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jeudi 20 janvier 2011

Les informations du 20 janvier 2011

Sécurité
Attaque du ménage des parents de l’administrateur de la commune Mutambu ce mercredi vers 20h.
Le ménage des parents de l’administrateur de la commune Mutambu a été la cible d’une attaque d’un groupe d’hommes armés ce mercredi soir vers 20h. L’administrateur du nom d’Emmanuel Nkeshimana et son père Cyprien Barampanze. Une jeun fille qui se lavait dehors a averti la famille et cette dernière a pris fuite avant le drame. Mais ces hommes ont toutefois tiré beaucoup de coups de feu en l’air selon Jacques Mvuyekure chef de zone Burima I qui est convaincu que ces individus armés n’avaient d’autres visées que de tuer car ils n’ont rien volé. Cette attaque intervient après celle perpétrée mardi soir au domicile des parents de l’administrateur de Kanyosha en Mairie sis à Gitaramuka zone Ruziba où trois personnes ont été blessées.




Nouvelle attaque des hommes armés à Kiyenzi en commune de Kanyosha dit rural ce mercredi soir.
Une position policière à Kiyenzi en commune Kanyosha de la province Bujumbura a été attaquée la nuit de ce mercredi vers 20h 30 et a duré 2h de temps. Des explosions de grenades et d’obus, des coups de feu ont entendus selon la population locale. Bilan: des ménages pillés et deux personnes blessées légèrement qui reçoivent des soins au Centre de santé de Kiyenzi. Des sources fiables signalent également un policier grièvement blessé. Signalons que dans cet endroit, l’administration locale est absente car le chef de zone est mort et n’est pas toujours remplacé. Trois chefs de collines de la commune Kanyosha ont déjà quitté les lieux. Un officier d'Etat-civil rencontré au chef-lieu de la zone Kiyenzi ainsi que la population demandent aux autorités burundaises de réunir les états généraux des deux partis antagonistes à savoir le CNDD FDD et le FNL afin de les pousser à vivre dans la paix et la sérénité.
A propos de cette insécurité grandissante dans la province de Bujumbura rural, la RPA a voulu décrocher une interview avec Jacques Minani, Gouverneur de cette province mais en vain. Cet administratif a répondu que nos reporters sont les plus mieux informés que lui en matière de sécurité. Signalons que dernièrement, ce même gouverneur avait indiqué dans une réunion des gouverneurs à Kayanza que la RPA collabore avec le parti FNL.




Le professeur Christophe Sebudandi condamne les attaques dirigées contre les parents des administrateurs des communes Mutambu et Kanyosha suite aux revendications politiques.
« Ces attaques visant des domiciles des parents de certains administratifs pourraient être liées à des mobiles politiques pour faire valoir leurs revendications », analyse le professeur Christophe Sebudandi, un des leaders de la société civile. Pour lui, des attaques pareilles sont déplorables, regrettables et condamnables par des juridictions nationales et internationales. « Si des gens ont des revendications à faire, qu’ils trouvent d’autres moyens adéquats mais il est interdit de s’attaquer à des personnes qui n’ont rien à avoir avec ces réclamations politiques», s’exprime Sebudandi. Comme rappel, le domicile des parents de l’administrateur de Kanyosha en Mairie de Bujumbura et ceux de l’administrateur de la commune Mutambu zone ont fait objet des attaques des gens armés ces derniers jours.




Politique
La construction à Gitega du monument en mémoire des victimes des guerres au Burundi rencontre l’approbation du parti FRODEBU Nyakuri.
Le parti FRODEBU Nyakuri sous la présidence du docteur Jean Minani soutient la démarche du Gouvernement de construire à Gitega un mouvement en la mémoire des victimes de la guerre. Cette déclaration du parti FRODEBU Nyakuri intervient après que ce monument ait soulevé une polémique au sein des partis signataires des Accords d’Arusha et du Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC ». Rappelons que les partis UPRONA, FRODEBU et la société civile convergent sur la concertation des partenaires et la consultation de la population avant la construction de ce monument. Selon toujours ces partis et la société civile, ce monument ne devrait pas être construit avant la mise en place des mécanismes de justice de transition.




