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jeudi 30 décembre 2010

Les informations du 29 décembre 2010

Sécurité

Terrorisme à Kiyenzi en commune Kanyosha rural exerçait contre la population par des policiers hors-la-loi.
Plainte de la population suite à un mauvais comportement des policiers de la position en zone Kayenzi, commune Kanyosha en province de Bujumbura rural et surtout sur les collines Musagara et Nyamaboko. Selon elle, un groupe de policiers qui échapperait au contrôle de la hiérarchie dans cette région se comporte comme maître dans un territoire conquis avec abus d’autorité, harcèlement des habitants de cette localité par spoliation de leurs biens et torture. Certains d’entre eux ont déjà fui leurs propriétés pour se mettre à l’abri. La population pointe du doigt un certain Olivier, qui serait un agent de la documentation, de travailler largement avec ces policiers hors-la-loi. Cet Olivier collecte des amandes illégales dans les bistrots et se trouve régulièrement en compagnie avec le chef de poste de Musgara au marché de Kiyenzi. Pendant la journée, il est souvent avec 4 policiers et le soir, le groupe s’agrandit portant de longues vestes avec des fusils, témoigne les habitants de Kiyenzi accablés.




Communication

La loi budgétaire 2011 ne comporte pas la bourse pour soutenir les médias.

Les fonds destinés à l’appui aux médias promis par le Président de la République ne figurent malheureusement pas sur le projet de lois budgétaires de 2011. Toutefois, Clotilde Nizigama, ministre des Finances tranquillise et promet des arrangements. « Le fait que ces fonds ne figurent pas sur le nouveau projet de loi des Finances, c’est que cela a été communiqué tardivement », a donné comme explication Clotilde Nizigama. Elle a annoncé cela ce mardi lorsque la chambre basse du Parlement venait d’adopter le nouveau projet de loi budgétaire de 1026 milliards pour l’année 2011.


Justice

Plus de 16 prisonniers accusés d’avoir lancé des pierres sur la maison d’un colonel en commune Kamenge sont actuellement dans les cachots de la BSR. Leurs voisins clament leur innocence.
Depuis le 26 décembre, plus ou moins 16 personnes emprisonnées ont été acheminées dans la prison de la BSR après avoir été enfermées dans les cachots de la commune Kamenge. Elles sont accusées d’avoir lancé des cailloux sur la maison du Colonel Alexandre Ndungwabahungu, qui habite le quartier Teza à la 11ème avenue en commune Kamenge. Les voisins de ces détenus demandent qu’ils soient libérés d’autant plus qu’on ne sait pas qui lance ces cailloux. Rémy Barampama, député originaire de Kamenge dit qu’il va s’y rendre pour faire des enquêtes et acquitter les innocents.


Suspension ce mardi de la distribution des terres dites paysannats à Mutambara en commune Rumonge suite aux contestions des propriétaires.
Les paysannats de Mutambara en commune Rumonge sont aujourd’hui objet de conflit entre rapatriés et résidents. Gloriose Nimenya, gouverneur de la province de Bururi qui allait débuter ce mardi la distribution de 100 ha de ces terres s’est heurté à l’opposition des propriétaires et l’activité a été reportée à une date ultérieure. Ceux derniers ont demandé au gouverneur d’atteindre l’adoption de la loi sur le code foncier qui est actuellement sur la table du Parlement. Ces anciens propriétaires fonciers espèrent la mise en place, par cette loi, d’une commission ad hoc pour faire quelques modifications. Signalons qu’en ce lieu il y avait une forte mobilisation des forces de l’ordre.


Interruption de la délivrance des certificats de conformité pour les parcelles du quartier Kizingwe à Kinindo. Des escroqueries sont suspectées.
La direction générale de l’urbanisme met en garde toute personne présumée vendeur des parcelles qui ne lui appartiennent pas. Cette direction pointe du doigt surtout un certain Samuel Bucumi qui aurait vendu certaines parcelles du quartier Kizingwe en commune urbaine de Kinindo, selon des enquêtes déjà menées par cette direction. Cette dernière a donc pris des mesures suspendant l’octroi des certificats de conformité donnant accès aux titres de propriétés jusqu’à nouvel ordre. A propos de ces accusations, Samuel Bucumi dément et précise qu’il n’a jamais vendu des parcelles qui ne lui appartiennent pas. De ce fait, Samuel Bucumi fait savoir qu’il va se plaindre contre la direction générale de l’urbanisme.


