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jeudi 8 décembre 2011

Les informations du 7 décembre 2011

Sécurité
Arrestation des passants en grand nombre dans certains coins du centre ville de Bujumbura
La police a opéré ce mardi une rafle au centre ville de Bujumbura surtout dans les lieux les plus fréquentés comme l’espace dénommé « Bata » devant le marché central de Bujumbura ainsi qu’au parking des bus qui effectuent le transport vers le Rwanda. Beaucoup de personnes ont été embarquées à bord des camions, que ça soient celles qui possédaient des cartes d’identité ou pas. Le porte-parole de la police a été contacté pour donner plus de précision mais en vain.

Inquiétude des collègues de Bonaventure Ngendakumana embarqué par la police à Mutimbuzi
Un employé de l’association Dukorere hamwe twubake vient d’être arrêté par la police. Bonaventure Ngendakumana vaquait à ses fonctions à la 14ème avenue Kirekura, quartier Muramvyya dans la commune Mutimbuzi. Il a été embarqué dans un véhicule type Hilux marque Toyota de couleur blanche. Cette arrestation inquiète les collègues de Bonaventure Ngendakumana. Celui-ci fut un ancien combattant démobilisé des FNL.

Société civile

Allocution de Pacifique Nininahazwe à l’occasion de la 4ème édition de la journée de la société civile
« La société civile burundaise reste confrontée à certains problèmes importants malgré des initiatives entreprises au cours de cette année. » Déclaration de Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC, à l’occasion de la 4ème édition de la journée de la société civile. Parmi ces problèmes figure l’incompréhension de la part des pouvoirs publics du travail de la société civile avec des discours officiels de plus en plus durs qui ne reflètent pas l’action de la société civile. A cela s’ajoute des problèmes judiciaires dont les convocations intempestives de ceux qui osent dénoncer ce qui ne va pas dans le pays, indique comme problématique dans l’évolution du pays Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC.
Et dans la situation politico-sécuritaire difficile que traverse le pays, ce leader dans la défense des droits des citoyens propose le dialogue entre tous les acteurs politiques entre eux ainsi que la société civile pour aboutir à un consensus sur toutes les questions de la vie du pays au risque que la situation ne dégénère. Cette 4ème édition de la journée de la société civile va se clôturer avec la remise du prix du meilleur activiste de l’année.

Analyse de la récente déclaration du porte-parole du gouvernement par un notable
« Le gouvernement du Burundi devrait lever les accusations graves à l’endroit des médias et de la société civile », conseille l’Umushingantahe (notable) Zénon Nicayenzi et cela à propos des assassinats qui s’observent dans le pays. Selon Zénon Nicayenzi dire que la société civile et les médias font ce qu’on appelle en Kirundi « gukamisha amaraso » (vivre du sang des citoyens) est très grave. Et si les médias et la société civile se sont trompés, ils devraient présentés des excuses. Au cas contraire, le gouvernement devrait reconnaître la faute, ajoute Zénon Nicayenzi. L’Umushingantahe Zénon Nicayenzi pense en outre que le langage et le contenu du message de Philippe Nzobonariba, porte-parole de l’Exécutif n’engage que le gouvernement.

APRODH voudrait des procès équitables pour ceux emprisonnés accusés d’actes terroristes
« C’est une première au Burundi. Des personnes sont accusées d’acte terroriste. Cette infraction est nouvelle dans la liste des infractions inventoriées depuis des années », s’interroge le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. Il tient ces propos après que plusieurs personnes aient été arrêtées dans différentes provinces du pays et sont accusées d’être des terroristes. La plupart de ces personnes s’avèrent être des membres des partis politiques d’opposition, indique Pierre Claver Mbonimpa. Ce fervent défenseur des droits de l’homme ajoute que cet acte est connu dans le code pénal, mais la façon dont on qualifie ces infractions au Burundi est une manœuvre visant à garder ces personnes emprisonnées puisque les procès tardent à s’annoncer. Pour rappel, notre confrère Hassan Ruvakuki a été arrêté sous accusation de collaborer avec les groupes rebelles mais aujourd’hui il est accusé d’acte terroriste. Près d’une dizaine d’autres personnes sont accusées de la même infraction.

