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samedi 5 février 2011

Les informations du 4 février 2011

Sécurité
Assassinat d’un homme par balle au quartier Mugoboka à Rohero ce jeudi soir.
Une personne du nom de Rukundo qui accompagnait sa copine a été tuée par balle dans la nuit de ce jeudi vers 20h au quartier Mugoboka dans la commune urbaine de Rohero. Ce crime a été perpétré sur le pont reliant le quartier Mugoboka 1 et Mugoboka 2. Les auteurs de ce crime ont pris le large après avoir commis ce forfait. Signalons qu’à une centaine de mètre du lieu du crime se trouve une position des policiers.

Découverte ce vendredi matin d’un corps sans vie dans le secteur Munyika à Rugombo.
Un cadavre d’un certain Emmanuel Hasabubwenge a été découvert ce vendredi matin dans un canal d’irrigation du secteur Munyika, commune Rugombo. Cet homme était originaire du secteur Samwe de la commune Rugombo. Ceux qui l’on vu pour la dernière fois hier jeudi disent qu’il a quitté le marché de Rugombo vers 18h 30. Son cadavre a été conduit à l’Hôpital de Cibitoke pour autopsie car aucune goutte de sang n’a été découverte sur son corps.

Les bandits armés cherchent à se ravitailler à tout prix auprès de la population de Kanyosha dit rural d‘après plusieurs témoignages.
Les actes des groupes dits bandits armés commencent à être un handicap pour la population de la commune Kanyosha dit rural. Ces groupes commencent à demander des contributions aux agriculteurs et éleveurs dans cette localité. Au secteur de Gisovu, un propriétaire d’un bon champ de banane s’est vu demandé une somme de 2 millions de Fbu par des gens armés à la fin de l’an 2010. Actuellement, il a interrompu ces activités champêtres car le montant est élevé. Mais par après, ces individus se sont mis à cueillir les régimes de ses bananes comme si c’était leur propre champ. Ces informations sont confirmées par l’administration locale et les voisins. Et à Kiyenzi, ceux qui ont bénéficié d’un don de vaches subissent, eux aussi, des pressions comme quoi il faut donner de gré ou de force du lait aux hommes armés. A Kanywanzoka après Kamesa, 50 personnes qui rentraient de Bujumbura sont tombées dans une embuscade de près de 30 hommes armés et ont été dépouillés de tous leurs biens. Un administratif de Gisovu membre du parti CNDD FDD indique qu’à partir de 18h, il faut regagner soit la brousse ou soit sa maison. Les directeurs des écoles, qui avaient des maisons près du lieu de travail, préférèrent passer la nuit à Bujumbura et en plus du ticket de transport qui vaut 3000 Fbu s’ajoute une double ration alimentaire.

Renforcement inhabituel de la vigilance de la police dans certains endroits de la capitale Bujumbura.
Ce vendredi matin, un mouvement inhabituel des policiers a été observé dans la commune urbaine de Bwiza surtout à la deuxième avenue. Les gens qui étaient sur place disent que ces policiers ont procédé à la fouille corporelle et au contrôle des cartes d’identité des passants. Ce mouvement inhabituel s’est manifesté aussi la nuit de ce jeudi dans la plupart des communes de la capitale et surtout au centre ville. Le constat est que même ce matin les policiers sont restés dans certains endroits comme à la Place de l’indépendance et devant certains magasins comme l’Alimentation Dimitri, le Supermarché T2000 etc.… Et à les voir ils étaient aux aguets avec leurs fusils de travail. Pour avoir plus d’explication à ce phénomène, le porte-parole de la police a été contacté mais tous ces téléphones sonnaient mais personne ne décrochait. Affaire à suivre.

Crime horrible à Nyakabiga vendredi dernier.
Allongé sur le lit dans la chambre de réanimation à l’Hôpital Roi Khaled, Didace Bakanibona est couverte de brûlures au troisième degré. Ce jeune homme de 21 ans a été brûlé vif à l’aide de l’eau bouillante, vendredi de la semaine dernière par quelqu’un qui lui devait de l’argent. Ce crime s’est produit dans le quartier Nyakabiga, 1er avenue numéro 11. La victime demande que justice soit faite pour punir l’auteur du crime conformément à l’acte posé.

