Sécurité
Bruits d’armes à feu dans les communes de Kinama et Kamenge ce mercredi soir.
Explosion des grenades et des tirs nourris la nuit de ce mercredi au Nord de la capitale. Dans la commune de Kinama, c’est le domicile d’Albert Nkundwanabose, chef de quartier de Carama I, qui était visé vers 20h. Les murs et le toit de sa maison ont été criblés de balles. Ce chef de quartier demande une position militaire et de l’éclairage car il n’y en a pas dans ce coin et dit avoir transmis ces doléances aux autorités habilités. En commune Kamenge, il s’agissait des coups de feu des policiers pour dissuader des bandits armés. D’après Damien Baseka, administrateur de cette commune, les agents de l’ordre ont tiré à deux reprises entre 2h et 3h du matin de ce jeudi lors de l’attaque des cambrioleurs et cela s’est passé dans les quartiers Twinyoni et Teza frontaliers avec la commune Kinama. On ne signale pas de victimes dans ce crépitement d’armes à feu.
Arrestation d’un homme à Muyinga accusé de recruter des jeunes pour la rébellion en gestation et aussi de détenir illégalement des armes à feu.
Un homme du nom de Jean Pierre Buraheze a été est appréhendé par la police en possession d’une grenade en commune Gashoho, province de Muyinga. Il est aussi accusé de recruter des jeunes pour le compte de la rébellion en gestation. D’après la police qui a confirmé les faits, Il serait aussi en possession de plus de 15 grenades et cet homme aurait était dénoncé par ses propres recrus. Il est actuellement détenu au cachot de la commune Gashoho.
Découverte d’un corps humain sans vie sur la colline Maramvya en commune Makebuko.
Un cadavre d’une personne non encore identifiée a été découvert ce jeudi matin sur la colline Maramvya de la commune Makebuko en province de Gitega. Son vélo était à côté de son corps inerte. L’administrateur de cette commune dit que la dépouille a des traces des coups qui lui auraient été infligés avant son exécution.
Politique
Le porte-parole du Président de la République reconnait l’existence du colossal marché de 600 milliards de Fbu et indique que cet argent n’est pas encore sorti des caisses de l’Etat.
Le Président de la République donne la lumière sur le fameux contrat des 600 milliards signés entre l’Etat burundais et la société californienne. Après les versions contradictoires de 3 ministres de l’Exécutif, Léonidas Hatungimana, porte-parole du Chef de l’Etat reconnait l’existence de cette affaire mais précise que le dossier est toujours sous analyse. Selon lui, ce marché consiste à doter la défense nationale des moyens de communications actualisés et modernisés et le Président attend le rapport final pour corriger d’éventuelles erreurs qui s’y sont glissées. Toutefois, le porte-parole du Président tranquillise : « Il n’y a pas encore eu ni d’engagements ni de paiements. » La Présidence de la République trouve fondées les inquiétudes des uns et des autres sur ce dossier et affirme que cette affaire relève de la sécurité nationale. Pour rappel, ce contrat contesté porte sur l’achat des produits et services de communication.
Justice
Viol à Ruyigi ce lundi d’une enfant de 5 ans par un homme de 22 ans qui ne nie pas avoir commis ce crime.
Une fillette de 5 ans a été victime de viol ce lundi dans la province Ruyigi. Le présumé violeur est un certain Sylvestre âgé de 22 ans et a entrainé la fille dans la brousse. Pour le moment, l’enfant subit des soins à l’Hôpital de Ruyigi. Le présumé violeur ne nie pas qu’il a commis ce viol et se trouve actuellement dans les mains de la police. Ces derniers temps, les cas de viol se multiplient de plus en plus dans cette province de l’Est du pays. Les associations de défense des droits de la femme demandent au Gouvernement de revoir la loi en matière de violences sexuelles faites aux femmes et de sévir contre les auteurs de ces crimes car, selon elles, les violeurs sont vite relâchés. Signalons que plus de 704 cas de violences faites aux femmes dont 71 violences sexuelles ont été enregistrées depuis le début de l’année 2010 dans la province de Ruyigi.
Les batwas et les déplacés du site de Muramvya à Rutegama se disputent un terrain de 6 hectares.