Bonne gouvernance
OLUCOME dénonce un marché de matériel de télécommunication attribué sans respect de la loi
Un marché de plus de 8 milliards de francs burundais est en train d’être attribué illégalement et certaines autorités du pays sont pointées du doigt par l’OLUCOME. Ce marché du matériel de télécommunication a été d’abord attribué illégalement à une première entreprise mais des disputes ont éclaté. Une autre société malawite est entrée dans la cadence, elle aussi dans l’illégalité d’après l’OLUCOME. Pour ce, cet organisme de lutte contre la corruption demande aux autorités concernées de suspendre ce marché en vue d’y remettre de l’ordre.

OLUCOME réclame l’égalité devant le paiement de l’impôt
L’Etat voudrait appliquer deux poids deux mesures dans le paiement de l’impôt sur le revenu entre les cadres et dignitaires du pays et les simples fonctionnaires. Chose inacceptable d’après le président de l’OLUCOME au cours d’une conférence de presse. Ainsi dans un projet de loi en cours de finalisation par le Conseil des ministres, les cadres et dignitaires, qui ne payaient pas certes l’impôt, vont voir leurs salaires réduits de 10 pour cent en vue de payer l’impôt. D’après l’OLUCOME, c’est impensable d’attendre que les simples fonctionnaires sont imposés à hauteur de 35 pour cent de leurs salaires alors que les mieux nantis payent moins.

Communication
Réponse de la ministre de la Communication à la lettre des professionnels des médias
La ministre de la Communication vient de répondre à la correspondance du 30 novembre de 6 organisations des professionnels des médias au Burundi sur le cas de l’arrestation du journaliste Hassan Ruvakuki. Bien que la ministre Concilie Nibigira reconnait aux journalistes le droit de faire des investigations sur une information partout où elle se trouve selon l’article 3 de la loi de la presse burundaise. Elle ne semble pas d’accord sur les inquiétudes des professionnels des médias. Pour elle, nul ne peut abuser de ses droits lui reconnus pour compromettre la paix et tout Burundais a le devoir de ne pas compromettre la sécurité de l’Etat comme c’est précisé aux articles 61 et 72 alinéa 3 de la Constitution de la République du Burundi. Elle interpelle les professionnels des médias à suivre de près le dossier Hassan Ruvakuki pour comprendre ce à quoi il est accusé.

Justice
Le président du siège dans le procès du meurtre de deux médecins à Kiremba sous les verrous
Le flou plane toujours sur l’affaire de l’assassinat de deux expatriés de l’hôpital de Kiremba en province de Ngozi. Depuis hier soir mardi, le président du siège dans cette affaire a été arrêté et incarcéré à la prison centrale de Ngozi. Il est accusé d’avoir fait disparaître certains documents dans ce dossier mais avant son arrestation le magistrat Rémy Nsabimana a fait savoir que son arrestation est liée à un pur montage orchestré par les gens mécontents des révélations faites par un des prévenus. Rappelons qu’un des condamnés dans cette affaire a impliqué le député Jean Baptiste Nzigamasabo, alias Gihahe, comme commanditaire de ce crime. Ce qu'a nié le député Nzigamasabo.

Manque d'électricité à la prison Ruyigi. Les détenus se volatilisent facilement
Un prisonnier du nom de Claver Niyonzima s’est évadé de la prison de Ruyigi hier soir vers 3h du matin de ce mercredi. Il était accusé de vol qualifié et avait été condamné à perpétuité. Il s’ajoute aux 36 autres prisonniers qui se sont échappés depuis le début de cette année. Des sources policières indiquent que les gardiens de cette prison ont tenté d’arrêter ce prisonnier mais en vain. Quant au directeur de la prison centrale de Ruyigi, les cas d’évasion sont devenus monnaie courante car les murs de cette prison ne sont pas éclairés.

Santé
Un Pasteur ougandais séropositif appelle à l’union dans la lutte contre le mal du siècle
« Les dirigeants du pays et les religieux doivent se mettre ensemble pour faire une synergie de lutte contre le SIDA. » Déclaration d’un Pasteur ougandais infecté par le virus du VIH/SIDA depuis 20 ans. Ce religieux estime que les générations futures devraient être épargnées de ce fléau.