Economie

La ministre des Finances nie l’existence du contrat de 600 milliards de Fbu qui ne figure pas dans la loi budgétaire de 2010.
Contradictions au sein de certains membres du Gouvernement burundais autour du fameux contrat des 600 milliards de Fbu conclu au mois de mars avec une société californienne pour commander des produits de communication. Au moment où Philippe Nzobonariba, porte-parole du Gouvernement et l’ancien ministre du Plan reconnaissent le contrat et parlent de « secret d’Etat », Clotilde Nizigama, ministre des Finances, elle, nie l’existence de ce contrat et se demande comment ce contrat peut être exécuté en dehors de la loi des Finances. Cette dernière s’exprimait dans une interview après l’adoption hier mardi par les députés de la loi budgétaire de 2011. Rappelons que cette réponse tombe après que Tabu Abdallah, ancien ministre du Plan, cosignataire au contrat, déclare qu’il s’agit d’un « secret professionnel ». Le porte-parole du Gouvernement, quant à lui, avait récemment révélé que le Gouvernement ne va pas donner des explications officielles car, a-t-il souligné : « L’affaire relève de la sécurité nationale », fin de citation.


Peu de mandataires politiques dans les provinces du centre du pays ont déjà déclaré leurs biens comme l’exige la loi.
Un gouverneur et 16 administrateurs sur 36 des provinces Gitega, Karusi, Ruyigi, Cankuzo et Rutana sont les seuls à avoir déjà déclaré leurs biens à la Cour d’appel de Gitega. Fulgence Ruberintwari, président de cette cour dit que même s’il n’y a pas de délais limites de déclaration de ces biens fixé par la loi, il serait mieux de la faire dès le début des mandats concernés. Mais une certaine opinion pense que ces déclarations ne seraient efficaces que s’il existe une commission de vérification pour ceux qui peuvent mentir.


Mésentente entre les autorités provinciales et communales de Muyinga suite au limogeage du comptable communal accusé de détournements de fonds publics.
Conflit entre Pétronie Sindabahaga, gouverneur de la province Muyinga et l’administrateur communal du chef-lieu de la province et cela après le limogeage du comptable communal par le conseil communal du trois décembre dernier. Ce dernier est accusé de détournement d’une somme avoisinant 35 millions de Fbu et a été affecté au service de l’état civil. Par après, le gouverneur a suspendu la décision de ce conseil communal appuyé par l’inspecteur provincial des finances mais l’administrateur de la commune Muyinga, qui avait déjà fait passer des tests pour recruter un autre comptable, n’est pas d’accord. Le ministre de l’Intérieur est déjà saisi pour régler ce contentieux comme l’a affirmé le gouverneur de la province de Muyinga d’autant plus que ce conflit commence à prendre des tournures politiques.


Analyse à la fois pessimiste et optimiste du PARCEM après l’adoption ce mardi de la loi budgétaire 2011 par la Chambre basse du Parlement.
L’’organisme Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités «PARCEM » en sigle trouve que le Gouvernement burundais ne pourra pas honorer certains engagements de développement à cause de son budget largement déficitaire car pour les 1026 milliards prévus en 2011, 500 milliards seront mobilisés au niveau interne. Le PARCEM s’inquiète également du budget alloué au corps de sécurité et au charroi de l’Etat. Faustin Ndikumana conseille au Gouvernement de prendre des mesures claires pour augmenter les recettes internes. Le PARCEM se réjouit, en outre, que les budgets du ministère de l’Agriculture et celui du ministère de l’Energie et des Mines aient été revues à la hausse.


Appel de la BBN aux producteurs des biens consommables pour améliorer la qualité de leurs produits.
« Les opérateurs économiques devraient se conformer à la loi qui régit l’exercice de leur fonction en matière de la qualité de leur production. » Propos de Damien Nakobedetse, directeur du Bureau de normalisation et contrôle de la qualité « BBN », durant un séminaire organisé pour sensibiliser les hommes d’affaires. Ce responsable de la qualité a indiqué que ces producteurs de biens doivent s’impliquer dans l’amélioration de leurs produits afin d’entrer en compétitivité avec les autres pays de l’East African Community. Signalons que le BBN délivre des attestations de conformité aux normes à ces opérateurs économiques.