Un conflit foncier oppose 46 ménages des batwas et les déplacés du site de Muramvya du chef lieu de la commune Rutegama. Chacune de ces deux parties se dit propriétaire du terrain de 6 ha situé sur la colline Nyarunazi. Le Tribunal de Résidence de Kiganda a tranché le 24 août 1945 en défaveur des batwas mais ces derniers n’ont pas été signifiés du jugement comme l’affirme Emile Bazirutwabo, Procureur de la République à Muramvya. Ce dernier conseille aux batwas d’interjeter appel pour mettre fin au conflit. Mais les batwas indiquent que ces procès et jugements sont imaginaires.
Un officier de police à Kamenge relâche un présumé violeur d’une fillette pour emprisonner une autre personne afin de calmer la famille lésée et la justice.
Un officier de la police judiciaire relâche un présumé violeur et fait emprisonner un innocent à sa place au cachot de la commune Kamenge. Le présumé violeur avait été attrapé en flagrant délit à Kamenge et a été aussitôt arrêté. L’officier de police, traqué par la justice et la famille de la fille après l’avoir relâché, a fait emprisonner une autre personne en faisant croire à la famille de la victime qu’il s’agit bel et bien du présumé violeur en question. Ce qui s’est avéré être faux. Pour le moment, l’officier de police n’est pas encore appréhendé pour avoir voulu protéger le présumé violeur.
Droits de l’homme
Le porte-parole du ministère des Finances reconnait des irrégularités dans l’élaboration de la liste de 113 agents sous-contrats qui pourront être mis au chômage.
« Il y a eu quelques erreurs dans la confection de la liste des 113 travailleurs sous-contrat dont il fallait résilier leurs contrats », reconnait Donatien Bwabo, porte-parole du ministère des Finances. Pour lui, parmi ces travailleurs il y a des sous-statuts et 20 parmi eux ont déjà déposé des réclamations au ministère des Finances. A l’époque, les 20 agents étaient des sous-contrats à l’embauche mais ont poursuivi leurs études pour accéder à la catégorie des sous-statuts. Concernant la catégorie des sous-statuts, actuellement en congé forcé, le porte-parole du ministère des Finances indique que certains parmi eux seront redéployés dans les différents services du ministère des Finances tandis que d’autres seront mis à la disposition du ministère de la Fonction Publique. Quant aux irrégularités liées au test de recrutement à l’OBR, Donatien Bwabo fait savoir que cette question est à adresser à ce nouvel office national de contrôle des Finances.
FIDAS indique que l’élimination des albinos ressemble à un génocide et interpelle l’administration de base et l’Etat à prendre des mesures durables pour leur protection.
Le Forum d’Initiative pour la non Discrimination et l’Autopromotion des Sans voix « FIDAS » en sigle condamne les actes de tueries perpétrées à l’endroit des albinos au Burundi. C’est en résumé le contenu d’un communiqué de presse rendu public par ce forum le 6 janvier 2011. Le FIDAS par le biais de Zénon Hatungimana, son représentant légal, ne mâche pas les mots : « Il s’agit d’un génocide car visant l’élimination d’une catégorie de personnes. » Ce dernier termine ce communiqué de presse en proposant à l’administration de base de prendre des mesures de protection des albinos en attendant que l’Etat prenne des stratégies pour les protège de manière durable. Et au ministère de la Solidarité nationale, il interpelle pour assister physiquement et matériellement les familles éprouvées. Ce forum a rendu public ce communiqué de presse après la résurgence de l’assassinat des albinos où 17 d’entre eux sont déjà tués sur les 600 que compte le Burundi.
Société civile
AVODE va déterrer et enterrer dignement ce samedi Augustin Ntayabandi, ancien administrateur de la commune Busoni tué en octobre 1993.
L’Association des Veuves et Orphelins pour la Défense de leurs droits «AVODE » par la voix de Jacqueline Karibwami compte déterrer le corps d’Augustin Ntabayanda, ancien administrateur de la commune Busoni en province de Kirundo et l’enterrer dignement. Ce sera samedi de cette semaine. Il a été assassiné en octobre 1993 au lendemain de l’assassinat du Président Melchior Ndadaye. « Toutefois, un geste pareil peut être synonyme d’autres frustrations », dit Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC ». D’après lui, l’enterrement digne d’une victime est certes le droit des familles mais cela peut handicaper les mécanismes de justice transitionnelle qu’attendent les burundais.
Environnement
Le président de l’ACVE soutient le ministère de l’Environnement pour arrêter des appropriations des parcelles suite à la déviance de la rivière Kanyosha.
