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lundi 19 juillet 2010

Jean Claude KAVUMBAGU encore une fois sous les verrous

Le Directeur de l’Agence de presse à Bujumbura « Net Press » est emprisonné depuis ce samedi 17 juillet dans la prison centrale de Mpimba.
Jean Claude Kavumbagu a été arrêté chez lui par le commissaire de police de la région Ouest David Nikiza qui l’a tout de suite conduit chez le procureur de la république en mairie de Bujumbura Rénovat Tabu.

Le procureur de la république en mairie de Bujumbura a vite décidé de conduire le directeur de l’agence Net Press dans la prison centrale de Mpimba.

Le président de l’Union Burundaise des Journalistes Alexandre Niyungeko déplore la manière dont le président de Net Press a été arrêté.

« Les confrères journalistes ne savent pas jusqu’ici les faits qui sont reprochés à Jean Claude Kavumbagu », affirme Alexandre Niyungeko.

L’Avocat du directeur de Net Press pour sa part indique que le procureur de la république en mairie de Bujumbura a violé certains articles du droit car il n’y avait pas d’indices ou de preuves de culpabilité du directeur de l’Agence Net Press.

« On ne lui a envoyé aucune convocation à laquelle il n’a pas répondu », fait savoir Maître Gabriel Sinarinzi, qui ajoute que les faits sont instantanés.

Selon des sources sûrs, le directeur de l’Agence Net Press est poursuivi pour un article diffusé dans son journal le 12 juillet 2010 qui dénonce l’incapacité de la police nationale du Burundi à pouvoir résister aux menaces des islamistes somaliens Al Shabab.

Jean Claude Kavumbagu a écrit que la police burundaise est dans le banditisme et autres faits de criminalités.



Cet article constitue-t-il une trahison?

Le Burundi, sera-t-il la prochaine cible des Shebbab somaliens?

Kampala, le 12 juillet 2010 (Net Press). Soixante-quatorze morts, c’est le bilan très lourd enregistré cet après midi à Kampala, lorsque hier soir en plaine fête du football, au sein des téléspectateurs qui suivaient en direct la finale de la coupe du monde opposant l’Espagne aux Pays-Bas. Il s’agit de deux explosions qui se sont succédé à quelques minutes d’intervalle, la première dans un restaurant éthiopien et la seconde dans un club de Rugby. Ce bilan pourrait malheureusement s’alourdir, puisque de nombreux blessés graves ont été directement évacués dans les hôpitaux de la capitale ougandaise. Parmi les 74 victimes se trouve un Américain, ce qui a fait réagir dans la même soirée le président américain.

Barack Obama a en effet condamné un acte « ignoble et lâche », en souhaitant que les autorités ougandaises mènent tout de suite des enquêtes pour juger et punir ces criminels. Bien que cet acte terroriste n’ait pas encore été revendiqué, le porte-parole de la police indiquait dès hier soir qu’il privilégiait la piste des milices Shebbab par rapport aux rebelles de la Lord resistance army (Lra) qui lutte en faveur de l’application intégrale des dix commandements du Seigneur.

Les Shebbab sont d’autant plus soupçonnés qu’ils avaient antérieurement menacé de mort les deux pays dont les militaires forment le contingent présent à Mogadiscio, à savoir l’Ouganda et le Burundi. Ils avaient précisé qu’ils effectueraient des attaques sur leurs territoires respectifs. Dès ce lundi matin, l’inquiétude était réelle à Bujumbura et tous ceux qui ont appris ce qui s’est passé hier à Kampala étaient convaincus que si les miliciens Shebbab voulaient tenter « quelque chose » dans notre pays, ils réussiraient avec facilité déconcertante tellement nos forces de défense et de sécurité brillent plus par leur capacité à piller et à tuer leurs compatriotes qu’à défendre notre pays.

Source: Burunditribune

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