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vendredi 21 mai 2010

Un nouveau report des communales : le rendez-vous est fixé pour lundi 24 mai 2010

Le président de la République du Burundi, Pierre NKURUNZIZA, vient de reporter les élections communales pour le lundi, 24 mai, par son décret numero 100/83 signé à parti de NGOZI, son lieu de retranchement préferé durant cette période et province d'origine. Cette décision annule la déclaration du président de la CENI, M. Pierre NDAYICARIYE faite hier soir, appelant les burundais à se rendre aux urnes le dimanche 23 mai. Le décret présidentiel recommande la CENI de passer à son application, et le président de cette dernière, a expliqué lors de l'émission synergie des médias de la mi-journée( journal de 12h30 et 13h de ce vendredi) que la CENI n'avait pris qu'une décision technique, laquelle a été complétée par la décision politique qu'est le décret présidentiel. C’est ce qu’il a appelé ingrédient(akunyu).



Le président de la CENI NDAYICARIYE a tenté de convaincre l’opinion que ces imperfections techniques étaient normales, comparant à une commande de briques de BUKEYE et dans laquelle une fois arrivée à destination, l’on trouve qu’il y a des casses ou des insuffisances en quantité. Quant au nouveau report pour lundi, il a ajouté l’argument que des responsables religieux auraient demandé que le jour de la prière soit préservé. Reconnaissant qu’il y a eu retard dans l’organisation de ce scrutin, NDAYICARIYE, a toutefois jugé prudent de repousser ces élections pour que tous les partenaires puissent être satisfaits. Il a également démenti que la commande des cartes d’électeurs et bulletins de vote aurait été confiée à la société ougandaise PICFARE. C’est une société sud-africaine dont il n’a pas révélé le nom qui a été désigné fournisseur. Dans la foulée de cette décision présidentielle, le ministre de l'intérieur Edouard Nduwimana a appelé la population à répondre massivement à ce nouvel appel du chef de l'Etat. Le ministre Nduwimana semble toutefois minimiser l'ampleur de ce problème technique que selon lui, des politiciens ont commencé à exploiter.



Les médias coalisés en synergie des médias rélèvent des irréguralités et des inquiétudes. A Ruyigi, la population notamment de GISURU s'etait déjà présentée sur les lieux de votes ce matin. Il y en a qui disent qu'ils n'ont de postes de radios et ajoutent que le message du report a été diffusé tardivement. Cette situation de sous information est aussu connu par la population de Budahunga en province de Kirundo qui s'est présentée très tôt le matin sur les lieux de vote, et même des responsables des bureaux de vote n'en étaient pas informés. Au point de vue logistique, bon nombre de bureaux de votes n’étaient pas encore dotés ce matin de materiels nécessaires dans beaucoup de localités. Au sud du pays dans la commune de Rumonge par exemple, 177000 cartes des partis manquent por les 14 partis candidats à la compétition, pendant que les agents de la CECI Rumonge déploraient toujours le manque de moyens de déplacement pour le transport du matériel lourd jusqu’aux bureaux de vote ruraux. Dans la province de Kayanza, seul le parti Frodebu-Nyakuri de Minani avait ses cartes pour électeurs en surplus, au moment où d’autres en connaissent une insuffisance criante, rapporte la synergie des médias.



A Muyinga, le même problème a été diagnostiqué. Seules les cartes du parti MSD étaient au complet contrairement à certains autres qui n’avaient aucune carte. Des inquiétudes ne manquent non plus quant à la sécurité, indiquent les journalistes de la synergie des médias. Dans la province de Makamba, la distribution des armes dans laquelle serait impliqué le commissaire de la Police de sécurité publique se fait toujours des échos. Une partie de la population de Makamba a passé la nuit en déhors de ses maisons par peur qu’elle soit surprise de le sommeil. En province de Kirundo, des élèves du Lycée Kirundo ont eux aussi passé une nuit blanche par crainte d’éventuels affrontements. L’intimidation entreprise depuis bien avant la campagne continue dans les communes de Bwambarangwe et Bugabira, et là aussi, la synergie des médias parle des agents de la Police nationale et de l’administration accusés. En province de Karusi également, une permanence du CNDD-FDD de Karuri a été incendiée la nuit dernière par des gens non encore identifiés, mais la synergie des médias révele que le président provincial du MSD et quatre membres du FNL ont été déjà arrêtés par la police.

