Sécurité
Bruits d’armes à feu dans les communes de Kinama et Kamenge ce mercredi soir.
Explosion des grenades et des tirs nourris la nuit de ce mercredi au Nord de la capitale. Dans la commune de Kinama, c’est le domicile d’Albert Nkundwanabose, chef de quartier de Carama I, qui était visé vers 20h. Les murs et le toit de sa maison ont été criblés de balles. Ce chef de quartier demande une position militaire et de l’éclairage car il n’y en a pas dans ce coin et dit avoir transmis ces doléances aux autorités habilités. En commune Kamenge, il s’agissait des coups de feu des policiers pour dissuader des bandits armés. D’après Damien Baseka, administrateur de cette commune, les agents de l’ordre ont tiré à deux reprises entre 2h et 3h du matin de ce jeudi lors de l’attaque des cambrioleurs et cela s’est passé dans les quartiers Twinyoni et Teza frontaliers avec la commune Kinama. On ne signale pas de victimes dans ce crépitement d’armes à feu.
Arrestation d’un homme à Muyinga accusé de recruter des jeunes pour la rébellion en gestation et aussi de détenir illégalement des armes à feu.
Un homme du nom de Jean Pierre Buraheze a été est appréhendé par la police en possession d’une grenade en commune Gashoho, province de Muyinga. Il est aussi accusé de recruter des jeunes pour le compte de la rébellion en gestation. D’après la police qui a confirmé les faits, Il serait aussi en possession de plus de 15 grenades et cet homme aurait était dénoncé par ses propres recrus. Il est actuellement détenu au cachot de la commune Gashoho.
Découverte d’un corps humain sans vie sur la colline Maramvya en commune Makebuko.
Un cadavre d’une personne non encore identifiée a été découvert ce jeudi matin sur la colline Maramvya de la commune Makebuko en province de Gitega. Son vélo était à côté de son corps inerte. L’administrateur de cette commune dit que la dépouille a des traces des coups qui lui auraient été infligés avant son exécution.
Politique
Le porte-parole du Président de la République reconnait l’existence du colossal marché de 600 milliards de Fbu et indique que cet argent n’est pas encore sorti des caisses de l’Etat.
Le Président de la République donne la lumière sur le fameux contrat des 600 milliards signés entre l’Etat burundais et la société californienne. Après les versions contradictoires de 3 ministres de l’Exécutif, Léonidas Hatungimana, porte-parole du Chef de l’Etat reconnait l’existence de cette affaire mais précise que le dossier est toujours sous analyse. Selon lui, ce marché consiste à doter la défense nationale des moyens de communications actualisés et modernisés et le Président attend le rapport final pour corriger d’éventuelles erreurs qui s’y sont glissées. Toutefois, le porte-parole du Président tranquillise : « Il n’y a pas encore eu ni d’engagements ni de paiements. » La Présidence de la République trouve fondées les inquiétudes des uns et des autres sur ce dossier et affirme que cette affaire relève de la sécurité nationale. Pour rappel, ce contrat contesté porte sur l’achat des produits et services de communication.
Justice
Viol à Ruyigi ce lundi d’une enfant de 5 ans par un homme de 22 ans qui ne nie pas avoir commis ce crime.
Une fillette de 5 ans a été victime de viol ce lundi dans la province Ruyigi. Le présumé violeur est un certain Sylvestre âgé de 22 ans et a entrainé la fille dans la brousse. Pour le moment, l’enfant subit des soins à l’Hôpital de Ruyigi. Le présumé violeur ne nie pas qu’il a commis ce viol et se trouve actuellement dans les mains de la police. Ces derniers temps, les cas de viol se multiplient de plus en plus dans cette province de l’Est du pays. Les associations de défense des droits de la femme demandent au Gouvernement de revoir la loi en matière de violences sexuelles faites aux femmes et de sévir contre les auteurs de ces crimes car, selon elles, les violeurs sont vite relâchés. Signalons que plus de 704 cas de violences faites aux femmes dont 71 violences sexuelles ont été enregistrées depuis le début de l’année 2010 dans la province de Ruyigi.
Les batwas et les déplacés du site de Muramvya à Rutegama se disputent un terrain de 6 hectares.
Un conflit foncier oppose 46 ménages des batwas et les déplacés du site de Muramvya du chef lieu de la commune Rutegama. Chacune de ces deux parties se dit propriétaire du terrain de 6 ha situé sur la colline Nyarunazi. Le Tribunal de Résidence de Kiganda a tranché le 24 août 1945 en défaveur des batwas mais ces derniers n’ont pas été signifiés du jugement comme l’affirme Emile Bazirutwabo, Procureur de la République à Muramvya. Ce dernier conseille aux batwas d’interjeter appel pour mettre fin au conflit. Mais les batwas indiquent que ces procès et jugements sont imaginaires.
