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vendredi 23 octobre 2009

RSF: Classement mondial 2009 sur la liberté de la presse

Entre crises politiques et violences, les journalistes africains à la merci de l’instabilité du continent.

Le Cône sud rejoint le Nord et l’Amérique centrale plonge

L’autoritarisme empêche l’amélioration de la liberté de la presse en Asie
Le modèle européen ébranlé, la Russie naufragée.Le Maghreb et Moyen-Orient


Un continent encore plus mal noté… avec le plongeon d’Israël



Danemark 0,00
- Finlande 0,00
- Irlande 0,00
- Norvège 0,00
- Suède 0,00
6 Estonie 0,50
7 Pays-Bas 1,00
- Suisse 1,00
9 Islande 2,00
10 Lituanie 2,25
11 Belgique 2,50
- Malte 2,50
13 Autriche 3,00
- Lettonie 3,00
- Nouvelle-Zélande 3,00
16 Australie 3,13
17 Japon 3,25
18 Allemagne 3,50
19 Canada 3,70
20 Etats-Unis (territoire américain) 4,00
- Luxembourg 4,00
- Royaume-Uni 4,00
23 Jamaïque 4,75
24 République Tchèque 5,00
25 Chypre 5,50
- Hongrie 5,50
27 Ghana 6,00
28 Trinidad et Tobago 7,00
29 Uruguay 7,63
30 Costa Rica 8,00
- Mali 8,00
- Portugal 8,00
33 Afrique du Sud 8,50
34 Macédoine 8,75
35 Grèce 9,00
- Namibie 9,00
37 Pologne 9,50
- Slovénie 9,50
39 Bosnie-Herzégovine 10,50
- Chili 10,50
- Guyana 10,50
42 Surinam 10,60
43 France 10,67
44 Cap-Vert 11,00
- Espagne 11,00
- Slovaquie 11,00
47 Argentine 11,33
48 Hong-Kong 11,75
49 Italie 12,14
50 Roumanie 12,50
51 Chypre (partie Nord) 14,00
- Maldives 14,00
- Maurice 14,00
54 Paraguay 14,33
55 Panama 14,50
56 Papouasie Nouvelle Guinée 14,70
57 Burkina Faso 15,00
- Haïti 15,00
59 Taïwan 15,08
60 Koweït 15,25
61 Liban 15,42
62 Botswana 15,50
- Liberia 15,50
- Malawi 15,50
- Serbie 15,50
- Tanzanie 15,50
- Togo 15,50
68 Bulgarie 15,61
69 Corée du Sud 15,67
70 Bouthan 15,75
71 Brésil 15,88
72 Bénin 16,00
- Seychelles 16,00
- Timor-Leste 16,00
75 Kosovo 16,58
76 Nicaragua 16,75
77 Montenegro 17,00
78 Croatie 17,17
79 El Salvador 17,25
80 République centrafricaine 17,75
81 Géorgie 18,83
82 Comores 19,00
- Mozambique 19,00
84 Equateur 20,00
85 Pérou 20,88
86 Emirats arabes unis 21,50
- Ouganda 21,50
88 Albanie 21,75
89 Sénégal 22,00
- Ukraine 22,00
91 Mongolie 23,33
92 Guinée-Bissau 23,50
93 Isarël (territoire israélien) 23,75
94 Qatar 24,00
95 Bolivie 24,17
96 Kenya 25,00
97 Zambie 26,75
98 République dominicaine 26,83
99 Lesotho 27,50
100 Guinée 28,50
- Indonésie 28,50
- Mauritanie 28,50
103 Burundi 29,00
- Côte d’Ivoire 29,00
105 Inde 29,33
106 Guatemala 29,50
- Oman 29,50
108 Etats-Unis (hors territoire américain) 30,00
109 Cameroun 30,50
110 Djibouti 31,00
111 Arménie 31,13
112 Jordanie 31,88
113 Tadjikistan 32,00
114 Moldavie 33,75
115 Sierra Leone 34,00
116 Congo 34,25
117 Cambodge 35,17
118 Népal 35,63
119 Angola 36,50
- Bahreïn 36,50
121 Bangladesh 37,33
122 Philippines 38,25
- Turquie 38,25
124 Venezuela 39,50
125 Kirghizstan 40,00
126 Colombie 40,13
127 Maroc 41,00
128 Honduras 42,00
129 Gabon 43,50
130 Thaïlande 44,00
131 Malaisie 44,25
132 Tchad 44,50
133 Singapour 45,00
134 Madagascar 45,83
135 Nigeria 46,00
136 Zimbabwe 46,50
137 Gambie 48,25
- Mexique 48,25
139 Niger 48,50
140 Ethiopie 49,00
141 Algérie 49,56
142 Kazakhstan 49,67
143 Egypte 51,38
144 Swaziland 52,50
145 Irak 53,30
146 Azerbaïdjan 53,50
- République démocratique du Congo 53,50
148 Soudan 54,00
149 Afghanistan 54,25
150 Israël (hors territoire israélien) 55,50
151 Belarus 59,50
152 Fidji 60,00
153 Russie 60,88
154 Tunisie 61,50
155 Brunei 63,50
156 Libye 64,50
157 Rwanda 64,67
158 Guinée équatoriale 65,50
159 Pakistan 65,67
160 Ouzbékistan 67,67
161 Territoires palestiniens 69,83
162 Sri Lanka 75,00
163 Arabie Saoudite 76,50
164 Somalie 77,50
165 Syrie 78,00
166 Viêt-nam 81,67
167 Yémen 83,38
168 Chine 84,50
169 Laos 92,00
170 Cuba 94,00
171 Birmanie 102,67
172 Iran 104,14
173 Turkménistan 107,00
174 Corée du Nord 112,50
175 Erythrée 115,50