Source: Burundibwiza

Déclaration des organisations de la société civile burundaise sur la décision d’annulation de l’agrément de la Représentante de HRW

Le Gouvernement du Burundi vient de prendre la décision d’expulser la représentante de l’organisation Human Rights Watch(HRW) ce mardi 18 mai 2010.

La décision est motivée par la publication par Human Rights Watch d’un rapport sur les violences politiques impunies au Burundi dont le résumé a été rendu public le 14 mai 2010 par Madame Neela Goshal, Représentante de cette organisation au Burundi.

Dans la correspondance remise à la Neela Goshal, signée par le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération en date du 18 mai 2010, portant annulation de son agrément comme Représentante de Human Rights Watch au Burundi, aucune contradiction, contre-vérité ou mensonge n’est relevée par le Gouvernement sur les faits rapportés par l’organisation.

Les allégations répertoriées dans ladite correspondance par le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération portent généralement sur des actions positives que le Gouvernement aurait entreprises mais qui n’auraient pas été mentionnées dans ledit rapport et sur les prises de position découlant des violations des droits de la personne documentées par l’organisation.

Après avoir analysé les motivations de cette décision et sa portée sur la protection des droits de la personne humaine au Burundi, les organisations signataires de cette déclaration :

- considèrent que le rapport de Human Rights Watch dont question répond aux normes classiques de rédaction des rapports sur les violations des droits de l’homme en ce sens que les faits rapportés sont vérifiables et qu’ils n’ont pas encore fait l’objet de démenti du Gouvernement ;

- regrettent l’attitude du Gouvernement de rejeter en bloc le contenu de tout le rapport au lieu de prendre l’engagement de vérifier et de rétablir la situation conformément à ses engagements nationaux et internationaux en matière de protection des droits de la personne humaine ;

- considèrent en outre que cette décision est une forme d’intimidation à l’endroit de tous les autres défenseurs des droits de l’homme dont les rapports ne diffèrent en rien tant dans la forme que dans le fond, de style des rapports de Human Rights Watch ;

- condamnent par conséquent, avec fermeté, l’expulsion de la Représentante de Human Rights Watch du Burundi sans raisons valables justifiant une telle grave décision qui ternit l’image du Burundi dans le concert des Nations.

Pour toutes ces raisons, les organisations signataires de la présente déclaration recommandent :

au Gouvernement :

- de respecter ses engagements nationaux et internationaux en matière de protection des droits de la personne ;
- de Procéder à la levée sans condition de la mesure portant expulsion de la représentante de Human Rights Watch au Burundi ;

- de garantir l’exercice des droits et libertés publiques en mettant fin aux menaces qui pèsent sur les défenseurs des droits humains au Burundi.

à la Société Civile Burundaise :

- de continuer à manifester sa solidarité avec la représentante de Human Rights Watch les prestations étaient hautement appréciées par la famille des défenseurs des droits de l’homme au Burundi ;

- de rester vigilants pour la défense des droits de l’homme et de ne pas se décourager face aux actes d’intimidations de quelque nature que soit.

à la Communauté Internationale :

- d’user de son influence pour amener le Gouvernement du Burundi à respecter ses engagements en rapport avec les droits de la personne humaine.

