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jeudi 21 avril 2011

Six radios en synergie contre la montée de l’insécurité

Editorial
Il y a de cela une année, une synergie des médias avait été lancée pour interpeller les autorités au sommet et l’opinion sur les violences observées quotidiennement sur fond de compétition politique. Nous disons alors à l’époque, citant André Malraux que la vie ne vaut rien mais que rien ne vaut une vie. Nous soulignons le caractère sacré de la vie protégée tant par la coutume, la loi et même toutes les religions du monde. Ici on se souvient de ce cri d’appel de détresse lancée par une vieille femme de la province Bujumbura dite rurale il y a quelques jours. Elle disait en substance ceci : « Venez à notre secours, nous sommes au bout du rouleau. » dépassée par les événements. Elle se posait la question si la province d’origine avait été vendue, pour ne pas dire maudite. Revenant sur sa souffrance qui allait être celle d’autres les jours à venir, elle interpellait l’Etat en ces termes : « D’ordinaire quand une personne meurt, c’est l’Etat qui perd. » Elle s’interrogeait alors de savoir où se trouvait cet Etat qui a abandonné ces citoyens.
Plus qu’ailleurs, la province de Bujumbura reste le théâtre de tueries quotidiennes, des dizaines, sinon des centaines de cas. Nos journaux écrits et parlés sont devenus des communiqués nécrologiques. Et le drame, c’est qu’il s’agit de vendetta politique entre membres des FNL et des CNDD FDD. Des règlements de compte qui peuvent se suivre au cours d’une seule et même nuit. Tout cela sous l’œil des administratifs et des agents de l’ordre dont les agents de la documentation et de la police souvent accusés de complicité. La société civile a également documenté depuis la fin de la période électorale, par le rapport de la Ligue Iteka plus de 600 cas d’assassinats ou d’exécutions. Même des gradés de la police disent que celle-ci est débordée et en appellent à des Etats généraux de sécurité où le Président de la République, premier garant de la sécurité devrait réunir les mandataires politiques, publics et les hauts gradés pour enrayer la spirale de la violence dans la province Bujumbura en particulier et le Burundi en général. Il est grand temps que le processus de reconstruction et de consolidation de la paix soit relancé. Et on a vu que dans les pays post-conflit, le risque du retour à la guerre était grand cinq ans après. Egalement, la Communauté internationale nous appelle au dialogue. Simplement l’interrogation est fondamentale de savoir si celle-ci s’adresse à des sourds-muets.

Sécurité
19 morts assassinés dans les communes Isare et Kanyosha en moins d’un mois.
Ces derniers temps, presque chaque jour que le Bon Dieu fait, on compte des morts dans la province de Bujumbura. Et non pas des morts naturelles, mais des assassinats. En moins d'un mois, plus de 19 personnes tuées sont déjà enregistrées dans cette localité. Et cela seulement dans 2 communes de cette province de l’ouest du pays à savoir Kanyosha et Isare. Les habitants parlent de criminalité à mobile politique. Soit ce sont les membres du parti FNL qui sont tués soit ce sont ceux du CNDD FDD. Les veuves, les orphelins et les parents dont les enfants sont lâchement assassinés disent que ce cycle de violences est trop fort vu son rythme infernal. Ces victimes demandent à l’Etat de faire tout pour arrêter cette machine à tuer.