« Difficile de comprendre ou de faire comprendre aux autres la non application de la décision du chef de cabinet civil du Président de la République. » Réaction d’Albert Mbonerane, représentant légal de l’Action Ceinture Verte pour l’Environnement « ACVE » en sigle. Cette mesure qui date d’octobre 2006 ordonnait à trois ministères concernés de faire retourner la rivière Kanyosha dans son ancien lit. Mais actuellement, cette espace est occupée par des très belles villas. Albert Mbonerane, président de l’ACVE et ancien ministre de l’Environnement demande au Gouvernement de soutenir le ministre ayant l’Environnement dans son attribution pour son combat d’arrêter des magouilles des gens qui vendent ou achètent des parcelles ne leur appartenant pas observées à Kizingwe et même ailleurs.
Source: RPA
vendredi 7 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
Les informations du 4 janvier 2011
Sécurité
Découverte ce lundi d’un corps humain inerte dans la malheureuse rivière de la Rusizi.
Un cadavre d’un homme a été retrouvé ce lundi dans la rivière Rusizi en commune Rugombo tout près du passage de la quatrième transversale. Les autorités administratives à la base qui préparent déjà les funérailles indiquent que personne n’a pu identifier le corps car aucune pièce d’identité n’a été retrouvée sur lui. Pour le moment, la dépouille se trouve à la morgue de l’Hôpital Cibitoke. La police dit avoir entamé des enquêtes mais la population de la place doute fort de l’aboutissement de ces enquêtes. Signalons qu’il y a pas moins de deux semaines, un autre cadavre a été retrouvé flottant sur cette même rivière.
17 albinos assassinés sur les 600 que compte le Burundi. Les uns parlent déjà de génocide.
« Les assassinats ciblés dirigés contre les albinos sont inacceptables dans un pays digne de ce nom. » Réaction d’Edouard Biha, directeur exécutif de l’organisme de défense des droits de l’homme « Ligue ITEKA ». Il l’a déclaré après que le président de l’association des albinos ait révélé que 17 albinos sur 600 que compte le pays sont déjà assassinés. Contacté à propos, le député Ezéchiel Nibigira, président de la Commission parlementaire en charge des droits de l’homme a signifié aux journalistes qu’il ne peut pas s’exprimer sur cette question des albinos et les a renvoyé au Président de l’Assemblée Nationale.
Politique
Le Président de l’UPRONA durcit le ton contre certains membres du Comité exécutif qui l’accusent de mauvaise gestion de ce parti.
« Ce sont des syndicalistes au sein du parti », a qualifié Bonaventure Niyoyankana, président du parti UPRONA, certains membres du Comité exécutif qui ne sont pas d’accord avec la gestion de cette formation politique. Il précise en outre que ces gens confondent les règles fondamentales du parti et dit qu’il a l’impression qu’ils se sentiraient mieux dans l’ADC-Ikibiri. Bonaventure Niyoyankana a été on ne peut plus claire quant à la tenu d’un Congrès extraordinaire qui va se tenir en 2012 comme le prévoit les statuts du parti. Néanmoins il reste convaincu que les débats sont nécessaires pour trouver des solutions. Signalons que le président de l’UPRONA réagit après que certains membres du bureau exécutif aient sorti une déclaration réclamant la tenue d’un Congrès extraordinaire.
Justice
Les procès deviennent de plus en plus rapides au Burundi. Le TGI de Gitega rend son jugement aux quatre personnes attrapées avec du chanvre le 22 décembre dernier.
Le Tribunal de Grande Instance de la province de Gitega a rendu public le jugement relatif à 4 personnes dont deux policiers appréhendés en possession de 122 kg de chanvre type cannabis à bord d’un véhicule le 25 décembre de l’année écoulée. Cinq ans de prison ferme et une amande de 500 milles Fbu chacun sont les peines qui ont été prononcées aux deux policiers et le chauffeur a écopé d’un emprisonnement de 6 mois avec sursis et une amende de 250 milles tandis que le nommé Diomède Uwizeye a été blanchi.
Incompréhension totale de l’avocat d’Anne Marie Kaneza maintenue en prison malgré le manque d’éléments à charge selon lui.
La justice aurait agi sous injonction pour maintenir en détention Anne Marie Kaneza acquittée après une année de prison puis arrêtée de nouveau quelques jours après sa libération. Selon son avocat Maître François Nyamoya, le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura, par absence d’éléments à sa charge la justice avait pris la décision de la relâcher. Mais aussitôt, le jugement prononcé, le ministère public a interjeté appel. Pour cet avocat, c’est un appel abusif qui ne vise que torturer son client en le maintenant en prison. Signalons que cette femme est accusée de tentative d’assassinat d’une infirmière qui travaille à la Clinique César appartenant à son mari médecin.