Cette année encore, la Corne de l’Afrique a été la région du continent la plus touchée par les atteintes à la liberté de la presse. L’Erythrée (175e), où aucun média indépendant n’est toléré et où trente journalistes sont emprisonnés, soit autant qu’en Chine ou en Iran, malgré une population infiniment moins nombreuse, se maintient au dernier rang mondial, pour la troisième année de suite. Quant à la Somalie (164e), qui se vide progressivement de ses journalistes, elle est le pays le plus meurtrier du monde pour la presse, avec six professionnels des médias tués entre le 1er janvier et le 4 juillet.

L’année 2009 a confirmé que, dans certains pays africains, la démocratie repose sur des bases solides et que le respect des libertés y est garanti. Dans d’autres pays, en revanche, les crises politiques et l’instabilité ont porté des coups très durs au travail des journalistes et des médias.

A Madagascar (134e) par exemple, qui perd cette année quarante places, les médias ont été pris au piège de l’affrontement entre le président déchu Marc Ravalomanana et le président de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina. Censures, saccages et désinformation ont été à l’origine de la dégringolade de l’île, où un jeune journaliste a été tué alors qu’il couvrait une manifestation populaire. Au Gabon (129e), le black-out médiatique instauré par les autorités sur l’état de santé d’Omar Bongo avant sa mort et le climat délétère entourant l’élection présidentielle du mois d’août ont sapé le travail de la presse. Le Congo (116e) enregistre un recul de vingt-quatre places, principalement en raison de la mort encore mystérieuse du journaliste d’opposition Bruno Jacquet Ossébi et du harcèlement subi par plusieurs correspondants de la presse étrangère lors du scrutin présidentiel du 12 juillet. Enfin, si en Guinée (100e) la situation a pu sembler relativement calme au cours de l’année, les événements tragiques du 28 septembre et les menaces explicites adressées actuellement aux journalistes par les militaires nourrissent de vives préoccupations.

