale Bujumbura est discriminatoire.
Comme l’a observé nos reporters, certains conducteurs de motos ne franchissent plus les ponts au moment où les autres semblent ne pas être concernés. Ces motards n’ont pas le droit de s’approcher des ponts et les policiers les dispersent avant même d’arriver à la hauteur des ponts. Pour le moment, ces motards se demandent à quand la levée de cette mesure.


Santé
Incompréhension du secrétaire exécutif du SEP/CNLS suite au refoulement par les structures sanitaires des malades du Sida alors que les fonds ont été distribués.
Le docteur Jean Rirangira, secrétaire exécutif du SEP/CNLS (Conseil National de Lutte contre le Sida) affirme avoir été surpris après avoir entendu que les séropositifs sont refoulés quand ils se rendent aux structures sanitaires pour se faire soigner. Il dit ne pas comprendre cette attitude des responsables des hôpitaux et centre de santé alors que tous les moyens sont réunis pour traiter les malades vivant avec le VIH. « Près 150 millions de Fbu sont distribués par mois dans les structures sanitaires », précise le secrétaire exécutif du SEP/CNLS. Il demande aux structures associations qui s’occupent des malades de ne pas chasser leur personnel faute de moyens mais plutôt de patienter car une réponse sera trouvée dans un mois.


Education
Le directeur général de l’enseignement primaire et secondaire tranquillise quant à la justice dans le redéploiement des enseignants sur tout le territoire national.
« Le redéploiement proprement dit des enseignants dans tout le pays n’a pas encore commencé », confirme Anatole Niyonkuru, directeur général de l’enseignement primaire et secondaire et chargé des ressources humaines. Ce responsable tranquillise les enseignants en précisant que celui qui sera redéployé dans l’illégale aura le plein droit de porter plainte auprès de la Commission chargée de cette mission. Dans une conférence de presse tenue ce lundi, Anatole Niyonkuru a précisé également que les syndicalistes n’ont pas été écartés dans cette opération mais plutôt ces syndicalistes anciens et nouveaux ne veulent pas s’associer ensemble, a-t-il expliqué.


Musique
Mésentente sur le lieu de deuil du chanteur burundais Jean Christophe Matata mort le 3 janvier en Afrique du Sud. Au moment où la dépouille mortelle de Jean Christophe Matata est attendue pour ce lundi soir en provenance de l’Afrique du Sud, l’Amicale des musiciens veut que le deuil se déroule au Musée Vivant mais sa famille s’y oppose et souhaite qu’elle ait lieu à son domicile où il a vécu son enfance en commune Kamenge. Kongoman, fils ainé de Jean Christophe Matata précise que l’on peut lui faire adieu au Musée Vivant mais que le deuil doit se passer à Kamenge. Même son de cloche pour un membre de sa famille, René Misago alias Rwamaheke trouve inacceptable que le deuil ait lieu au Musée Vivant alors que Christophe Matata a une famille. Nous avons contacté l’Amical des musiciens et Léonce Ngabo, président du Comité chargé des funérailles, a précisé qu’il est en réunion pour les préparatifs et qu’il pourra s’exprimer dans nos éditions ultérieures.

dimanche 9 janvier 2011

Les informations du 8 janvier 2010

Sécurité
Trois morts dont un agent de la police et cinq policiers blessés tel est le bilan de l'attaque à main armée à Nyamaboko en commune Kanyosha ce vendredi soir.

Des hommes armés ont mené une attaque ce vendredi soir vers 22h sur une position de la police à Nyamaboko, zone Kiyenzi, commune Kanyosha. Et selon les dernières nouvelles, la police précise que dans cet assaut trois personnes dont deux policiers et un civil ont trouvé la mort ainsi que cinq policiers blessés. Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police dément les informations selon lesquelles ces hommes armés aurait occupé la position policière de Nyamaboko durant trois heures tout en entonnant des champs religieux. Quant à Jean Bosco Ndayizeye, chef de colline Nyamaboko, il indique que ces individus armés n’ont pas pu être identifiés et les habitants du lieu sont dans la panique générale.


Fin meurtrière d’une histoire d’amour en commune Muruta ce vendredi soir.
Trois personnes sont mortes tuées par grenades la nuit de ce vendredi 20 h 30 sur la colline Myugariro de la zone et commune Muruta en province Kayanza. Il s’agit d’un jeune homme du nom de Cyprien Bucumi qui a lancé une grenade sur Spéciose Mugisha, une jeune fille qu’il courtisait main en vain. Elle en est morte sur le champ. Et quand Simon Cimpaye, le grand-père de la fille a voulu intervenir, le jeune garçon a dégoupillé une autre grenade qui l’a emporté et blessé mortellement le vieil homme. Ce dernier a succombé à ses blessures vers 2h 30 à l’hôpital. Justine Komezadusabe, administrateur de la commune Muruta lance un appel à la population afin de dénoncer toute personne qui possède des armes à feu illégalement.