La justice burundaise face au meurtre d’Agnès Dury, agent de l’ONG Action contre la Faim assassinée le 31 décembre 2007 à Ruyigi.
Des sources proches du ministère de la Justice demandent à l’organisme Action Contre la Faim « ACF» de saisir l’autorité habilitée après la demande de cet ONG de délivrer un mandat d’arrêt international contre le suspect dans le meurtre d’Agnès Dury, agent de l’ACF. Cette dernière a également sollicité une mise en place de la troisième Commission rogatoire pour enquêter sur cet assassinat. Ces mêmes sources précisent qu’elle ne peut pas s’exprimer pour le moment car les enquêtes n’ont pas encore commencé. Rappelons que deux commissions ont été mises sur pied mais aucune des deux n’a fourni de rapport. Agnès Dury de nationalité française a été tuée le 31 décembre 2007 dans la province de Ruyigi.
Le ministère public demande la perpétuité pour le policier Yousouf Kanoti accusé de meurtre d’une femme dans les champs ce dimanche matin à Busoni.
Une peine d’emprisonnement à perpétuité a été demandée pour le policier Youssouf Kanoti, pour avoir assassiné une femme de la commune Busoni en province de Kirundo dimanche dernier. Son frère qui a été lui aussi arrêté dans cette affaire a été reconnu non condamnable par le Parquet. Au cours de la première audience publique ce lundi au Tribunal de Grande Instance de Kirundo, cet agent a plaidé coupable et a reconnu avoir commis le meurtre. L’affaire a été mise en délibéré et sera prononcée ce jeudi.
Des renvois et mises en congé de certains employés qui ne comprennent plus rien sont opérés chez OBR.
Plus de 110 travailleurs sous-contrats de l’Office Burundais des Recettes « OBR » ont été licenciés reprochés d’avoir échoué le test organisé par ce nouvel office de contrôle des Finances nationale. Selon ces travailleurs renvoyés, ces examens étaient caractérisés par des irrégularités. Un autre groupe de plus de 350 agents sous-statuts de cet office ont été mis en congé forcé en attendant leur redéploiement.
Les batwa de la colline Businde se retrouvent sans terres après que leurs propriétés aient été cédées à un commerçant du coin.
Les personnes de l’ethnie Batwa de la colline Businde en commune Gahombo demandent au Gouvernement burundais de leur octroyer des propriétés foncières car ils se sont retrouvés sont sans terres. Cette demande intervient au moment où une grande propriété domaniale de cette colline a été cédée à un commerçant connu sous le nom de Crescent alors que 33 ménages de ces Batwa n’ont aucune portion.
Les conducteurs des taxi-motos disent être plongés dans la pauvreté après la mesure les interdisant de se rendre en ville. La Ligue Iteka appelle au dialogue.
Les mesures restrictives de circulation pour les taxi-motards ne fait qu’empiler la misère chez les familles de ces derniers. Les conducteurs de ces motos se disent actuellement incapable de satisfaire les besoins vitaux de leurs enfants. Ils demandent au Gouvernement de ne pas seulement les chercher pour participer dans le cortège du Président de la République dans ses festivités mais aussi de les aider en cas de problème. Ils lancent également un message aux policiers d’appliquer la loi et de ne plus les maltraiter. Cette décision limitant la circulation des motards n’a pas été bien accueillie par l’association des droits de l’homme la « Ligue Iteka ». Selon Edouard Biha, secrétaire exécutif de la Ligue Iteka, le Gouvernement devrait tenir en considération la contribution de ce métier dans la lutte contre le chômage. Cet organisme de défense des droits de l’homme n’est pas contre cette mesure orientée dans le sens de la sécurité, mais la concertation doit être la règle d’or, précise Edouard Biha.
Musique
Le chanteur burundais Christophe Matata n’est plus.