Certaines transitions ont été moins préjudiciables à la liberté de la presse. L’élection du général Mohamed Ould Abdel Aziz en Mauritanie (100e) s’est déroulée sans incident majeur pour la presse, même si l’incarcération d’un directeur de site Internet entache l’image du pays. En Guinée-Bissau (92e), les assassinats du chef d’état-major des forces armées puis du président Joao Bernardo Vieira ont certes entraîné la coupure temporaire de quelques médias et provoqué la fuite de plusieurs journalistes inquiétés, mais le recul reste mesuré.

Les Etats où la violence fait rage stagnent dans le dernier tiers du classement. Le Nigeria (135e) et la République démocratique du Congo (146e) vivent au rythme des agressions et des arrestations arbitraires. A Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, deux journalistes de radio ont été assassinés.

En raison d’un renforcement du contrôle de l’information à l’approche des élections de 2010 - suspension temporaire de médias locaux et internationaux, condamnation de journalistes à des peines de prison -, le Rwanda (157e) n’en finit pas de sombrer. Il vient talonner le "Koweit de l’Afrique", la Guinée équatoriale (158e), où le seul correspondant de la presse étrangère a passé près de quatre mois en prison pour "diffamation"

En Afrique de l’Ouest, Mamadou Tandja et Yahya Jammeh, les chefs d’Etat nigérien et gambien, se sont disputé la plus mauvaise place. Celle-ci revient finalement au Niger (139e), qui perd neuf places, alors que la Gambie (137e) paye, une fois de plus, l’intolérance de son Président, lequel n’a pas hésité à envoyer en prison les six journalistes les plus réputés du pays avant de multiplier les insultes et les provocations publiques à leur égard.

Au Zimbabwe (136e) semble enfin se desserrer l’étau qui pesait sur la presse. L’enlèvement puis l’incarcération scandaleuse, pendant de longues semaines, de l’ancienne journaliste Jestina Mukoko, ternit le tableau, mais l’annonce par le gouvernement d’union nationale, cet été, du retour de la BBC, de CNN et du quotidien indépendant The Daily News est évidemment porteur d’espoir.

Enfin, le peloton de tête reste le même qu’en 2008, avec le Ghana (27e), le Mali (30e), l’Afrique du Sud (33e), la Namibie (35e) ou encore le Cap-Vert (44e) parmi les cinquante premiers pays les plus respectueux de la liberté de la presse. Fort d’une alternance démocratique réussie avec l’élection, en janvier 2009, de John Atta-Mills, successeur de John Kufuor, le Ghana a ravi la première position africaine à la Namibie, où une journaliste sud-africaine a dû passer une nuit en garde à vue avant d’être relâchée contre le paiement de deux cautions.

jeudi 22 octobre 2009

Communiqué de presse: Kampala : le CICR soutient l'initiative de l'Union africaine visant à relever les défis du déplacement interne


Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) déclare que pour pouvoir s'attaquer au problème du déplacement interne, dans toutes ses dimensions, un énorme effort concerté doit être consenti par chaque État et au plan international. L'institution se félicite de l'engagement pris par l'Union africaine d'aborder cette question sur le continent africain en proposant d'adopter le tout premier Traité international sur la protection et l'assistance en faveur des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays.

« Les déplacements internes sont un des défis humanitaires les plus redoutables de notre temps, et personne ne niera que l'Afrique est le continent le plus durement touché en nombre de déplacés internes », a déclaré le président du CICR, Jakob Kellenberger, qui participe au Sommet spécial des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine sur les réfugiés, les rapatriés et les déplacés internes, à Kampala (Ouganda), du 22 au 23 octobre. Le sommet a été convoqué afin de relever le défi du déplacement forcé en Afrique.

Le président dira combien il est important de contribuer à prévenir les déplacements, soulignant que le meilleur moyen d'y parvenir pendant un conflit armé, c'est en respectant et protégeant les civils en toutes circonstances. Il rappellera que le déplacement interne résulte souvent de violations du droit international humanitaire ou du non-respect d’autres normes destinées à protéger la population dans des situations de violence, tel le droit des droits de l’homme.