Les 11 organisations signataires de la présente déclaration sont :

- Le forum pour le renforcement de la société civile(FORSC)
- Action des chrétiens pour l’abolition de la torture(ACAT)
- Confédération des syndicats du Burundi(COSYBU)
- Ligue burundaise des droits de l’homme ITEKA
- Association pour la défense des droits de la femme(ADDF)
- Coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME)
- Coalition burundaise pour la cour pénale(CBCP)
- Observatoire de l’action gouvernementale(OAG)
- Collectif des associations féminines et ONGs du Burundi(CAFOB)
- APRODH
- Observatoire de lutte contre la corruption, les malversations économiques(OLUCOME)

Communiqué de la CENI

Les élections sont reportées en raison des problèmes relatifs aux bulletins :

* Les bulletins de vote ont été livrés en quantité insuffisante pour les partis politiques et les indépendants. La commande a été faite et livrée à la CENI mais les chiffres émargés sur les cartons ne correspondent pas aux quantités empaquetées.

* Confusion dans la production et l'emballage des bulletins de vote. Le cas du Frodebu Sahwanya et du Frodebu Sahwanya Nyakuri, iragi rya Ndadaye. Ce qui a occasionné un surnombre chez les uns et un déficit chez les autres.

* Le report de 2 jours va permettre à la CENI de préparer les quantités ajustées des bulletins de vote nécessaires et pour acheminer dans les différents centre de bureau de vote.

Durant cette période de repos, la distribution des cartes se poursuivra jusqu' au samedi à 17 heures.

La CENI demande à la population de garder son calme.

mercredi 19 mai 2010

Le Burundi ordonne l’expulsion de la représentante de Human Rights Watch

Le gouvernement burundais a retiré son accréditation à la représentante locale de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) et ordonné son départ du pays d’ici le 5 juin, selon un courrier officiel dont l’AFP a eu connaissance.

"Comme ce n’est pas la première fois que vous affichez des attitudes de nature à porter préjudice aux institutions gouvernementales, le gouvernement se voit dans l’obligation d’annuler l’agrément qu’il vous a accordé", indique une lettre adressée à Neela Ghoshal, correspondante d’HRW à Bujumbura.

Daté du 18 mai, ce courrier est signé du ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale, Augustin Nsanze.

"Vous êtes priée en conséquence d’arrêter vos activités dès le mardi 18 mai et de quitter définitivement le Burundi le 5 juin 2010 à 18 heures au plus tard", précise le document.

De nationalité américaine, Neela Ghoshal travaillait au Burundi depuis trois ans et avait rédigé plusieurs rapports sur la situation politique et les violations des droits de l’homme dans le pays, où une série d’élection locales et nationales débutent vendredi.

Publié le 14 mai dernier, le dernier rapport d’HRW demandait au gouvernement de lutter contre les violences politiques, en augmentation à l’approche des élections.

Il décrivait de nombreux incidents, impliquant le parti au pouvoir, l’ex-rébellion hutu du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD), et son adversaire des Forces nationales de libération (FNL), autre ancien mouvement rebelle.

Ce "rapport omet sciemment tout le travail du ministère de l’Intérieur pour interdire aux groupes de jeunes de détourner le sport à des fins politiques, (...) prétend que la population a peur des élections de 2010 et accuse le parti au pouvoir de vouloir s’y maintenir", estime dans son courrier le ministre Nsanze.

Celui-ci accuse la chercheuse d’HRW de "passer sous silence toutes les dispositions nécessaires prises par le gouvernement pour que les élections soient transparentes".

Le rapport se concentre sur des événements "qui se sont déroulés en janvier 2010, comme si entre-temps il n’y avait eu aucune évolution", ajoute également le gouvernement.

Source: AFP

La paix à l'épreuve des urnes au Burundi

Le Burundi entame vendredi, avec la désignation de conseillers communaux, un marathon électoral qui durera jusqu'à la fin de l'été et mettra à l'épreuve la fragile paix dans ce petit pays d'Afrique centrale ruiné par treize ans de guerre civile.