Justice
Les associations de défense des droits de l’homme réclament justice pour les victimes des exactions du policier Pascla Ciza affecté en province de Ngozi
Un agent du Service national des renseignements en province de Ngozi répondant au nom de Pascal Ciza est soupçonné d’avoir violé une jeune fille de 14 ans de la zone Gastinda en commune Ngozi, il y a de cela trois mois, mais n’a jamais été arrêté malgré les cris de la famille lésée et les associations de la défense des droits de l’homme. Il est aussi cité dans des bavures où il fait passer à tabac des habitants des localités à l’aide de son arme de service dont les uns gardent des séquelles. Selon des sources au Tribunal de Grande Instance de Ngozi, sur cinq convocations, l’agent Pascal Ciza n’a répondu qu’à une seule et ses dossiers sont à chaque fois jetés aux oubliettes. Les organismes de défense des droits de l’homme demandent que justice soit faite à toutes les victimes des exactions de cet agent.




Emprisonnement de deux conseillers communaux de la colline Kibogoye pour détournement de terres domaniales.
Deux élus locaux de la colline Kibogoye, commune Nyabihanga en province de Mwaro viennent de passer 10 jours aux cachots de la commune Nyabihanga accusés de complicité dans une affaire de détournements des terres domaniales en usant de la corruption. Cela arrive au moment où les autorités administratives indiquent avoir entamé une course pour la récupération des terrains de l’Etat occupés illégalement. Les enquêtes sont effectuées au niveau de la police judicaire de Nyabihanga et le gouverneur de la province Mwaro est déjà saisi pour remplacer ces conseillers communaux selon les administratifs de Nyabihanga.




Le prisonnier Bon de Dieu Tumusavyimana se trouve au cachot de la police à Bubanza après que le commissaire Rémegie l’ait soustrait des cachots de la commune Kinama.
Le Procureur de la République à Bubanza précise que le détenu Bon de Dieu Tumusavyimana se trouve bel et bien dans ce cachot de la police à Bubanza pour des raisons d’enquêtes. Signalons que cet homme a été arrêté à Kinama le 18 janvier puis transféré au cachot de la police à Bubanza au début de cette semaine sous l’escorte de Rémegie Nzeyimana, commissaire de police à Bubanza. Et voilà plus d’un mois déjà, ce prisonnier s’était déjà confié à la RPA comme quoi sa sécurité est menacée pour avoir refusé d’exécuter un plan macabre contre certains politiciens et certains journalistes de la RPA. Et le commissaire Rémegie Nzeyimana est cité dans pas mal de rapports des défenseurs des droits de l’homme comme auteur de plusieurs exactions extrajudiciaires commises dans la province de Bubanza.




Economie
La Banque Mondiale contre la manière dont le Gouvernement veut scinder en deux la Regideso.
Dans une vidéo conférence de ce mercredi qui a eu lieu entre 12h et 13h, la Banque Mondiale menace de suspendre deux accords de financement envers le Burundi. A l’origine, le projet du Gouvernement de scinder en deux la société REGIDESO. Au cours de cette vidéo conférence, les autorités de la Banque Mondiale et les autorités burundaises en charge du secteur énergétique ont longtemps échangé et cette haute autorité financière mondiale a décidé de geler provisoirement le financement du projet d’urgence du secteur énergétique d’un montant de 15, 4 millions de dollars soit environ 20 millions de francs burundais.
Et si le Gouvernement campe sur sa position, la Banque Mondiale risque également de geler voire suspendre un autre financement du projet multisectoriel d’infrastructure Eau et Electricité d’un montant de 50 millions de dollars. La situation s’annonce donc difficile. Déjà, le secrétaire Général du Gouvernement, Philippe Nzobonariba, vient de convoquer un conseil de ministre entre le 26 et 27 courant avec à l’ordre du jour : le projet de décret portant statuts de la Régie de l’Eau-SP et celui de la Régie de l’électricité-SP. Et ce sont-là les deux projets de décrets qui vont consacrer la scission de la Regideso. Contacté à propos, le ministre de l’Energie et Mines dit ne pas avoir participé dans la vidéo-conférence et a promis de s’exprimer dès qu’il aura les informations y relatives.