Fonction Publique

« La décision de ne plus coter élite les fonctionnaires de l’Etat va décourager le personnel. »
« Il s’agit d’une erreur lourde de la part du ministre de la Fonction publique d’ordonner à ne plus coter « élite » les fonctionnaires de l’Etat. » Déclaration de Polycarpe Nduwayo, spécialiste en gestion des ressources humaines. Ce dernier précise que d’une part globaliser la note va décourager le personnel vaillant et d’autre part, valoriser les effets individuels des travailleurs s’avère un moyen qui accroît le rendement.

Source: RPA

mercredi 29 décembre 2010

Burundi : Amnesty appelle à la mise en place du tribunal spécial et de la CNVR


AMNESTY INTERNATIONAL

Déclaration publique

Index AI : AFR 16/005/2010 – ÉFAI - 28 décembre 2010

Burundi. Toujours pas de justice pour les victimes de massacres

Le gouvernement burundais doit mettre en place le tribunal spécial tant attendu et la Commission nationale pour la vérité et la réconciliation (CNVR) dans le cadre du système judiciaire du pays afin d'amener les responsables présumés d'atteintes aux droits humains commises avant et pendant le conflit armé au Burundi à rendre des comptes.

Plusieurs milliers de Burundais ont été tués au cours de ce conflit, pendant lequel toutes les parties se sont livrées à de graves violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains. L'impunité persiste pour les violations passées. Le gouvernement du Burundi met du temps à honorer l'engagement qu'il a pris de créer la CNVR et le tribunal spécial pour enquêter sur ces crimes et poursuivre en justice leurs responsables présumés.

Il y a 10 ans jour pour jour, le 28 décembre 2000, 21 civils ont été tués lors de l'attaque du bus Titanic Express qui allait de Kigali, la capitale du Rwanda, à Bujumbura, celle du Burundi. Cette attaque a eu lieu à Bujumbura Rural, un ancien bastion du Parti pour la libération du peuple hutu - Forces nationales pour la libération (PALIPEHUTU-FNL), un groupe armé d'opposition de l'époque. Les passagers du bus ont été séparés selon leur origine ethnique. Les Hutus ont été remis en liberté, tandis que les Tutsis et une ressortissante britannique ont été tués. Les autorités burundaises, les sources diplomatiques et certaines organisations internationales ont attribué la responsabilité de cette attaque au PALIPEHUTU-FNL. Celui-ci nie toute implication. Dix ans après, aucune enquête n'a été menée sur les auteurs présumés de ces actes, qui n'ont jamais été traduits en justice.

L'attaque du Titanic Express n'est qu'un des multiples massacres commis au cours de la guerre civile. En 2004, plus de 160 réfugiés congolais ont été tués à Gatumba ; le PALIPEHUTU-FNL a revendiqué la responsabilité de ces homicides. En 2002, environ 200 personnes ont été tuées à Itaba par l'armée burundaise. En 1997, plus de 300 civils ont été tués à Bugendana par le Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD), qui était alors un groupe armé d'opposition. De vastes massacres de civils ont également eu lieu en 1972, 1988 et 1993.

Le gouvernement burundais et les Nations unies négocient depuis 2006 sur les modalités de la mise en place du tribunal spécial et de la CNVR en s'appuyant sur les dispositions de l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation, conclu en 2000. Des consultations nationales menées par le gouvernement, les Nations unies et la société civile en 2009 ont révélé un fort soutien de la population burundaise à ces mécanismes.

Le rapport issu de ces consultations n'a été officiellement présenté au président du Burundi, Pierre Nkurunziza, qu'en novembre 2010. Le délai de présentation de ce document, achevé en 2009, a fait obstacle à la création du tribunal spécial et de la CNVR. Amnesty International appelle le gouvernement burundais à prendre immédiatement des mesures pour mettre en place ces mécanismes d'obligation de rendre des comptes.

L'organisation l'engage également à respecter l'obligation qui lui incombe, en vertu du droit international, de veiller à ce qu'aucune amnistie ne soit accordée pour les crimes relevant du droit international. Certains représentants de l'État se sont déclarés favorables à l'amnistie pour de graves crimes, notamment des cas de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Lors de son discours d'investiture, prononcé en août 2010 à la suite de sa réélection, le président Nkurunziza a exprimé sa volonté de faire avancer la mise en place de la CNVR. L'accord conclu en 2006 entre le PALIPEHUTU-FNL et le gouvernement burundais visait à renommer la CNVR en « Commission pour la vérité, le pardon et la réconciliation ».