Quelque 3,5 millions d'électeurs sont appelés à désigner près de 2 000 conseillers dans les 129 communes du pays, dont la population estimée à 8,5 millions est à 85 pc hutu. Les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 06H00 locale et fermeront à 16H00, et les résultats devraient être connus samedi ou dimanche.

La saison électorale connaîtra son point d'orgue avec le scrutin présidentielle du 28 juin.

La campagne pour les communales s'est terminée mardi après quatorze jours d'intenses activités partisanes, marquées par des affrontements entre groupes de jeunes et des accusations d'assassinats ciblés entre partis.

Cette première étape électorale a déjà pris des allures de course présidentielle, avec les principaux responsables burundais, le président Pierre Nkurunziza en tête, multipliant les meetings aux quatre coins du pays.

La bataille fait rage entre les principaux partis, majoritairement hutu, en compétition pour récupérer leur électorat, et tous convaincus de leur victoire.

Le principal parti tutsi, l'Union pour le progrès national (Uprona), tentera pour sa part de rester le parti numéro un de la minorité tutsi et de conserver ainsi le poste de vice-président qui devrait revenir à un parti tutsi.

La Constitution du Burundi prévoit que le gouvernement et le Parlement sont composés de 60% de Hutu et de 40% de Tutsi, tandis que la police et l'armée sont paritaires.

« La perspective d'une bataille électorale entre groupes politiques rivaux cherchant à gagner le soutien des électeurs hutu pourrait miner l'expérience démocratique burundaise et pousser certains ex-combattants à se battre de nouveau, anéantissant ainsi les acquis récent du processus de paix », mettait en garde récemment le centre de réflexion International Crisis Group.

Le Burundi a basculé dans une guerre civile particulièrement brutale (300 000 morts) en 1993, après l'assassinat par l'armée, alors dominée par la minorité tutsi, du premier président démocratiquement élu, le hutu Melchior Ndadaye.

La signature d'un accord de paix en 2000 a permis l'élection en 2005 de l'actuel chef de l'État par l'Assemblée nationale et le Sénat.

La guerre a ravagé le pays, l'un des plus densément peuplés du continent avec 300 habitants au km2 : 68% de la population vit sous le seuil de pauvreté contre 37% en 1993. La pression sur la terre crée une situation potentiellement explosive, avec une croissance démographique très importante (+3,8% en 2007), le rapatriement depuis 2002 d'un demi-million de réfugiés et la dépendance de 90 pc de la population sur l'agriculture de subsistance.

Le président Nkurunziza, 45 ans, et son parti le Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), entendent capitaliser sur les acquis du premier quinquennat : gratuité de l'école primaire, des soins pour les enfants de moins de cinq ans et des frais d'accouchement.

L'un de ses principaux opposants, l'ex-chef rebelle Agathon Rwasa des Forces nouvelles de libération (FNL) dénonce pour sa part « le bilan largement négatif du parti au pouvoir », pointant notamment les nombreux cas de violation des droits de l'homme et la corruption qui s'est généralisée.

L'Union européenne a déployé sur place la principale mission d'observation électorale, composée de quelque 110 personnes. Pour limiter les pressions sur les électeurs, deux urnes seront installées dans les 7 000 bureaux de vote : l'une pour voter, la seconde pour jeter les bulletins non utilisés.

Source: AFP

Actualité burundaise du 18 mai 2010

● Sécurité

- Un plan de déstabilisation des élections vient d’être révélé par les medias travaillant au Burundi. Mpawenimana Pascal est l’un des membres du parti au pouvoir qui vient de libérer cette information aux médias. Il dit avoir reçu, en compagnie des autres jeunes Imbonerakure l’ordre de lancer des grenades au tour de 10 heures du matin pendant que les membres du parti au pouvoir auraient terminé de voter. Selon Mpawenimana un certain Gérard – un ancien du FNl qui se serait converti au parti présidentiel Cndd-Fdd et ancien policier chassé de son service suite à un vol de motos - a été récupéré par la documentation nationale (services secrets) qui l’utiliserait comme agent formateur pour ceux qui sont chargés de perturber les élections.