Proposition des responsables des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses, du gouvernement et de la police pour retrouver un Bujumbura dit rural paisible.
L’insécurité dans Bujumbura provoque des réactions au sein de la classe politique. Pour Onésime Nduwimana, porte-parole du parti CNDD FDD, la population devrait veiller à sa propre sécurité car les tueurs viennent d’autres endroits pour installer leur terrorisme dans Bujumbura rural. Pour lui donc, seule la volonté de la population, de l’administration et des forces de l’ordre pourront venir à bout de cette insécurité.
Du côté de l’UPRONA, Bonaventure Gasutwa, porte-parole de cette formation politique trouve qu’un conseil extraordinaire des ministres devrait se réunir dans les meilleurs délais pour statuer sur la situation sécuritaire dans Bujumbura et ce dernier va donner des injonctions aux forces de l’ordre afin de stopper les massacres. Le parti UPRONA est convaincu que le gouvernent est le premier interpellé dans cette crise et ce parti n’aimerait pas voir la population s’armer et à faire la guerre.
L’ADC-Ikibiri, quant à elle, indique que « Les bandits » comme le gouvernement les appelle, devraient être traduits en justice plutôt qu’être exécuter. Chauvineau Mugwengezo, porte-parole de l’ADC-Ikibiri appelle le Président de la République à sortir du silence qui risque d’être interprété autrement.
Les réactions ne sont pas seulement du côté de la classe politique. La société civile monte aussi au créneau. Selon Pacifique Nininahazwe, délégué général du Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC », l’Etat burundais doit sécuriser ses citoyens et ne pas banaliser la mort.
Les responsables des églises se joignent aussi aux autres pour condamner les tueries dans la province de Bujumbura et ailleurs. Pour Monseigneur Evariste Ngoyagoye, Archevêque du diocèse de Bujumbura, le gouvernement, garant de la sécurité, doit tout faire pour que Bujumbura recouvre la paix. Même son de cloche au sein de la Communauté Islamique du Burundi « COMIBU ». Harouna Nkunduwiga, vice-président de cette communauté, recommande au gouvernement d’instaurer une sécurité spéciale pour la province de Bujumbura.
Le gouvernement a lui aussi réagi face à cette insécurité dans Bujumbura. Philippe Nzobonariba, porte-parole de l’Exécutif se dit préoccupé par cette criminalité ciblée. Toutefois, la population a une grande part à jouer pour mettre fin à ces meurtres selon toujours Philippe Nzobonariba, car les voisins se connaissent et peuvent jouer un grand rôle pour dénoncer les personnes suspectes.
La police nationale, elle, responsabilise le gouverneur de la province de Bujumbura. D’après Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police, qui fait un constat amer de la sécurité dans Bujumbura, fait savoir qu’il est difficile de secourir les habitants de cette région, car ils sont très divisés selon leur appartenance politique. Pour lui, le gouverneur de cette province devrait convoquer une réunion importante de tous les intervenants dans l’administration et la sécurité de cette localité afin d’arrêter les stratégies sur lesquelles la police va se baser. Cette réunion assurerait également à la police la solidarité entre population selon toujours Pierre Channel Ntarabaganyi.

La vallée de la rivière Mpimba à Musaga de plus en plus menaçantes. Deux maisons emportées ce jeudi.
Les habitants de Gitaramuka de la commune urbaine de Musaga, riverains de la rivière Mpimba, ne savent plus à quel saint se vouer à cause de l’écroulement des rives de cette rivière. Les habitants de cette localité en désarroi après que ce jeudi 2 maisons ont été importées dans l’écroulement.

Deux cadavres découverts lundi et mardi à Bubanza.
Un corps sans vie d’une femme a été découvert ce mardi sur la colline Mugoboka de la commune Musigati en province Bubanza. La victime aurait été étranglée avant d’être jetée dans la brousse. Un autre corps avait été trouvé sur les rives de la rivière Mpanda ce lundi.

Justice
La justice interroge ce lundi le président de l’OLUCOME sur sa révélation d’une liste de 40 personnes à éliminer.
Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, a été interrogé ce mardi matin par un magistrat instructeur sur ses récentes révélations concernant l’existence d’une liste de 40 personnes à éliminer. Selon son avocat, Maître Christella Harerimana, Gabriel Rufyiri avait demandé à la justice d’enquêter sur cette affaire d’exécution en préparation afin d’éviter une nouvelle catastrophe.

Commentaire de la synergie de six radios sur l’existence de la fameuse liste de 40 personnes à ôter la vie.
Cette liste de 40 personnes à éliminer a été révélée pour la première fois par Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, il y a de cela une semaine. Ces personnes à abattre sont celles de la société civile, des partis de l’opposition et des hommes et femmes des médias selon la fameuse liste. Certains observateurs, qui divergent sur l’origine de cette liste, pensent que pour en avoir le cœur net, l’action en justice ne suffit pas mais il faut plutôt une action en synergie des différentes institutions du pays pour apaiser les esprits qui auraient cru à la mise en application de ce plan macabre. Mais toutefois, certains membres de la société civile ont reçu des menaces de mort. La panique est déjà plus prononcée que des gens en possession d’armes à feu sèment la terreur dans tout le pays et peuvent commettre l’irréparable pour endosser les responsabilités sur telle ou telle personne. Mais une question se pose : « A qui pourrait bien profiter le massacre de ce beau monde ? » L’action du gouvernement est plus qu’urgente car demain peut être trop tard.

