« Les Consultations Nationales ne sont pas les Consultations électorales »
Les consultations nationales sur la justice de transition au Burundi, commencent le 6 juillet et s’achèvent en décembre 2009. Cette annonce a été faite par le Président du CPT, M. Festus NTANYUNGU, dans une conférence de Presse que le CPT a animée ce vendredi 26 juin 2009 à l’Hôtel Sun Safari.
Environ 6000 personnes seront consultées lors de ces opérations. Selon Mme Françoise NGENDAHAYO représentant le gouvernement dans le CPT, les critères principaux des personnes consultées, concernent avant tout les victimes. Ensuite l’approche genre et ethnique ainsi que la connaissance de l’histoire du Burundi constituent un autre aspect des critères. Ainsi, les victimes, les personnes déplacées, rapatriés, veufs, veuves, orphelins, combattants, magistrats, militaires, …, telles sont les différentes catégories des personnes concernées par ces opérations.
Pour que ces consultations nationales se déroulent dans des conditions maximales qui garantissent la crédibilité et la neutralité dans le respect des règles démocratiques et des normes et des principes droits de l’homme mais aussi pour que ces consultations ne soient pas une parodie des consultations, la plupart de ces activités préparatoires ont été confiées à un cabinet d’experts, suite à un appel d’offre international lancé par le PNUD.
Il convient également de signaler que la mixité des assistants de terrain constitue une autre garantie de leur réussite tenant compte de la situation sociopolitique du pays. Ainsi, il y a au total 33 assistants de terrain dont 11 Hutus, 11 Tutsis et 11 femmes.
Selon Alpha FALL, représentant les N-U au sein du CPT, les consultations nationales ne sont pas des consultations électorales. La différence fondamentale réside au niveau de la médiatisation des ces deux opérations. Tandis que les résultats des élections sont diffusés aux comptes gouttes par les médias, certains entretiens des consultations nationales seront tenus à huis clos pour des raisons de confidentialités et de protection des témoins. Cela permettra aux assistants de terrain de récolter le maximum d’informations dont ils auront besoin d’une part et d’autre ces personnes seront placées hors à tout état de manipulation a-t-il souligné. D’autres résultats seront rapporté par le CPT à travers les conférences de Presse ou autres moyens de diffusion a ajouté M. NTANYUNGU.
Par ailleurs, certains journalistes ont présenté des inquiétudes par rapport à la tenue de ces consultations qui pourraient être récupérées par certains politiciens à des fins politiques surtout avec un état de précampagne qui s’observe dans différents coins du pays . Ces opérations n’ont rien avoir avec les élections de 2010 surtout qu’elles vont prendre fin avant même le début de l’année 2010 a répondu M. NTANYUNGU. C’est une simple enquête sociologique qui n’empêchera pas à la population de vaquer à ses activités quotidiennes. Une confusion entre le rôle du CPT et celui de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) est à éviter a-t-il martelé. Le rôle du CPT est de préparer le terrain pour la CVR. Aucun signe ne montre jusque là un problème lié à ces consultations a ajouté Mme Françoise NGENDAHAYO, vice-président du CPT.
En somme, l’objectif des consultations nationales est d’arriver à comprendre comment la population perçoit la vérité et la justice dans le processus de réconciliation et de lutte cotre l’impunité, comment elle envisage faire face à leur passé douloureux, comment elle formule ses propositions pour asseoir une paix sociale durable.
Signalons que pour la première fois le Burundi va pouvoir tirer les potentialités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans ce d’enquête sociologique avec la participation de la diaspora à travers l’internet.
Environ 6000 personnes seront consultées lors de ces opérations. Selon Mme Françoise NGENDAHAYO représentant le gouvernement dans le CPT, les critères principaux des personnes consultées, concernent avant tout les victimes. Ensuite l’approche genre et ethnique ainsi que la connaissance de l’histoire du Burundi constituent un autre aspect des critères. Ainsi, les victimes, les personnes déplacées, rapatriés, veufs, veuves, orphelins, combattants, magistrats, militaires, …, telles sont les différentes catégories des personnes concernées par ces opérations.
Pour que ces consultations nationales se déroulent dans des conditions maximales qui garantissent la crédibilité et la neutralité dans le respect des règles démocratiques et des normes et des principes droits de l’homme mais aussi pour que ces consultations ne soient pas une parodie des consultations, la plupart de ces activités préparatoires ont été confiées à un cabinet d’experts, suite à un appel d’offre international lancé par le PNUD.
Il convient également de signaler que la mixité des assistants de terrain constitue une autre garantie de leur réussite tenant compte de la situation sociopolitique du pays. Ainsi, il y a au total 33 assistants de terrain dont 11 Hutus, 11 Tutsis et 11 femmes.
Selon Alpha FALL, représentant les N-U au sein du CPT, les consultations nationales ne sont pas des consultations électorales. La différence fondamentale réside au niveau de la médiatisation des ces deux opérations. Tandis que les résultats des élections sont diffusés aux comptes gouttes par les médias, certains entretiens des consultations nationales seront tenus à huis clos pour des raisons de confidentialités et de protection des témoins. Cela permettra aux assistants de terrain de récolter le maximum d’informations dont ils auront besoin d’une part et d’autre ces personnes seront placées hors à tout état de manipulation a-t-il souligné. D’autres résultats seront rapporté par le CPT à travers les conférences de Presse ou autres moyens de diffusion a ajouté M. NTANYUNGU.
Par ailleurs, certains journalistes ont présenté des inquiétudes par rapport à la tenue de ces consultations qui pourraient être récupérées par certains politiciens à des fins politiques surtout avec un état de précampagne qui s’observe dans différents coins du pays . Ces opérations n’ont rien avoir avec les élections de 2010 surtout qu’elles vont prendre fin avant même le début de l’année 2010 a répondu M. NTANYUNGU. C’est une simple enquête sociologique qui n’empêchera pas à la population de vaquer à ses activités quotidiennes. Une confusion entre le rôle du CPT et celui de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) est à éviter a-t-il martelé. Le rôle du CPT est de préparer le terrain pour la CVR. Aucun signe ne montre jusque là un problème lié à ces consultations a ajouté Mme Françoise NGENDAHAYO, vice-président du CPT.
En somme, l’objectif des consultations nationales est d’arriver à comprendre comment la population perçoit la vérité et la justice dans le processus de réconciliation et de lutte cotre l’impunité, comment elle envisage faire face à leur passé douloureux, comment elle formule ses propositions pour asseoir une paix sociale durable.
Signalons que pour la première fois le Burundi va pouvoir tirer les potentialités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans ce d’enquête sociologique avec la participation de la diaspora à travers l’internet.