« Il est essentiel de promouvoir l'autonomie des communautés vulnérables en vue de prévenir les déplacements et, là où cela s'avère nécessaire, il faut améliorer la capacité des communautés à accueillir des déplacés internes en renforçant leur capacité à subvenir à leurs besoins essentiels » a dit M. Kellenberger. « À titre d'exemple, le CICR y contribue en fournissant des semences et des outils, en remettant en service des systèmes d'approvisionnement en eau existants et en fournissant des services vétérinaires. »

Le CICR travaille en partenariat avec des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans plusieurs pays africains. En 2008, le CICR est venu en aide à 2,4 millions de personnes – pour la plupart déplacées, ou membres des communautés d'accueil de personnes déplacées – au Soudan, en Somalie, en Ouganda, au Kenya et en République démocratique du Congo. Dans le monde entier, quelque 3,77 millions de personnes déplacées dans 36 pays au total ont bénéficié des activités humanitaires du CICR.

Le climat politique "dégradé", l'opposition "vivement préoccupée"

Quatre partis d'opposition du Burundi ont exprimé mercredi leur "vive préoccupation" face à la "dégradation" du climat politique orchestrée selon eux "par un système corrompu et impuni".

"Les (quatre) partis politiques expriment leur vive préoccupation face à la dégradation continue du climat politique et sécuritaire orchestré par un système corrompu et impuni", dans un communiqué.

Le texte est signé du Front pour la démocratie au Burundi (Frodebu), de l'Union pour le progrès national (Uprona), de l'ex-rébellion des Forces nationales de libération (FNL) et du Mouvement pour la paix et le développement (MSD).

Il a été publié à l'occasion de la visite lundi et mardi au Burundi du secrétaire général adjoint de l'ONU chargé du département des Affaires politiques, Lynn Pascoe.

Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, veut "torpiller les élections de 2010" en usant notamment de "l'intimidation et de la violence et de la persécution de citoyens (...)", affirment les quatre partis d'opposition.

Selon ce communiqué, le CNDD-FDD utilise "la restriction illégale des activités politiques des autres formations politiques, l'instrumentalisation des services de sécurité et de la justice, la distribution de cartes d'identité aux seuls membres du parti présidentiel (...)".

L'opposition burundaise se dit par ailleurs "préoccupée par la création, la formation et l'encadrement des milices Imbonerakure (ceux qui viennent de loin, en langue locale kirundi), appartenant au CNDD-FDD, qui sèment la terreur et le désordre dans le pays sous couvert des autorités administratives et politiques au pouvoir".

Enfin, ces formations politiques ont dénoncé ce qu'elles estiment être la main mise du parti présidentiel sur les médias publics qui sont devenus aujourd'hui "une chasse gardée du pouvoir".

Des élections générales (présidentielle, législatives et communales au suffrage universel) sont prévues en 2010 au Burundi, qui tente de sortir depuis 2006 de 13 ans de guerre civile.

Source:AFP

mercredi 21 octobre 2009

Commémoration du 16ème anniversaire du "martyr de la démocratie" au Burundi


Les Burundais ont commémoré mercredi dans le recueillement, le 16ème anniversaire de l'assassinat, à l'occasion d'un coup d'Etat militaire, de l'ancien président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye.

L'illustre disparu repose depuis lors au palais du 1er novembre, dans le centre-ville de Bujumbura, où ont eu lieu, en guise de cérémonies commémoratives, des dépôts de gerbes de fleurs par des membres proches de sa famille, ceux du gouvernement et des représentants du corps diplomatique et consulaire, après une messe de requiem en sa mémoire à la cathédrale Regina Mundi de la capitale burundaise.