Sécurité alimentaire
« Le drainage des rivières peut diminuer sensiblement l’insécurité alimentaire au Burundi. »
Selon le consultant Adelin Ntungumburanye, le Burundi possède des potentialités à exploiter pour pallier à l’insécurité alimentaire. C’est notamment les sources d’eau qu’il faut drainer pour irriguer des champs. Cet expert en matière de production alimentaire fait savoir que ce drainage des rivières va améliorer sensiblement la qualité de la vie de la population et le concours des pouvoirs publics est indispensable. Dossier à suivre.

mercredi 20 avril 2011

Nouvelles locales du mardi 19 avril 2011

● Politique

- Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi matin, les partis de l’ADC Ikibiri, estiment que le président de la République, quelle que soit la façon dont il a été élu, se doit de comprendre qu’il a le devoir sacré d’incarner l’Unité nationale et par conséquent d’assurer la sécurité pour tous les citoyens y compris ceux qui ne l’ont pas élu et de rompre son silence face aux tueries à caractère génocidaires à l’endroits des membres des partis d’opposition burundaise. (Rpa/Bonesha/Isanganiro)

- L’opposition burundaise juge que le pouvoir de Bujumbura est démissionnaire. Selon Zed Feruzi, président de l’UPD Zigamibanga et président en exercice de l’ADC-Ikibiri, le porte-parole du gouvernement a souligné que la question de la sécurité revient à la population elle-même, ce qui est contraire à la Constitution burundaise, qui souligne que la sécurité est l’affaire de l’Etat. (Isanganiro)

- Les partis de l’Alliance des Démocrates pour le Changement au Burundi (ADC-Ikibiri) demandent au président de la République Pierre Nkurunziza de limoger immédiatement et punir sévèrement de hauts responsables de l’Etat, des services de police et de sécurité qui se montrent coupables des différentes graves violations des droits humains connues ses derniers jours au Burundi. (Rpa/Bonesha/Isanganiro)

- L’ADC-Ikibiri demande aussi au président de la République d’organiser de larges consultations avec tous les partenaires politiques ainsi que les membres du parti au pouvoir et surtout ceux du gouvernement. Ils demandent que même les syndicats soient associés dans ces pourparlers inter burundais. (Rpa)

- Ces mêmes partis de l’opposition ont demandé à la communauté internationale de changer son comportement, jugé complice avec le gouvernement du Burundi, face aux tueries vues comme un génocide des membres des partis d’opposition burundaise, des tueries qui visent essentiellement les membres du parti FNL.

- Le député Bonaventure Gasutwa élu dans a province de Bujumbura se dit opposé à la demande de l’ADC-Ikibiri lors de la manifestation de Bruxelles de ce lundi, quand cette coalition a demandé aux bailleurs de ne pas financer le pouvoir de Bujumbura. Selon ce député, il faut plutôt que les bailleurs gèrent eux-mêmes leurs dons au Burundi étant au lieu de les geler car la population risque de mourir par la pauvreté.

- Le président en exercice de l’ADC-Ikibiri a souligné que le pouvoir de Bujumbura utilise même les fonds des donateurs pour intimider la population burundaise. Il déplore que la communauté internationale soit presque silencieuse sur ce qui se fait au Burundi, surtout en ce qui concerne des arrestations et exécutions extrajudiciaires des membres du FNL et de l’opposition.

● Sécurité

- Une dizaine des corps sans vie flottent de nouveau dans la rivière Ruvubu au Nord du Burundi. L’opposition souligne que ces corps sont ceux des membres des partis d’opposition arrêtés par les services secrets.

- Les populations de la zone Buruhukiro en commune de Rumonge sont sous tension ces derniers jours. Selon des sources sur place, la population est agitée suite aux divisions ethniques et politiques. L’administrateur communal de Rumonge qui a y fait une descente ce mardi matin, a fait savoir que les choses avançaient bien et a demandé à la population de rester sereine. (Isanganiro/Bonesha)

- L’administrateur communal de Rumonge est accusé par la population de cette localité de Buruhukiro d’avoir pris partie dans ces tensions politico-ethniques. (Bonesha)

- Le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri se dit étonné par un groupe de gens qui sont dans les affaires de l’Etat qui font des listes des personnes des membres de la société civile et des partis d’opposition qui seraient tués dans les jours à venir. « Il y a une liste de 40 personnes qui seront tuées suite à leur détermination dans leurs travaux » a souligné le président de l’Olucome. « Nous leurs demandons d’arrêter car nous connaissons ceux qui le font » a déclaré Gabriel Rufyiri. (Rtr)