Politique
ADC-Ikibiri contre le prolongement de la durée des études au niveau de l’école primaire.
Léonce Ngendakumana, président du parti FRODEBU, indique que l’ADC-Ikibiri s’insurge contre la récente réforme envisagée au niveau du primaire. Rappelons que le Gouvernement Nkurunziza veut amener la durée de l’école primaire à 9 ans au lieu de six ans. Pour Léonce Ngendakumana, cette politique n’est pas planifiée ni au niveau du projet de société du parti au pouvoir ni dans le programme électoral de ce parti présidentiel ni dans les programme que le Chef de l’Etat a présenté à l’Assemblée Nationale. Ces partis de l’opposition demandent que cette réforme soit arrêtée car elle n’est pas une urgence. D’après toujours Léonce Ngendakumana, aucun document ne remet en cause l’enseignement primaire de un à six ans. En outre, L’ADC-Ikibiri accuse le Gouvernement Nkurunziza de copier les projets en pratique dans les pays de la Communauté Est Africaine sans toutefois faire des études.

Economie
Doing Business classe le Burundi 181ème sur 183 pays en matière de progrès économiques.
Pas de progrès pour le Burundi en matière d’affaires. Dans un rapport de 2011, Doing Business classe le Burundi 181ème sur 183 pays sur le plan des progrès économiques dont derrière se trouve la République Centre Africaine et le Tchad. Ces chiffres montrent que le Burundi reste derrière les autres pays de la Communauté Est Africaine dont le Rwanda qui a quitté sa 70ème position pour venir à la 58ème place. Le Kenya est 98ème, l’Ouganda et la Tanzanie 128ème, la RD Congo est passée de 179ème à 175ème. Le premier pays qui a connu une avancée économique significatif est le Singapour suivi de la Chine, la Nouvelle Zélande, le Royaume Uni, les Etats-Unis et la liste peut s’allonger selon le classement de Doing Business. Signalons également que quelques pays africains se trouvent dans les 100 premiers notamment l’île Maurice, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Bostwana, le Ghana et la Namibie.

Education
Des bâtiments scolaires, des maisons et des champs ont cédé face à une averse qui s’est abattue à Rugombo ce jeudi.
Deux classes de l’Ecole primaire de Rukana en commune Rugombo ont été démolies hier jeudi suite à des pluies diluviennes. Pas mal de maisons et de champs ont été également endommagés. Bakary Michel, directeur de cet établissement scolaire demande aux bienfaiteurs de leur venir en aide pour reconstruire ces classes qui accueillaient 220 écoliers.

Les places sont largement inférieures par rapport aux enseignants candidats au redéploiement à Gitega.
Dans la province de Gitega, il n’y a que 173 places à l’enseignement au primaire pour 754 enseignants désignés candidats au redéploiement, peut-on lire sur le rapport affiché au bureau de la Direction Provinciale de l’Enseignement « DPE » à Gitega. Pour les 581 enseignants de Gitega restant, leur affectation incombe à la Commission de redéploiement, dit-on à la DPE Gitega. A Karusi, ceux qui doivent être redéployés sont connus ainsi que leurs nouvelles affectations. Ces derniers déplorent néanmoins le fait que leurs syndicats n’ont pas été consultés et que les salaires sont dangereusement très bas.
Le professeur Nicéphore Ndimurukundo, ancien ministre de l’Education conseille au Gouvernement de maintenir la note "élite" et "très bon" pour encourager les bons labeurs.
« La mesure de supprimer la cotation « élite » ou « très bon » chez les fonctionnaires de l’Etat est regrettable », analyse Nicéphore Ndimurukundo, ancien ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation des adultes. Selon lui, il faut donner la note élite à ceux qui le méritent pour leur montrer qu’ils valent quelques choses afin d’encourager ceux qui sont côtés médiocre. Autrement dit, cela serait plutôt un clin d’œil au Gouvernement pour coter même les ministres et les autres hauts responsables au lieu d’appliquer cette mesure qui, selon Nicéphore Ndimurukundo, touchera en premier lieu les enseignants


Source: RPA

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