Amnesty International prie instamment le gouvernement du Burundi de mettre en place le tribunal spécial et de veiller à ce qu'il ait pour mandat de mener des enquêtes et d'engager des poursuites en toute indépendance sur les graves atteintes aux droits humains qui ont été commises, sans en être saisi au préalable par la CNVR. Des garanties efficaces doivent assurer la participation des victimes, ainsi que des réparations pour celles-ci.

Complément d'information

La guerre civile qui a commencé en 1993 au Burundi opposait à l'origine l'armée dominée par les Tutsis et les groupes armés d'opposition menés par les Hutus. La plupart des principales parties à ce conflit ont signé l'Accord d'Arusha en 2000, à l'issue d'un long processus de paix. Fin 2003, le gouvernement burundais et le CNDD-FDD ont signé un cessez-le-feu et un accord de partage du pouvoir. Le CNDD-FDD a remporté les élections en 2005. En 2004, le Burundi a ratifié le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Le PALIPEHUTU-FNL, dernier groupe armé d'opposition, a signé un accord global de cessez-le-feu avec le gouvernement burundais en septembre 2006. Les termes de cet accord n'ont été pleinement appliqués qu'en 2009, lorsque le PALIPEHUTU-FNL est devenu un parti politique sous le nom de FNL.

L'Accord d'Arusha demandait la création d'une commission judiciaire internationale d'enquête et d'une CNVR. En 2002, l'ancien président du Burundi a écrit au secrétaire général des Nations unies en appuyant les recommandations de l'Accord d'Arusha. En 2004, une commission d'évaluation des Nations unies a proposé la mise en place d'une CNVR et d'un tribunal spécial dans le cadre du système judiciaire burundais afin d'enquêter et, le cas échéant, d'engager des poursuites pour les faits de génocides, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Les Nations unies ont approuvé ces recommandations dans la résolution 1606 du Conseil de sécurité en juin 2005.

En novembre 2007, le gouvernement burundais a signé un accord avec les Nations unies, aux termes duquel il s'est engagé à entreprendre des consultations nationales pour obtenir les avis de la population quant aux modalités de la mise en place de la CNVR et du tribunal spécial. Ces consultations, qui se sont déroulées en 2009, ont été menées par un comité directeur composé de représentants du gouvernement, des Nations unies et de la société civile burundaise. Le président du Burundi s'est rendu disponible pour examiner une copie du rapport issu des consultations en novembre 2010.

L'Accord d'Arusha, signé par la plupart des parties au conflit à l'exception du CNDD-FDD et du PALIPEHUTU-FNL, accordait une « immunité provisoire » pour les « crimes politiques » commis avant cet accord. Des accords conclus par la suite ont étendu l'« immunité provisoire » à d'autres anciens groupes armés d'opposition, ainsi qu'aux forces de sécurité gouvernementales, pour les « crimes politiques » à l'exclusion du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité jusqu'à la création de la CNVR et du tribunal spécial. L'immunité provisoire ne s'applique pas aux crimes commis par aucun groupe après le cessez-le-feu de septembre 2006.

Jusqu'à présent, les négociations entre le gouvernement burundais et les Nations unies n'ont pas abouti à un consensus sur l'indépendance du procureur du tribunal spécial et sur la relation entre la CNVR et le tribunal spécial.


Source: Amnesty International

mardi 28 décembre 2010

Les informations du 28 décembre 2010

Les informations du 28 décembre 2010


Sécurité


Assassinat ce lundi d’un adolescent par des hommes armés dans la commune urbaine de Cibitoke.
Une personne du nom de Dieudonné Bigirimana, âgé d’une vingtaine d’année, a été assassinée par des hommes armés de fusils ce lundi dans la commune urbaine de Cibitoke. Ce jeune, originaire de la province de Muramvya, exerçait le métier de lavage de véhicules et les criminels l’ont abattu alors qu’il se trouvait à son domicile. La population environnante avance l’hypothèse des bandits armés et parlent d’un phénomène lié à la pauvreté qui gangrène la jeunesse en chômage. Le chef du quartier adjoint de la commune Cibitoke interpelle le gouvernement à trouver une occupation à cette jeunesse. La population de cette localité indique en plus qu’il n’y a pas deux semaines, une autre personne avait été tuée de la même manière sur la 12ème avenue de cette commune.