● Justice

- Le délégué général du FORSC Pacifique Nininahazwe a fait savoir que le procès de l’assassinat d’Ernest Manirumva n’est pas un procès comme les autres. Il souligne que ceux qui croient que ce crime pourra rester sans suite se trompe beaucoup. (Rema)

- Le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri doit comparaitre devant la justice, il ne connait pas encore les causes de sa convocation devant la justice, comme il l’a souligné lui-même. (Isanganiro)

mardi 19 avril 2011

Les informations du 18 avril 2011

Sécurité
Découverte de cadavres non identifiés dans la rivière Ruvubu ce lundi matin.
Des corps flottants sur la rivière RUVUBU ont été découverts en province Muyinga ce lundi matin. Selon des sources proches de la population, 13 cadavres ont été vus sur le cours d’eau. Les autorités locales parlent de 5 corps et d’autres de 3. Toutes ces sources indiquent que ces dépouilles proviennent d’autres provinces frontalières de Muyinga car aucune personne n’est portée disparue dans toutes les communes riveraines à la RUVUBU en province Muyinga.

Le nombre de tués dans la province de Bujumbura ne cesse de s’accroître.
La province de Bujumbura dite rurale compte déjà 8 morts et 4 blessés en moins d’une semaine. Les communes Isale et Kanyosha sont les plus touchées. D’un côté, la population de ces localités pointe du doigt les jeunes du parti CNDD-FDD et les agents du Service national des renseignements « SNR ». De l’autre côté, les partisans du parti FNL d’Agathon Rwasa sont mis en cause. Les autorités à la base déclarent être dépassées par cette situation.

Les députés élus dans cette localité demandent l’arrêt immédiat des tueries dans Bujumbura.
Les élus du peuple dans la province Bujumbura sont en colère contre les forces de maintien de l’ordre qui perturbent la sécurité au lieu de protéger la population. « Le silence des autorités face à l’insécurité dans cette province est également étonnant. » Ce sont là les déclarations du député Bonaventure Gasutwa du parti UPRONA. Cet élu demande aux agents de la sécurité de mettre un terme immédiatement à ces tueries.

Crépitement des armes à feu dans la commune de Cibitoke et saisie des stupéfiants à Kamenge ce dimanche soir.
Deux personnes arrêtées par la police, 10 kilogrammes de chanvre et 80 litres d’une boisson prohibée appelée umudiringi saisis lors d’une perquisition de la police sur la quatrième et cinquième avenue du quartier Gituro en commune urbaine de Kamenge. Selon l’administrateur communal de Kamenge, il faut plus de collaboration entre la population et les forces de l’ordre pour faire diminuer sensiblement les cas d’insécurité.
Et dans la commune voisine de Cibitoke, des tirs nourris ont été entendus hier soir dimanche. Mais l’administration n’a pas encore donné des détails sur ce qui s’est passé.

Inquiétude de l’avocat du député Manassé Nzobonimpa sur la sécurité de la famille proche de son client.
« La responsabilité pénale est individuelle. » Propos de Maître Prosper Niyoyankana, avocat du député Manassé Nzobonimpa. Ce dernier affirme que l’épouse et les enfants de son client subissent des intimidations de la part des forces de sécurité. Cet avocat interpelle l’appareil judiciaire pour intervenir afin de protéger cette famille. Signalons que l’un des fils du député Manassé Nzobonimpa a été arrêté hier dimanche à Makamba par des agents du Service national des renseignements pour être relâché le même jour.

Les parents de Kenta Ineza transférés ce lundi à la prison centrale de Mpimba, deux semaines après l’enlèvement de leur fille.
La petite Kenta Ineza reste portée disparue depuis presque 2 semaines. Au cours de l’enquête, l’officier de police judiciaire chargé du dossier a décidé de mettre en garde à vue les parents de la fillette depuis vendredi. Les parents de la petite Kenta se sont présentés à 8h au Parquet. Ils ont été interrogés par le substitut du procureur en Mairie de Bujumbura après l’entretien qu’il a eu avec les OPJ qui travaillent sur le dossier. Et d’après les dernières informations, ces deux parents, que la police suspecte d’avoir kidnappé leur propre enfant, ont été transférés à la prison centrale de Mpimba.