Droit de l’homme
La famille de Libère Nzeyimana ne comprend pas pourquoi ce dernier a été frappé au BSR
Profonde inquiétude au sein de la famille du nommé Libère Nzeyimana. Ses proches racontent que ce citoyen, qui n’a pas eu le temps de prendre sa défense, a été tabassé à mort alors qu’il avait été arrêté par la police lundi à son domicile à moins de 20h après son retour au pays dimanche soir. La police dit avoir trouvé des effets militaires dans sa maison et le commissaire municipal en mairie de Bujumbura l’a transporté aussitôt dans les cachots du BSR d’où il a reçu des coups violents. Actuellement, il est alité inconscient à l’hôpital Bumerec de Kabondo. Sa famille demande que justice soit faite.

Droit du travail
Déclenchement de la grève des employés de l’Ecole Internationale ce mercredi
Un arrêt des activités scolaires à l’Ecole Internationale de Bujumbura depuis ce mercredi matin a été observé. Ces travailleurs réunis au sein du syndicat STEIB ont entamé un mouvement de grève après 2 semaines de préavis. Les syndicalistes, qui réclament le dialogue, disent que leurs revendications n’ont pas eu de réponses. Ces dernières sont liées à l’exécution du nouveau barème des salaires. Mais la direction de l’Ecole Internationale de Bujumbura, qui dit travailler dans la transparence, trouve non fondées ces réclamations. Et quand deux éléphants se battent ce sont les herbes qui en payent les frais. Dans tous les cas les élèves, en pleine période des examens, sont les premières victimes.

Source: RPA

mardi 6 décembre 2011

Les informations du 6 décembre 2011

Justice
Le président du siège dans le procès « meurtres de deux médecins à Kiremba » sous interrogatoire
Un scandale judiciaire à Ngozi dans l’affaire « assassinat de 2 expatriés à Kiremba ». Rémy Nsabimana, président du siège dans cette affaire au Tribunal de Grande Instance aurait retiré et brûlé certaines pièces du dossier hier lundi. Pour plusieurs observateurs qui ont suivi l’affaire de près, il s’agit d’une tentative pour fausser les pistes qui peuvent mener aux véritables commanditaires de ce crime. Ce mardi matin, le magistrat Rémy Nsabimana mis en cause, subit un interrogatoire dans les bureaux du Procureur général près la Cour d’appel de Ngozi.

Multiplication des incarcérations sous l’accusation « d’actes terroristes »
Depuis quelques semaines, plusieurs personnes ont été arrêtées à travers le pays accusées d’actes terroristes et collaboration avec les bandes armées. Au total, 45 personnes sont sous les verrous pour ces accusations. Les provinces les plus concernées sont Muyinga avec 18 détenus dont une femme accusée d’être sur la photo avec le chef rebelle Kabirigi interviewé par le journaliste de la radio Bonesha FM, Hassan Ruvakuki, enfermé à Cankuzo. Vient ensuite Cankuzo avec 9 prisonniers, Ngozi 2, et Karuzi 4. La plupart de ces détenus sont des enseignants et des membres du parti FNL, pro- Agathon Rwasa. Certaines de ces arrestations se font sans mandat.
Et dernièrement vendredi à Karuzi, 7 membres du parti FNL pro Agathon Rwasa ont été arrêtés par la police. Celle-ci les soupçonne d’atteintes à la sécurité. Mais les familles de ces détenus parlent de purs montages. Parmi ces 7 personnes figure une enseignante incarcérée avec son bébé pour l’allaiter.
Alors beaucoup se demandent ce que signifient « actes terroristes » ou encore comment ça se passe ailleurs. Le mot terroriste est attesté au 18ème siècle avec la Révolution française et désignait les partisans de la terreur. Il revient encore plus fort avec les attentats du 11 septembre 2001 où 3.000 citoyens américains surtout ont péri. Ils ont été suivis par les attaques et explosions des ambassades américaines à Nairobi et à Dar-es-Salam et plusieurs séries d'attentats de part le monde. Ces actes terroristes sont signés Oussama Ben Laden avec son organisme international Al-Qaida. Il devient ainsi l’homme le plus recherché du monde et sera tué au Pakistan en mai 2011. Alors l’opinion s’interroge si le Burundi serait dans ce contexte ou ce que dit tout simplement le code pénal burundais vis-à-vis du terrorisme.