Droits de l’homme
Sollicitation des services de Muhamed Rukara, Ombudsman, dans la question des taxis motards par la Fédération FNTSI.
Préoccupée par le problème des taxis motos, la Fédération Nationale des Travailleurs des Transports du Social et de l’Informel « FNTSI » a adressé une correspondance à l’Ombudsman Mohamed Rukara dans laquelle elle lui demande son intervention dans la question des taxis motards qui sont actuellement limités dans leur circulation. D’après cette fédération, cette mesure a été prise sans consultation préalable des concernés et trouve que les raisons avancées de sécurité générale et routière peuvent trouvées solutions conjointement en s’imposant une rigueur dans la circulation et au niveau de la délivrance des permis de conduire. Le député Muhamed Rukara leur a répondu qu’il n’a encore ni bureau ni équipe de travail et leur a donné rendez-vous dans une semaine d’après cette fédération.




Les taxis-motos circulent à Kigali au Rwanda, membre de la Communauté EAC, sous haute discipline et contrôle.
Les taxis motos circulent au centre ville de Kigali au Rwanda, un des pays membres de la Communauté Est-africaine. Cela est confirmé par notre confrère Jabo Jean Marie de la radio Contact FM à Kigali. Contrairement aux affirmations de Philippe Nzobonariba et Evrard Giswaswa respectivement porte-parole du Gouvernement et Maire de la ville de Bujumbura. Ces deux mandataires politiques ont affirmé au cours des points de presse qu’ils ont animés récemment qu’aucun taxi-moto ne circule dans les centres ville des capitales des pays de la Communauté Est Africaine. Et c’est l’une des raisons qui a poussé à faire de même dans notre pays. Toutefois, le travail de taxis motos nécessite plus de rigueur et d’organisation pour que la sécurité routière ne soit pas perturbée. Jabo Jean Marie indique que les motards du Rwanda se sont regroupés dans une association nommée AFETAMORWA et ce dernier gère tout le trafic des motos. Les chauffeurs de ces engins doivent se munir d'un document d’inscription dans leur cellule et un permis de conduire qui est obtenu après un test rigoureux. Le Gouvernement rwandais compte d’ailleurs insérer le code de la route dans le programme scolaire selon notre confrère Jabo Jean Marie.




Environnement
Inquiétude du syndicat du personnel de l’Environnement quant à la destruction d’un écosystème pour y construire un building du Sénat.
Une Commission chargée d’étudier le projet d’ériger les bâtiments du Sénat dans les enceintes du ministre de l’Environnement a été mise en place ce mercredi. Ce projet vise d’abord à détruire tous les arbres plantés il y a environ 30 ans se trouvant derrière la Cathédrale Régina Mundi, le Sénat et l’USABU siège. Le syndicat du personnel du ministère de l’Environnement se dit inquiet de la destruction de la ce beau paysage et pensent plutôt que ces arbres doivent être protégés. Et le ministre Jean Marie Nibirantije chargé de la protection de l’Environnement et de l’urbanisme tranquillise son personnel et indique que des pourparlers vont s’engager pour trouver une solution.

Source: RPA

mercredi 19 janvier 2011

Des militants expriment leur solidarité avec la campagne "Justice pour Ernest Manirumva"

AMNESTY INTERNATIONAL
Déclaration publique
Index AI : AFR 16/001/2011
ÉFAI

Burundi : Des militants expriment leur solidarité avec la campagne "Justice pour Ernest Manirumva"

Dans le monde entier, des militants d'Amnesty International appellent les autorités burundaises à traduire en justice tous les responsables présumés du meurtre d'Ernest Manirumva, un chef de file de la lutte contre la corruption tué à l'arme blanche en avril 2009.