Christophe Matata s’est éteint la nuit de ce lundi en Afrique du Sud, information fournie par Sébastien Vyabandi, un de ses amis, résident dans ce pays. Son état de santé s’est aggravé dimanche le 2 janvier juste après avoir animé une grande soirée de Bonne Année pour les burundais vivant en Afrique du Sud. Pour Sébastien Vyabandi, Christophe Matata était une grande figure de la musique burundaise. Ce musicien très connu au Burundi et à l’étranger est l’auteur des célèbres chansons comme Mukobwa ndagowe, We wampaye Ubuzima, Amaso akunda, Wampoye Iki, album Nyaranja etc.…. Il laisse deux orphelins et comptait se remarier bientôt.
Source: RPA
Découverte ce lundi d’un corps humain inerte dans la malheureuse rivière de la Rusizi.
Un cadavre d’un homme a été retrouvé ce lundi dans la rivière Rusizi en commune Rugombo tout près du passage de la quatrième transversale. Les autorités administratives à la base qui préparent déjà les funérailles indiquent que personne n’a pu identifier le corps car aucune pièce d’identité n’a été retrouvée sur lui. Pour le moment, la dépouille se trouve à la morgue de l’Hôpital Cibitoke. La police dit avoir entamé des enquêtes mais la population de la place doute fort de l’aboutissement de ces enquêtes. Signalons qu’il y a pas moins de deux semaines, un autre cadavre a été retrouvé flottant sur cette même rivière.
17 albinos assassinés sur les 600 que compte le Burundi. Les uns parlent déjà de génocide.
« Les assassinats ciblés dirigés contre les albinos sont inacceptables dans un pays digne de ce nom. » Réaction d’Edouard Biha, directeur exécutif de l’organisme de défense des droits de l’homme « Ligue ITEKA ». Il l’a déclaré après que le président de l’association des albinos ait révélé que 17 albinos sur 600 que compte le pays sont déjà assassinés. Contacté à propos, le député Ezéchiel Nibigira, président de la Commission parlementaire en charge des droits de l’homme a signifié aux journalistes qu’il ne peut pas s’exprimer sur cette question des albinos et les a renvoyé au Président de l’Assemblée Nationale.
Politique
Le Président de l’UPRONA durcit le ton contre certains membres du Comité exécutif qui l’accusent de mauvaise gestion de ce parti.
« Ce sont des syndicalistes au sein du parti », a qualifié Bonaventure Niyoyankana, président du parti UPRONA, certains membres du Comité exécutif qui ne sont pas d’accord avec la gestion de cette formation politique. Il précise en outre que ces gens confondent les règles fondamentales du parti et dit qu’il a l’impression qu’ils se sentiraient mieux dans l’ADC-Ikibiri. Bonaventure Niyoyankana a été on ne peut plus claire quant à la tenu d’un Congrès extraordinaire qui va se tenir en 2012 comme le prévoit les statuts du parti. Néanmoins il reste convaincu que les débats sont nécessaires pour trouver des solutions. Signalons que le président de l’UPRONA réagit après que certains membres du bureau exécutif aient sorti une déclaration réclamant la tenue d’un Congrès extraordinaire.
Justice
Les procès deviennent de plus en plus rapides au Burundi. Le TGI de Gitega rend son jugement aux quatre personnes attrapées avec du chanvre le 22 décembre dernier.
Le Tribunal de Grande Instance de la province de Gitega a rendu public le jugement relatif à 4 personnes dont deux policiers appréhendés en possession de 122 kg de chanvre type cannabis à bord d’un véhicule le 25 décembre de l’année écoulée. Cinq ans de prison ferme et une amande de 500 milles Fbu chacun sont les peines qui ont été prononcées aux deux policiers et le chauffeur a écopé d’un emprisonnement de 6 mois avec sursis et une amende de 250 milles tandis que le nommé Diomède Uwizeye a été blanchi.
Incompréhension totale de l’avocat d’Anne Marie Kaneza maintenue en prison malgré le manque d’éléments à charge selon lui.
La justice aurait agi sous injonction pour maintenir en détention Anne Marie Kaneza acquittée après une année de prison puis arrêtée de nouveau quelques jours après sa libération. Selon son avocat Maître François Nyamoya, le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura, par absence d’éléments à sa charge la justice avait pris la décision de la relâcher. Mais aussitôt, le jugement prononcé, le ministère public a interjeté appel. Pour cet avocat, c’est un appel abusif qui ne vise que torturer son client en le maintenant en prison. Signalons que cette femme est accusée de tentative d’assassinat d’une infirmière qui travaille à la Clinique César appartenant à son mari médecin.
La justice burundaise face au meurtre d’Agnès Dury, agent de l’ONG Action contre la Faim assassinée le 31 décembre 2007 à Ruyigi.