Le sanglant putsch, de la nuit du 20 au 21 octobre 1993, a également emporté une dizaine de ses proches collaborateurs, dont l'ancien président de l'Assemblée nationale, Pontien Karibwami, son ex-adjoint, Gilles Bimazubute, et d'autres piliers du régime, comme le directeur général de la documentation nationale (service présidentiel du renseignement) à l'époque des faits, Richard Ndikumwami.

Le candidat du Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU) avait pourtant gagné sans équivoque la présidentielle de 1993 sur un score de 64,79% des suffrages exprimés face au président sortant, Pierre Buyoya, de l'Unité pour le progrès national (UPRONA, ex-parti unique, 32,47%) et un outsider d'obédience monarchiste, Pierre Claver Sendegeya (1,44%).

Investi solennellement le 10 juillet 1993, le premier président hutu (ethnie majoritaire au Burundi) démocratiquement élu sera sauvagement assassiné par des bérets rouges de l'armée dominée, à l'époque des faits, par la minorité tutsi, après seulement 102 jours de pouvoir.

Un procès a eu lieu mais n'a permis à ce jour de punir que de simples exécutants du putsch, a-t-on encore déploré impuissant, mercredi, comme à chaque nouvel anniversaire, dans les rangs des compagnons de lutte de feu Ndadaye.

Le coup de force aura pour autre conséquence dramatique des massacres à caractère ethnique ayant fait au moins entre 100.000 et 200.000 morts en trois mois de vacance du pouvoir, selon les estimations des Nations unies.

Par ailleurs, le Burundi n'a pas encore fini de rapatrier les centaines de milliers de ses citoyens qui avaient fui à l'extérieur et à l'intérieur du pays l'insécurité générée par le coup d'Etat.

En outre, il aura fallu 16 ans pour mettre fin à la guerre civile générée par le coup d'Etat à la faveur d'une série de signatures d'accords de cessez-le- feu entre différents régimes qui se sont succédés dans le pays et sept rébellions qui ont, entre temps, pris les armes pour rétablir la démocratie et la justice pour tous au Burundi.

Le retour à une vie démocratique presque normale a eu lieu en 2005 suite aux premières élections générales post-conflit qui ont souri au conseil national pour la défense de la démocratie/forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, ancienne principale rébellion du pays), à peine sortie du maquis.

Les secondes élections générales post-conflit sont prévues dans la première moitié de l'année 2010.

Un journaliste de la radiotélévision nationale craint pour sa sécurité après avoir reçu des menaces anonymes de mort

Journaliste en danger (JED) exprime ses très vives préoccupations sur la situation sécuritaire d’un journaliste de la radiotélévision nationale, contraint de vivre dans la peur, après avoir reçu des menaces anonymes de mort sur son téléphone portable.

JED demande une fois de plus aux autorités congolaises de qui dépend la sécurité des personnes et des biens, de prendre au sérieux des cas de plus en plus nombreux de menaces qui visent les professionnels des médias à Kinshasa et dans certaines provinces du pays, et de tout mettre en œuvre pour retrouver et sanctionner les auteurs de ces menaces.

En effet, le mardi 20 octobre 2009, JED a reçu le témoignage de Alain BAKAJIKA, journaliste et présentateur de l’émission « Droit et information, droit et société » à la RTNC (Radiotélévision nationale congolaise) faisant état de deux appels répétés de menace reçus le dimanche 18 octobre 2009 dans la soirée sur son téléphone portable à partir du numéro 0990952181.

Selon BAKAJIKA, son interlocuteur qui a refusé de se présenter l’a accusé de soutenir le pouvoir en place dans ses émissions, avant de l’avertir qu’il risquait d’être éliminé physiquement.

BAKAJIKA venait de présenter, dans la matinée, une émission consacrée à la vulgarisation de la devise de la RDC « Justice, Paix, Travail » et au cours de laquelle il avait reçu un magistrat, un avocat et un pasteur.

Les trois invités expliquaient aux téléspectateurs qui intervenaient à l’émission par des SMS l’importance de connaître et de mettre en pratique la devise du pays.

Source: JED