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samedi 26 septembre 2009

Rencontre tripartite sur la force de paix de l'UA en Somalie

Les ministres de la Défense de l'Ouganda, du Burundi et de la Somalie sont réunis depuis jeudi à Kampala pour discuter de la situation de la force de paix de l'Union africaine (UA) en Somalie, a-t-on appris de sources concordantes.

Le ministre de la Défense ougandais Crispus Kiyonga "a rencontré ses homologues du Burundi, de la Somalie et des responsables de l'UA", a indiqué jeudi à l'AFP le porte-parole de l'armée ougandaise, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye.

"La sécurité en Somalie est le principal sujet de cette rencontre (...)", a précisé le porte-parole.

La rencontre se déroule dans la plus grande discrétion et se poursuivait vendredi matin. Le lieu des discussions est gardé secret.

Selon un haut-responsable militaire ougandais, les chefs d'état-major des trois pays y participent au côté de leur ministre respectif. Cette réunion intervient une semaine après un double-attentat suicide à la voiture piégée contre le siège de l'Amisom à Mogadiscio. Revendiqué par les insurgés islamistes shebab, l'attaque avait fait 21 morts, dont 17 soldats de l'Amisom, et parmi eux le numéro deux de la force, un général burundais.

Les insurgés ont depuis lors appelé à de nouvelles attaques contre la force de paix africaine, prise à partie presque quotidiennement dans les rues de la capitale somalienne.

Le Burundi et l'Ouganda sont les seuls pays à contribuer à l'Amisom, qui totalise 5.000 hommes, loin des 8.000 promis lors de son lancement en mars 2007. Bujumbura et Kampala demandent aujourd'hui, avec l'UA, un renforcement du mandat de la force.

Source: AFP

vendredi 25 septembre 2009

4,4 millions d'euros pour compenser les pertes de recettes

Une aide financière de 4,4 millions d'euros sera accordée au Burundi en guise de compensation des pertes subies au niveau des recettes douanières, depuis l'adhésion du pays au marché commun de l'Afrique australe et orientale (COMESA) et à la Communauté est-africaine de libre échange (CEA).

Selon la ministre burundaise des Finances, Clotilde Nizigama, l'adoption du Tarif extérieur commun était la condition exigée pour que le Burundi puisse prétendre à une première tranche de la compensation, qui provient d'un appui financier de l'Union européenne (UE) à ces ensembles régionaux.

La seconde tranche sera débloquée dès la satisfaction des autres conditions d'adhésion complète à ces deux regroupements régionaux.

Source: Les Afriques



lundi 21 septembre 2009

Somalie: "le moment est venu de revoir le mandat de l’Amisom", estime l’UA



BUJUMBURA — Le représentant de l’Union africaine (UA) en Somalie, Nicolas Bwakira, a appelé dimanche à Bujumbura à la révision du mandat de la force de paix de l’UA en Somalie (Amisom), au cours de l’inhumation de douze soldats burundais tués dans ce pays dans un attentat jeudi.


"Le moment est venu de revoir le mandat de l’Amisom pour nous donner la force d’agir quand c’est nécessaire et comme il faut", a lancé Nicolas Bwakira, lui-même Burundais, dans un discours prononcé au moment de l’inhumation.

Les obsèques des douze soldats, dont le numéro deux de l’Amisom, le général burundais Juvénal Niyonguruza, se sont déroulées dimanche dans le cimetière de Mpanda (12 km au nord de Bujumbura), devant des milliers de personnes, dont le premier-vice président burundais.

"La mort du général Niyonguruza et de ses compagnons ne nous découragent pas. Les soldats burundais sont aujourd’hui en Somalie et ils ne quitteront pas ce pays avant d’avoir rempli leur mission avec l’aide de la communauté internationale, de l’ONU et de l’Union africaine", a martelé le premier-vice président, Yves Sahinguvu.

"Nous demandons aujourd’hui plus de matériels, plus de moyens financiers, des renforts, et un mandat renforcé qui donne le droit à nos troupes d’exercer un droit de poursuite si c’est nécessaire", a-t-il ajouté.

Samedi, plusieurs partis de l’opposition au Burundi avaient réclamé le retour des soldats engagés dans l’Amisom, alors que la veille, le gouvernement avait décrété un deuil national de cinq jours tout réaffirmant sa détermination à "soutenir la paix" dans ce pays.

Le Burundi et l’Ouganda sont les seuls pays à contribuer à l’Amisom, qui totalise 5.000 hommes, loin des 8.000 promis lors de son lancement en mars 2007.

Vingt-neuf soldats burundais ont été tués en Somalie depuis leur déploiement dans ce pays en 2007. En février, onze d’entre eux avaient péri dans un attentat-suicide contre leur camp à Mogadiscio.

Source: Afp.

La communauté musulmane rompt le jeûne sur fond de vives tensions

Ce dimanche 20/09/2009, le monde musulman en général et burundais en
particulier avait fêté la fin du mois sacré de jeûne (ramadhan). Au
Burundi, cette fête avait un trait particulier car pour la première
fois de l’histoire, les autorités qui ont été imposées par force à la
tête de cette communauté par le Sénateur Mohammed Rukara n’ont pas
prêché la prière de ce jour du fait du refus catégorique des musulmans
burundais de cautionner les erreurs de ce Sénateur et vice président
du Conseil des sages du parti au pouvoir.
Les faits remontent du jour où l’ancien Amir Sheikh Issa Kirungi a été
obligé de quitter la tête de la Communauté Islamique du Burundi
(COMIBU) suite au menace profilée par le Sénateur ci-haut cité et de
ce fait imposé l’homme du parti au pouvoir le Sheikh Sadiki Kajandi et
qui siège au Conseil de sécurité du Burundi avec le Président
Nkurunziza.
Après avoir constaté les tensions qui règnent dans la communauté, le
Mufti Musakare et l’Amir Sadiki se sont rétractés et mettre là où la
majorité des musulmans converge c’est-à-dire les laisser choisir ceux
qui doivent diriger leurs prières d’Id-El-Fitr.
A vrai dire, la rédaction salue le courage de ces deux personnalités
malgré leur imperfection mais en même temps fustige le comportement de
celui qui les a mis par force à la tête de la communauté le Sénateur
Rukara qui lui s’est refugié aux enceintes de l’école Etalibu pour
mener cette prière avec le peu de gens qui lui reste avant le vrai
changement qui va s’opérer au sein de cette communauté dans les jours
à venir.

Source: Burundibwiza