Des sources proches du ministère de la Justice demandent à l’organisme Action Contre la Faim « ACF» de saisir l’autorité habilitée après la demande de cet ONG de délivrer un mandat d’arrêt international contre le suspect dans le meurtre d’Agnès Dury, agent de l’ACF. Cette dernière a également sollicité une mise en place de la troisième Commission rogatoire pour enquêter sur cet assassinat. Ces mêmes sources précisent qu’elle ne peut pas s’exprimer pour le moment car les enquêtes n’ont pas encore commencé. Rappelons que deux commissions ont été mises sur pied mais aucune des deux n’a fourni de rapport. Agnès Dury de nationalité française a été tuée le 31 décembre 2007 dans la province de Ruyigi.
Le ministère public demande la perpétuité pour le policier Yousouf Kanoti accusé de meurtre d’une femme dans les champs ce dimanche matin à Busoni.
Une peine d’emprisonnement à perpétuité a été demandée pour le policier Youssouf Kanoti, pour avoir assassiné une femme de la commune Busoni en province de Kirundo dimanche dernier. Son frère qui a été lui aussi arrêté dans cette affaire a été reconnu non condamnable par le Parquet. Au cours de la première audience publique ce lundi au Tribunal de Grande Instance de Kirundo, cet agent a plaidé coupable et a reconnu avoir commis le meurtre. L’affaire a été mise en délibéré et sera prononcée ce jeudi.
Des renvois et mises en congé de certains employés qui ne comprennent plus rien sont opérés chez OBR.
Plus de 110 travailleurs sous-contrats de l’Office Burundais des Recettes « OBR » ont été licenciés reprochés d’avoir échoué le test organisé par ce nouvel office de contrôle des Finances nationale. Selon ces travailleurs renvoyés, ces examens étaient caractérisés par des irrégularités. Un autre groupe de plus de 350 agents sous-statuts de cet office ont été mis en congé forcé en attendant leur redéploiement.
Les batwa de la colline Businde se retrouvent sans terres après que leurs propriétés aient été cédées à un commerçant du coin.
Les personnes de l’ethnie Batwa de la colline Businde en commune Gahombo demandent au Gouvernement burundais de leur octroyer des propriétés foncières car ils se sont retrouvés sont sans terres. Cette demande intervient au moment où une grande propriété domaniale de cette colline a été cédée à un commerçant connu sous le nom de Crescent alors que 33 ménages de ces Batwa n’ont aucune portion.
Les conducteurs des taxi-motos disent être plongés dans la pauvreté après la mesure les interdisant de se rendre en ville. La Ligue Iteka appelle au dialogue.
Les mesures restrictives de circulation pour les taxi-motards ne fait qu’empiler la misère chez les familles de ces derniers. Les conducteurs de ces motos se disent actuellement incapable de satisfaire les besoins vitaux de leurs enfants. Ils demandent au Gouvernement de ne pas seulement les chercher pour participer dans le cortège du Président de la République dans ses festivités mais aussi de les aider en cas de problème. Ils lancent également un message aux policiers d’appliquer la loi et de ne plus les maltraiter. Cette décision limitant la circulation des motards n’a pas été bien accueillie par l’association des droits de l’homme la « Ligue Iteka ». Selon Edouard Biha, secrétaire exécutif de la Ligue Iteka, le Gouvernement devrait tenir en considération la contribution de ce métier dans la lutte contre le chômage. Cet organisme de défense des droits de l’homme n’est pas contre cette mesure orientée dans le sens de la sécurité, mais la concertation doit être la règle d’or, précise Edouard Biha.
Musique
Le chanteur burundais Christophe Matata n’est plus.
Christophe Matata s’est éteint la nuit de ce lundi en Afrique du Sud, information fournie par Sébastien Vyabandi, un de ses amis, résident dans ce pays. Son état de santé s’est aggravé dimanche le 2 janvier juste après avoir animé une grande soirée de Bonne Année pour les burundais vivant en Afrique du Sud. Pour Sébastien Vyabandi, Christophe Matata était une grande figure de la musique burundaise. Ce musicien très connu au Burundi et à l’étranger est l’auteur des célèbres chansons comme Mukobwa ndagowe, We wampaye Ubuzima, Amaso akunda, Wampoye Iki, album Nyaranja etc.…. Il laisse deux orphelins et comptait se remarier bientôt.
Source: RPA
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