Ce Gérard, continue Mpawenimana, se rendait à Bujumbura pour rencontrer les grands planificateurs de ce plan macabre. De retour, souligne-t-il, il donnait aux jeunes Imbonerakure, des ordres en provenance des hauts cadres de la documentation et membres du parti présidentiel Cndd-Fdd. Mpawenimana dit avoir décidé de rompre avec ce groupe de criminels car, souligne-t-il, ce sont des vies innocentes qui allaient y périr et il dit avoir peur de causer l’insécurité dans la province où vivent ses parents et autres parentés. Cependant, il dit avoir peur et demande d’être protégé par les forces de l’ordre suite aux menaces de mort qui pèsent déjà contre lui. (Rpa/Isanganiro)

- Une personne a été tuée ce samedi 15 mai en commune Rugombo, de la province Cibitoke. Selon des sources sur place, il s’agit d’un vieux de 65 ans dénommé Adrien Barakevya. Les mobiles de son assassinat restent cependant inconnus. Un autre vieux du nom de Rugajo de la commune Mugina a été attaqué la même nuit de samedi. Cependant, les malfaiteurs n’ont pas réussi à éliminer leur cible. (Abp)

● Politique

Les partis politiques ont clôturé ce mardi la campagne électorale pour les élections communales de ce vendredi 21 mai.

- Le parti Cndd du député Nyangoma avait organisé un meeting de clôture dans la commune urbaine de Buyenzi. Après la présentation des candidats aux élections communales de cette commune, la représentante du parti Cndd dans cette partie de la mairie de Bujumbura, a promis qu’une fois le Cndd élu dans la commune de Buyenzi, des écoles de métiers seront ouvertes pour les mécaniciens qui veulent perfectionner leur métier. Prenant la parole, le président du Cndd, le député Nyangoma Léonard a regretté les 5 ans que le pays vient de passer sous la direction du président actuel Nkurunziza. Rien n’a été fait sauf la dilapidation du trésor publique, a conclu le candidat du parti Cndd pour les prochaines présidentielles. (Rtnb/Isanganiro)

- Le parti FNL avait organisé un meeting de fin de campagne dans la commune urbaine de Kabondo. S’adressant à une foule des fidèles et sympathisants, Rwasa Agathon, président et candidat de ce parti, a dénoncé l’insécurité qui ne cesse de monter dans le pays, accusant certains agents de la documentation d’être derrière ces cas d’assassinat. Il a demandé aux personnes présentes dans cette réunion de voter pour le Fnl dans le but de mettre à terme l’anarchie qui caractérise les instances actuelles. (Rtnb/Isanganiro)

- Le parti Uprona avait organisé un meeting dans la commune de Nyakabiga ainsi que le parti Msd. Après un long défilé dudit parti, entamée sur la place de l’indépendance au centre ville, les membres de ce parti se sont rencontrés dans la commune urbaine de Nyakabiga où le premier vice-président de la République a demandé à la population de voter pour le parti Uprona dans le but de restaurer la sécurité et la paix dans le pays (Rtnb/Isanganiro).