Sécurité
Meurtre encore mystérieux à Ruziba
Un cadavre d’une personne de sexe masculin a été trouvé dans la rivière Mugere ce mardi au confluent du lac Tanganyika, dans un endroit nommé Kigobe de la Zone Ruziba en commune Kanyosha de la Mairie de Bujumbura. Les premiers qui ont découvert le cadavre parlent d’une mort par étranglement avant de jeter le corps dans la rivière Mugere. La victime n’a pas encore pu être identifiée.

coups et blessures sur un ancien militaire dans les cachots du BSR
Un ancien officier de l’armée burundaise qui répond au nom de Libert Nzeyimana a été sérieusement tabassé la nuit de ce lundi aux cachots du Bureau Spécial de Recherche « BSR ». Cet officier venait de rentrer de la Belgique où il venait de passer 8 mois. Il a été torturé dans sa cellule vers 1h du matin après son arrestation opérée par le commissaire municipal en mairie de Bujumbura, indique sa famille. Selon toujours nos sources, la police attribue ce forfait aux codétenus de Libert Nzeyimana mais ces derniers rejettent ces accusations. La victime se trouve actuellement dans un état très critique à l’hôpital Bumerec de Kabondo. Selon des sources policières, Libert Nzeyimana est accusé de possession illégale d’armes et de tenues militaires, ce que la famille rejette catégoriquement.

Politique
Réaction des politiques par rapport à la résolution du Sénat belge
Le parti Sahwanya FRODEBU salue la résolution du Sénat belge. Pour Frédérick Bamvuginyumvira, vice-président de ce parti, il est visible que la Communauté internationale est préoccupée par ce qui se passe au Burundi. Le numéro deux du parti au coq estime que la voie de l’opposition a porté loin.
Quant au député Jean Minani, président du parti FRODEBU Nyakuri, réagissant à la récente résolution du Sénat belge, pense que le gouvernement burundais ne force pas les opinions. Néanmoins, il devrait faire une lecture approfondie de ces recommandations afin d’améliorer ce qui ne marche pas selon le président du parti FRODEBU Nyakuri.

Rencontre des partis politiques à Ngozi
24 formations politiques regroupées dans le Forum permanent des partis politiques agrées au Burundi viennent de se réunir à Ngozi où ils déplorent l’absence non justifiée de l’ADC-Ikibiri dans ce forum. Ces 24 partis politiques s’engagent à continuer toutes les activités politiques avec ou sans l’ADC-Ikibiri.

Société civile
Avis du FORSC sur l’orientation et la compréhension de la résolution du Sénat belge
Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC » se dit étonné par les propos tenus par le porte-parole du gouvernement burundais. Alors que le Sénat belge avait proposé à l’Etat burundais d’améliorer la sécurité des citoyens ainsi que d’autres propositions pertinentes dans d’autres secteurs, Philippe Nzobonariba n’a pas tardé à répondre que la Belgique connait elle-même des problèmes politiques. Pour Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC, le gouvernement burundais devait plutôt se pencher sur les recommandations pertinentes contenues dans la résolution du Sénat belge à savoir la relance du dialogue politique, la réforme du Forum des partis politiques pour inclure toutes les formations politiques, assurer la sécurité des leaders politiques et aux partis politiques de l’opposition de se distancier de tous mouvements armés.

Coopération
Le ministre allemand, Dirk Niebel, en visite au Burundi appelle au dialogue politique
« Il n’y a pas d’autres remèdes aux problèmes politiques du Burundi que le dialogue entre tous les acteurs politiques. » Déclaration faite hier lundi par le ministre allemand chargé de la Coopération économique et du développement, Dirk Niebel, en visite de travail au Burundi. Ce dernier indique qu’il ne peut pas juger les déclarations des uns et des autres sur ce qui se passe au Burundi mais il demande à la société civile d’aider la classe politique à trouver des solutions durables.