Un officier de police à Kamenge relâche un présumé violeur d’une fillette pour emprisonner une autre personne afin de calmer la famille lésée et la justice.
Un officier de la police judiciaire relâche un présumé violeur et fait emprisonner un innocent à sa place au cachot de la commune Kamenge. Le présumé violeur avait été attrapé en flagrant délit à Kamenge et a été aussitôt arrêté. L’officier de police, traqué par la justice et la famille de la fille après l’avoir relâché, a fait emprisonner une autre personne en faisant croire à la famille de la victime qu’il s’agit bel et bien du présumé violeur en question. Ce qui s’est avéré être faux. Pour le moment, l’officier de police n’est pas encore appréhendé pour avoir voulu protéger le présumé violeur.
Droits de l’homme
Le porte-parole du ministère des Finances reconnait des irrégularités dans l’élaboration de la liste de 113 agents sous-contrats qui pourront être mis au chômage.
« Il y a eu quelques erreurs dans la confection de la liste des 113 travailleurs sous-contrat dont il fallait résilier leurs contrats », reconnait Donatien Bwabo, porte-parole du ministère des Finances. Pour lui, parmi ces travailleurs il y a des sous-statuts et 20 parmi eux ont déjà déposé des réclamations au ministère des Finances. A l’époque, les 20 agents étaient des sous-contrats à l’embauche mais ont poursuivi leurs études pour accéder à la catégorie des sous-statuts. Concernant la catégorie des sous-statuts, actuellement en congé forcé, le porte-parole du ministère des Finances indique que certains parmi eux seront redéployés dans les différents services du ministère des Finances tandis que d’autres seront mis à la disposition du ministère de la Fonction Publique. Quant aux irrégularités liées au test de recrutement à l’OBR, Donatien Bwabo fait savoir que cette question est à adresser à ce nouvel office national de contrôle des Finances.
FIDAS indique que l’élimination des albinos ressemble à un génocide et interpelle l’administration de base et l’Etat à prendre des mesures durables pour leur protection.
Le Forum d’Initiative pour la non Discrimination et l’Autopromotion des Sans voix « FIDAS » en sigle condamne les actes de tueries perpétrées à l’endroit des albinos au Burundi. C’est en résumé le contenu d’un communiqué de presse rendu public par ce forum le 6 janvier 2011. Le FIDAS par le biais de Zénon Hatungimana, son représentant légal, ne mâche pas les mots : « Il s’agit d’un génocide car visant l’élimination d’une catégorie de personnes. » Ce dernier termine ce communiqué de presse en proposant à l’administration de base de prendre des mesures de protection des albinos en attendant que l’Etat prenne des stratégies pour les protège de manière durable. Et au ministère de la Solidarité nationale, il interpelle pour assister physiquement et matériellement les familles éprouvées. Ce forum a rendu public ce communiqué de presse après la résurgence de l’assassinat des albinos où 17 d’entre eux sont déjà tués sur les 600 que compte le Burundi.
Société civile
AVODE va déterrer et enterrer dignement ce samedi Augustin Ntayabandi, ancien administrateur de la commune Busoni tué en octobre 1993.
L’Association des Veuves et Orphelins pour la Défense de leurs droits «AVODE » par la voix de Jacqueline Karibwami compte déterrer le corps d’Augustin Ntabayanda, ancien administrateur de la commune Busoni en province de Kirundo et l’enterrer dignement. Ce sera samedi de cette semaine. Il a été assassiné en octobre 1993 au lendemain de l’assassinat du Président Melchior Ndadaye. « Toutefois, un geste pareil peut être synonyme d’autres frustrations », dit Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC ». D’après lui, l’enterrement digne d’une victime est certes le droit des familles mais cela peut handicaper les mécanismes de justice transitionnelle qu’attendent les burundais.
Environnement
Le président de l’ACVE soutient le ministère de l’Environnement pour arrêter des appropriations des parcelles suite à la déviance de la rivière Kanyosha.
« Difficile de comprendre ou de faire comprendre aux autres la non application de la décision du chef de cabinet civil du Président de la République. » Réaction d’Albert Mbonerane, représentant légal de l’Action Ceinture Verte pour l’Environnement « ACVE » en sigle. Cette mesure qui date d’octobre 2006 ordonnait à trois ministères concernés de faire retourner la rivière Kanyosha dans son ancien lit. Mais actuellement, cette espace est occupée par des très belles villas. Albert Mbonerane, président de l’ACVE et ancien ministre de l’Environnement demande au Gouvernement de soutenir le ministre ayant l’Environnement dans son attribution pour son combat d’arrêter des magouilles des gens qui vendent ou achètent des parcelles ne leur appartenant pas observées à Kizingwe et même ailleurs.
Source: RPA
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