Ernest Manirumva était vice-président de l'Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME), une organisation de la société civile burundaise, et vice-président d'un organisme officiel de réglementation des marchés publics. Peu avant sa mort, d'après ses collègues et ses amis, il enquêtait sur des affaires de corruption policière et de tentatives d'achat illégal d'armes à feu en provenance de Malaisie par la police.

Le 14 juillet 2010 s'est ouvert à la cour d'appel de Bujumbura, au Burundi, le procès d'une dizaine de suspects parmi lesquels figurent des policiers, des civils et des combattants démobilisés. La date de la prochaine audience a été reportée à plusieurs reprises parce que les mandats de comparution des prévenus non détenus n'avaient pas été distribués. Le 15 décembre 2010, l'OLUCOME a indiqué que le procès était désormais prévu pour le 19 janvier devant la cour d'appel de Bujumbura.

Certains membres d'organisations de la société civile qui ont publiquement dénoncé le meurtre d'Ernest Manirumva et les défaillances des enquêtes judiciaires sur cette affaire ont reçu des menaces. Pierre Claver Mbonimpa, président de l'Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), et Gabriel Rufyiri, président de l'OLUCOME, ont été informés en mars 2010 que des agents de l'État planifiaient de tuer l'un d'eux en maquillant l'assassinat en accident de voiture. En novembre 2009, Pacifique Nininahazwe, membre du Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC), a été averti qu'un complot d'assassinat se tramait contre lui. Le FORSC a ensuite été frappé d'interdiction par une ordonnance du ministère de l'Intérieur, qui a invoqué de soi-disant problèmes techniques au niveau de ses documents d'enregistrement datant de 2006. Bien que le ministre ait ensuite "suspendu" cette ordonnance, le FORSC reste dans un vide juridique. À deux reprises en 2009, des organisations burundaises se sont vu interdire par les autorités d'organiser une marche dans la capitale, Bujumbura, afin de demander la justice dans l'affaire Manirumva. Lorsque, fin 2009, des organisations de la société civile ont fait des déclarations laissant entendre que la commission d'enquête du gouvernement n'explorait pas toutes les pistes, le ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, les a convoquées dans son bureau et les a accusées de "s'ingérer dans le travail du système judiciaire".

Le procès a donné à des membres d'Amnesty International et à d'autres militants de la société civile dans le monde entier l'idée d'écrire des messages de solidarité à quatre défenseurs des droits humains qui mènent la campagne Justice pour Ernest Manirumva. Ces derniers ont été la cible de manouvres de harcèlement et d'intimidation en raison du travail qu'ils effectuent dans le cadre de cette campagne. Il s'agit de Pierre Claver Mbonimpa, de Gabriel Rufyiri, de Pacifique Nininahazwe et de Solange Habonimana (également membre du FORSC). Dans leurs messages, les militants leur ont témoigné un soutien énergique et ont incité les autorités burundaises à faire en sorte que les militants de la société civile puissent mener leurs activités librement et en toute indépendance, sans risquer leur vie ou leur sécurité.

Des personnes de tous horizons ont rédigé des messages de solidarité. Étudiants, enseignants, femmes au foyer, défenseurs des droits humains, retraités, médecins, syndicalistes, employés de bureau, musiciens, infirmiers, journalistes, juristes, psychologues, travailleurs sociaux, prêtres ou encore artistes, tous ont offert leur soutien à ces défenseurs des droits humains avec des messages venant du fond du cour :

"C'est avec consternation que nous apprenons les épreuves d'intimidations, de menaces et d'harcèlement dont vous faites l'objet de la part des autorités burundaises dans le seul but d'entraver votre travail de défenseurs des droits de l'homme" a écrit Nidoh du Côte d'Ivoire.