Viol, vol, tueries, blessures sont les traces d’une attaque à main armé en commune Vumbi à Kirundo.
Une personne tuée, deux blessées, cinq autres violées et vol des pierres précieuses et une somme d’argent non encore connue, tel est le bilan d’une attaque menée ce vendredi soir à Vumbi en province Kirundo par des hommes armés. Quatre personnes soupçonnées dont un militaire ont été arrêtées pour des raisons d’enquête. Le Tribunal de Grande Instance de Kirundo s’apprête très rapidement à juger ces présumés coupables.


Indignation de SOJPAE suite aux massacres de trois enfants et leur bonne ce vendredi à Kanyosha.
L’association SOJPAE déplore l’acte commis hier vendredi dans la commune Kanyosha où trois enfants et une bonne ont péri dans une attaque dirigée contre le domicile d’un certain Guillaume Muvunyi. Pour David Ninganza, chargé de la communication au sein de la SOJPAE, le Gouvernement a l’obligation morale et politique pour mettre fin à cette situation.




Arrestation ce vendredi de deux présumés voleurs et saisie des armes à feu et blanche par la police de Magara à Bugarama.
Deux hommes présumés voleurs ont été appréhendés la nuit de ce vendredi par la police à Magara en commune de Bugarama dans la province de Bujumbura. Selon Joachim Manirakiza, administrateur communal de Bugarama, trois autres hommes armés ont pris le large cependant trois paires de chaussures militaires, une machette et un chargeur garni ont été saisis. Cet administratif demande à la population de rester serein pour éradiquer ce banditisme.


Les habitants de Gasenyi où sera érigé le palais présidentiel continuent à résister à ce projet en réclamant une indemnisation plus intéressante.
La population de Gasenyi, zone Rubirizi, commune Mutimbuzi condamne énergiquement ce qu’elle qualifie de spoliation de leurs terres. Ce jeudi, la police a dispersé les habitants de cette localité à l’aide de gaz lacrymogène et a procédé à l’arrestation de deux personnes. Ce vendredi, cette population s’est encore opposée au traçage d’une route qui mène au site et qui va abriter le palais présidentiel. Cette population réclame l’augmentation des frais d’indemnisation.


Justice
Après plusieurs mois sans nouvelles, deux escrocs viennent d’être arrêtés à Gisuru.
Deux hommes ont été appréhendés pour avoir escroqué les commerçants tanzaniens qui vendent du ciment à Gisuru. Ces deux escrocs ont eu comme complice un commerçant de la place et ont demandé aux hommes d’affaire tanzaniens du ciment d’une valeur de 9 millions 120 milles shilling tanzaniens. Ils disaient qu’ils allaient livrer ce ciment à une haute autorité de Bujumbura qu’ils n’ont pas voulu révéler le nom. Cela s’est passé au mois de mars de l’année dernière et personne ne les a plus revus.


Droits de l’homme
Incompréhension totale des propriétaires des motos à trois roues aussi frappés par la mesure interdisant les motos à se rendre dans le centre ville.
Les conducteurs des motos à trois roues et leurs propriétaires disent ne pas comprendre comment la mesure limitant la circulation des motards puisse les concerner. Ils pensent que cette mesure prise par le Gouvernement aurait des motivations autres que la sécurité car leur vitesse de 40 km par heure ne peut pas permettre de transporter les malfaiteurs. Les propriétaires de ces tricycles disent que le paiement des crédits des banques est perturbé ainsi que les frais d’assurance. Pierre Chanel Ntarabaganyi, porte-parole de police dit que ce corps ne fait que faire respecter la mesure du Gouvernement. Philippe Nzobonariba, secrétaire et porte-parole du Gouvernement a été contacté sans succès.


Santé
Fourniture du matériel défectueux de la chambre froide à l’Hôpital régional de Gitega.
Bien qu’équipée récemment de quelques appareils de refroidissement, la morgue de l’Hôpital régional de Gitega n’est toujours pas fonctionnelle. Les appareils installés seraient entachés d’un dérèglement et le fournisseur est sommé de corriger les défauts.


Environnement
Cri de secours de l’Association des Amis de la Nature du Sud du pays pour les habitants du village de paix de Nyarunazi qui manquent d’eau potable et des latrines.
L’Association des Amis de la Nature œuvrant au Sud du pays lance un appel vibrant à l’administration communale de Kibago de tout faire pour améliorer l’hygiène des habitants du village de Paix de Nyarunazi. Mamert Sabushimike, président de cette association dit que non seulement le manque criant d’eau potable se fait sentir mais aussi les latrines restent insuffisantes. Ce dernier souligne que cette population consomme l’eau non propre de la rivière Maragarazi.


Education
L’administrateur de la commune Musaga indique que rien ne manque pour sauver l’Ecole primaire encore neuve de Musaga menacée d’écroulement.
Alexandre Bigirimana, administrateur de la commune urbaine de Musaga demande que les travaux de protection de l’Ecole primaire Musaga III contre un écroulement soient effectués dans les meilleurs délais vue la saison pluvieuse qui bat déjà son plein. Il parle de l’étude des travaux déjà faite et les fonds y alloués déjà disponibles. Rappelons que cet établissement scolaire se trouve à proximité d’une crevasse qui ne cesse de s’agrandir où passe la rivière Mpimba

Source: RPA