D’énormes dégâts enregistrés après l’averse de cet après-midi en province de Bubanza.
Un enfant de 8 ans a perdu sa vie, 9 personnes blessées dont trois grièvement et environ 70 maisons démolies suite à une forte pluie mêlée de grêle qui s’est abattue sur la province dans l’après-midi de ce lundi. Les autorités administratives demandent l’intervention des bienfaiteurs surtout que ces familles étaient vulnérables.


Politique


Pour l’ancien Président Ndayizeye, les termes négociation ou dialogue importent peu, seule la volonté d’entente entre antagonistes prime.
« Il était grand temps de se défaire des affres de la guerre. » Déclaration de Domitien Ndayizeye, ancien Président du Burundi qui malheureusement déplore la recrudescence de la violence dans ces temps-ci. Pour lui, la sortie de la crise serait facilitée par l’organisation des débats et un dialogue franc entre tous les protagonistes. Et la terminologie importe peu pour la définition accordée à ces débats entre négociation ou dialogue. Seule la volonté d’entente prime sur le tout, a ajouté l’ancien Président de la République. Ce dernier s’est également exprimé sur le fameux contrat de plus de 600 milliards de Fbu conclu entre l’Etat du Burundi et la compagnie californienne. Selon lui, tout mouvement qui engage les fonds publics, même s’il a un caractère militaire, doit être mentionné dans la loi budgétaire et suivre des procédures légales.


Droits de l’homme


Satisfaction de l’APRODH après la libération de 24 détenus politiques ce vendredi à la prison centrale de Mpimba.
24 prisonniers politiques ont été libérés de la prison centrale de Mpimba vendredi de la semaine passée d’après Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH. La plupart d’entre eux avaient été arrêtés au domicile d’Agathon Rwasa où ils étaient massés craignant sa probable arrestation. Le président de l’APRODH se dit satisfait de cette libération et demande aux autorités judiciaires de faire des enquêtes avant d’emprisonner des gens pour éviter de coffrer des innocents. Il souhaite en outre que la justice fasse son travail convenablement pour que les 200 prisonniers politiques qui restent recouvrent la liberté.


Châtiment cruel sur une enfant de 10 ans par son beau-père ce lundi à Gihosha.
Une fillette de 10 ans du nom de Mireille Ntihabose a été brûlée au niveau des mains et du ventre ce lundi par son beau-père du nom de Claude Nahayo dans la commune Gihosha en Mairie de Bujumbura. Ce dernier dit avoir agi de la sorte parce que la mineure lui avait volé 100 Fbu. Ses voisins ont essayé de l’en empêcher mais en vain et l’enfant a été plongé dans le chaudron. L’association de défense des droits des enfants « OIDEB » annonce avoir pris en charge les frais des soins de santé de l’enfant.


Economie


Etat pitoyable de l’Avenue de l’Amitié et celle de la Mission en plein centre ville de Bujumbura.
Les avenues de la Mission et de l’Amitié en plein centre-ville de Bujumbura sont dans un état piteux et déplorable depuis un certain bout de temps. Les usagers de ces routes ne comprennent pas pourquoi cette négligence et demandent la réhabilitation de ces avenues parce qu’ils paient les taxes et impôts. Signalons que ces deux places figurent parmi les lieux les plus fréquentés de la capitale grâce à la présence de plusieurs magasins.


Santé


Equipement et réhabilitation de la clinique de Kigutu à Bururi à la grande satisfaction de la population
La clinique de Kigutu en pleine réhabilitation en commune de Vyanda province de Bururi vient d’être dotée d’une machine de biochimie qui va lui permettre de faire beaucoup d’examens médicaux. Cela a été annoncé par le médecin directeur de cet hôpital qui va bientôt avoir son bloc opératoire et une maternité. La population, qui a beaucoup contribué à la rénovation de cette clinique, se dit très satisfaite du travail des médecins de cet hôpital qui accueille même les personnes vulnérables sans les faire payer. Signalons que madame Pamela Slutz, ambassadrice des Etats-Unis au Burundi participe dans un forum d’amélioration de la santé organisé par les autorités provinciales de Bururi.


Source: RPA