"J'espère de tout cour que le meurtre de Manirumva ne restera pas impuni. Quelle que soit la suite, son immense courage et le vôtre sont déjà une victoire contre tous ceux qui veulent étouffer le peuple burundais" a déclaré Yves de France.

"Le procès de l'affaire Manirumva a retenu mon attention car quand des êtres humains paient de leur vie la défense des droits humains qui sont nos droits à tous, je trouve essentiel que nous soyons tous solidaires, peu importe le nombre de kilomètres nous séparant" a écrit Marie-Hélène de Belgique.

Contexte

Le gouvernement du Burundi a pris certaines mesures pour identifier les responsables de ce meurtre, mais les organisations de la société civile burundaise ont toujours reproché aux autorités de ne pas suivre suffisamment les pistes qui se sont présentées.

Une première commission judiciaire a été créée par la police nationale du Burundi peu après le meurtre, mais elle a été critiquée par la société civile car la police ne pouvait pas enquêter sur un crime dont elle était soupçonnée d'être à l'origine. Une deuxième commission, composée du parquet et de la police, a été mise en place. Cependant, après que les organisations de la société civile ont dénoncé son inaction et le lien étroit existant entre son président et le chef du Service national de renseignement - organe qui, selon certains témoins, aurait joué un rôle dans l'assassinat - le procureur général a dissous la commission. En octobre 2009, celle-ci a été remplacée par une troisième commission dont les membres se sont montrés plus actifs dans la poursuite de l'enquête et semblaient, aux yeux des groupes de la société civile, avoir des rapports moins douteux avec les membres des forces de sécurité. Le gouvernement a accepté l'offre d'assistance technique proposée par le Bureau fédéral d'enquête américain (FBI) dans cette enquête. La troisième commission s'est montrée plus coopérative et a permis aux agents du FBI d'interroger les suspects et de relever leurs empreintes et leur ADN. Néanmoins, elle n'a pas interrogé les hauts responsables de la police et des services de renseignement qui étaient, semble-t-il, mis en cause par des témoins.

Au moins trois membres de la police qui auraient pu fournir des informations sur l'affaire ont été tués ou ont disparu. Trois semaines après le meurtre d'Ernest Manirumva, le 30 avril, un capitaine de la police, Pacifique Ndikuriyo, a été tué par balle à Bujumbura. En mars 2010, un policier nommé Ezéchiel Coyishakiye a disparu d'un hôpital psychiatrique où il était retenu sous garde armée, après avoir été arrêté dans le cadre d'une autre affaire criminelle. La police affirme ne pas savoir où il se trouve. Amnesty International a reçu certaines informations indiquant qu'un autre policier accusé d'être impliqué dans le meurtre d'Ernest Manirumva a fui le pays. La commission d'enquête a examiné les témoignages selon lesquels ces trois personnes pourraient avoir contribué directement à ce crime ou avoir eu connaissance de certains éléments à ce sujet. Par ailleurs, un combattant démobilisé accusé d'avoir joué un rôle dans cette affaire est parti pour le Canada.

Depuis août 2010, près de 3 000 messages ont déjà été envoyés par des personnes habitant aux quatre coins du monde : Algérie, Allemagne, Bahreïn, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Canada, Colombie, République du Congo, Côte d'Ivoire, Espagne, États-Unis, France, Grèce, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Maroc, Mexique, Monaco, Norvège, Nouvelle-Calédonie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République démocratique du Congo, Royaume-Uni, Sénégal, Suisse, Togo, Tunisie et Uruguay. Tous les messages ont été envoyés à l'adresse suivante :

manirumva_campaign@yahoo.com.

Cette campagne est publique et tout le monde est invité à écrire pour exprimer sa solidarité.

Document public

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Pour obtenir de plus amples informations, veuillez prendre contact avec le Service de presse d'Amnesty International à Londres, au Royaume-Uni ; tél. : +44 20 7413 5566 ; courriel : press@amnesty.org.

International Secretariat, Amnesty International, 1 Easton St., London WC1X 0DW, UK www.amnesty.org