- Le parti Adr a tenu son meeting électoral dimanche 16 mai en commune urbaine de Nyakabiga, commune natale de sa présidente Alice Nzomukunda. Elle a invité la population de Nyakabiga à voter massivement pour l’Adr lors des prochaines communales pour une saine justice et une bonne gouvernance. "Si vous voulez que vous ayez la justice et la bonne gouvernance, votez pour ADR, un parti avec des leaders aux mains propres". L’ex-deuxième vice-président de la République et ex-premier vice-présidente de l’Assemblée nationale en a profité pour présenter les candidats qui sont dans la compétition au conseil communal en commune urbaine Nyakabiga et dont elle est tête de liste. (Rtnb)

- Le ministre de l’intérieur vient de condamner les propos divisionnistes lancés par le porte-parole du parti FNL-Iragi rya Gahutu au cours de la campagne à Mutambara en commune Rumonge dans la province Bururi, au Sud du Burundi. Edouard Nduwimana demande à la Ceni de prendre des sanctions à l’endroit de Pasteur Habimana qui violé la loi électorale. (Rtnb/Isanganiro/Bonesha)

- Le parti Msd se dit prêt à traduire le gouvernement burundais en général et le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza en particulier devant la Justice. Alexis Sinduhije l’a déclaré le samedi 15 mai pendant la campagne en commune Kayokwe de la province Mwaro. Pour Alexis Sinduhije, les crimes commis par les hommes en uniformes policières sont à la charge du chef de l’Etat qui est en mesure de les arrêter lui-même. Il dit que le président est complice suite à son silence et son inaction devant ces meurtres ciblés des membres des partis de l’opposition.

● Médias

- Un journaliste de la Rpa a été malmené par un cadre du ministère des finances. Florine Mukeshimana affirme qu’elle avait rendez-vous avec un certain Paul Ndereyimana pour les investigations qu’elle menait sur la pénurie des plaques d’immatriculation Ce cadre lui a demandé les raisons de son travail sur ces plaques avant de la menacer comme quoi "elle verra" une fois dévoiler ce qui entoure la question des recettes des plaques d’immatriculation des véhicules au ministère des finances. Au lieu d’avoir des informations sur le dossier, elle a été intimidée par Paul Ndereyimana qui lui demandait de cesser les enquêtes.

Le président de l’Union burundaise des journalistes se dit inquiet par ce comportement d’un haut responsable ministériel. Alexandre Niyungeko a rappelé que le journaliste ne doit révéler la source d’information en cours d’investigation. Des sources du ministère du commerce disent que ce dossier est brûlant à voir comment les autorités dudit ministère cachent des réalités au tour de ce dossier. (Rpa/Bonesha)

mardi 18 mai 2010

Un journaliste de la RPA malmené et intimidé.

Un journaliste de la Radio Publique Africaine (RPA) a été malmené par un cadre du ministère des finances.

Florine Mukeshimana affirme qu’il a été reçu par un certain Paul Ndereyimana pour les investigations qu’elle menait en rapport avec les plaques d’immatriculations des véhicules.



Ce cadre lui a demandé les raisons de son travail sur ces plaques avant de la menacer « qu’elle verra » une fois dévoiler ce qui entoure la question des recettes des plaques d’immatriculation des véhicules au ministère des finances.



Le journaliste de la RPA qui a décidé de le révéler sur des médias ce lundi 17 mai 2010 précise également qu’elle a même reçu des coups de téléphones de la part de Paul Ndereyimana lui demandant de cesser son investigation si elle ne veut pas perdre sa vie.



Le président de l’Union Burundaise des journalistes se dit inquiété par ce comportement d’un si haut responsable.



Alexandre Niyungeko affirme que le journaliste ne doit révéler la source d’information pour l’investigation qu’il mène.



Il demande plutôt aux responsables administratifs au haut niveau de rappeler à leurs subalternes qu’ils sont des personnalités publiques et qu’ils ont le devoir d’informer la population sur ce qui se déroulent dans leurs institutions respectives.



Le marché des plaques d’immatriculation pour tous les véhicules a été toujours dénoncé par la Radio Publique Africaine de contenir beaucoup d’irrégularité.



Pour le moment, le processus d’immatriculation des véhicules a été momentanément suspendu pour manque de matériel y relatif, selon des sources du ministère des finances.



Le gouvernement burundais avait même prévu un certain pourcentage de recettes de ces plaques dans son budget annuel pour l’exercice 2010.