Meurtre d’une personne à Mbuye ce dimanche par un policier qui serait dérangé mentalement.
Une personne est morte tuée transpercée au ventre par un bâton pointu à l’aube de ce dimanche dans la commune de Mbuye en province Muramvya. L’auteur serait un policier, probablement déséquilibré mentalement d’après les dires de la population. Actuellement, le présumé coupable est entre les mains de la police pour enquête. Information confirmée par l’administrateur communal.

Politique
Manifestation ce lundi matin à Bruxelles devant le Parlement européen par les membres de l’ADC Ikibiri.
Le siège du Parlement de l’Union Européenne à Bruxelles s’est vu envahi ce lundi matin, comme prévu, par les membres de l’ADC-Ikibiri. D’après les manifestants, l’objectif était d’exiger plus de transparence dans la gestion des fonds que l’Union Européenne octroie au pouvoir de Bujumbura. Jacqueline Nibaruta, une des manifestantes indique aussi que leur objectif est de faire pression sur le gouvernement burundais afin que le droit des partis politiques soit respecté, que le matériel de l’Etat ne soit pas utilisé pour tuer son propre peuple et que les Burundais aient droit à une véritable démocratie. Autre motivation de ce rassemblement, d’après toujours Jacqueline Nibaruta, c’est pour manifester leur sympathie envers les victimes de la barbarie humaine.

Suspension d’une militante de l’UPRONA à Kirundo du comité provincial et central de ce parti.
Le comité provincial du parti UPRONA à Kirundo a suspendu Béatrice SEGISARE du comité provincial et du comité central du parti. Décision prise ce lundi après que la concernée ait pris part à une réunion à Bujumbura comme représentante du président de l’UPRONA en province Kirundo sans mandat. Béatrice Segisare a aussi apposé sa signature au nom de 10 membres de ce parti sans leur aval sur un document des membres du parti qui veulent le départ de Bonaventure Niyoyankana à la tête de l’UPRONA.

Le parti PALIPE Agakiza satisfait de l’avènement de la démocratie au Burundi mais trouve que le développement est encore au niveau bas.
31 ans après la fondation du PALIPEHUTU par feu Rémy Gahutu, Casimir Nicayenzi, porte-parole du parti PALIPE Agakiza, une des branches du PALIPEHUTU, se dit satisfait du pas franchi au niveau de la démocratie mais il regrette l’éclatement du PALIPEHUTU en plusieurs branches au fil des années comme l’avait prédit, selon lui, Rémy Gahutu. Néanmoins, le développement du pays, l’autre objectif de ce parti, laisse à désirer estime le porte-parole du PALIPE Agakiza.

Sécurité alimentaire
La majorité des Burundais ne parvient pas à se nourrir correctement selon un consultant de l’OAG.
Adelin Ntungumburanye, un consultant de l’Observatoire de l’action Gouvernementale « OAG » constate, au cours d’une étude, que plus de 75 pourcent de Burundais moyen n’arrivent pas à manger de la nourriture en quantité et en qualité suffisante. Cet expert affirme qu’il y a un problème de sécurité alimentaire et il a élaboré un rapport qui démontre le rôle que les décideurs devraient jouer pour pallier à cette insécurité alimentaire. Deux communes de la province Makamba ont été choisies pour une large sensibilisation à savoir Kayogoro et Nyanza Lac. Dans ces localités, les cultivateurs sont confrontés à l’insécurité alimentaire d’après la représentante de l’OAP Pascasie Kana. Affaire à suivre.

Economie
Plainte des hommes d’affaire de Rumonge sur la hausse des taxes de leurs marchandises par OBR.
Certains commerçants exerçant leur métier à Rumonge se plaignent de la hausse des taxes par l’Office Burundais des Recettes « OBR ». Ces marchands indiquent que les taxes ont passé du simple au double, ce qui a poussé certains d’entre eux à exporter leurs marchandises vers la RD Congo. Le responsable de l’OBR à Rumonge indique que cette situation est due à certains commerçants qui n’amènent pas leurs certificats d’origine.

Education
Les cas d’abandon scolaire s’intensifient en province de Kayanza.
La principale cause des abandons scolaires qui se font de plus en plus fréquents dans la province de Kayanza est liée aux grossesses précoces. Au seul lycée communal de Kabuye, 20 élèves enceintes auraient déjà abandonné l’école depuis le début de cette année. Et à l’école primaire de Kayanza, 6 écolières ont été renvoyées suite à la grossesse.


Source:RPA