Appui de la Belgique dans plusieurs domaines
Le Royaume de Belgique et le gouvernement du Burundi signent des conventions de coopération pour un montant de 44,5 millions d’euros. Selon un communiqué de presse émanant de la 2ème vice-présidence de la République, ces 4 conventions ont trait entre autre à l’appui institutionnel et à la formation professionnelle et technique au ministère de la Justice, appui à la formation professionnelle et technique au ministère de l’Enseignement de base et secondaire, appui au système national d’information sanitaire au ministère de la Santé ainsi qu’à l’augmentation et meilleure valorisation des productions agricoles et de l’élevage. La signature de ces conventions a eu lieu hier à Bruxelles entre la ministre des Finances, Clotilde Nizigama et l’ambassadeur directeur général de la coopération au développement de Belgique, Peter Noors, en présence du 2ème vice-président de la République, Gervais Rufykiri.

Droit de l’homme
Les pédagogues du syndicat STEB réclament leur part de parcelles situées à Kabezi
Les enseignants réunis au sein du syndicat STEB de la commune Kabezi en province Bujumbura se plaignent de la décision prise par la Commission chargée de la distribution des parcelles. Celles-ci sont situées dans le village de paix de Gakungwe. Ces enseignants récusent cette décision de la commission, laquelle est contraire à la convention entre les syndicats et l’Etat selon laquelle 60 pourcent des parcelles disponibles dans les communes doivent être destinées aux enseignants. Le président de la dite Commission affirme quant à lui que le respect des critères de sélection dans l’octroi de ces parcelles a été observé.

Les moyens financiers ne suffisent pas pour faire sortir de la galère tous les enfants de la rue
150 enfants vivant dans la rue ont été réinsérés dans les écoles cette année par le ministère de la Solidarité nationale, des Droits humains et du Genre. Selon le porte-parole de ce ministère, Elie Harindavyi, les enfants seront également réinsérés au cours de ce mois de décembre dans leurs familles. Ceux qui sont dans la rue aujourd’hui notamment ceux qui vivent dans le tunnel devant l’Ecole Stella Matutina devront attendre l’année 2012 pour être aidés suite au manque des moyens financiers, a indiqué Elie Harindavyi, porte-parole du ministère de la Solidarité nationale. Et face au chiffre des enfants vivant dans la rue qui s’accroit, le ministère de la Solidarité nationale demande à la population de faire le planning familial et surtout de prendre soins de leurs enfants.

Corruption
PARCEM propose de modifier la loi sur la prévention et la répression de la corruption
L’organisation Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités « PARCEM » vient de proposer un projet de loi portant modification de certaines dispositions de la loi portant mesures de prévention et de répression de la corruption. Ce projet de loi a été présenté aujourd’hui mardi au cours d’une conférence-débat. Selon Gaudence Ndayizeye, la consultante qui a préparé l’étude sur la modification de cette loi, l’actuel texte en vigueur depuis 2006 comporte plusieurs lacunes dont le blocage quand il s’agit de poursuivre en justice les hauts cadres. Faustin Ndikumana, président de PARCEM qui a initié cette étude espère que le gouvernement va prendre en considération leurs propositions sur les réformes de cette loi. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée à la lutte contre la corruption.

Droit du travail
Appel au retour au travail à l’hôpital Prince Régent Charles
Le directeur de l’hôpital Prince Régent Charles dit être surpris du comportement du personnel de cet hôpital, réuni dans le syndicat SYNAPA et en grève depuis hier lundi. Selon le docteur Térence Ntawurishira, leurs doléances ne sont pas toutes fondées. Ils leur demandent de retourner à leur travail, puisque le problème est entrain d’être étudié. De leurs côtés, les malades de cet hôpital se plaignent de n’être pas convenablement soignés. Ils demandent au gouvernement et au personnel de cet hôpital de s’entendre pour que ce problème soit réglé.
Le représentant légal de l’Ecole Internationale appelle au boycott de la grève prévue ce mercredi
Les enseignants du syndicat de l’Ecole Internationale sont appelés par la représentation légale de ne pas suivre le mouvement de grève prévu ce mercredi comme s’est écrit dans le préavis de grève du 23 novembre 2011. Pascal Nkurunziza, représentant légal du dit lycée fait savoir que les travaux d’audit souhaités sont en marche mais le reliquat de 36 millions de Fbu revendiqué par ces syndicalistes n’a pas de fondement. Mais la grève prévue ce mercredi reste incontournable si l’on croit toujours les enseignants de l’Ecole Internationale.

Source: RPA