Après des informations diffusées par les médias locaux et les Websites dédiés au Burundi sur la libération de deux miliciens du parti au pouvoir surpris il y a quelques jours avec des armes, le Service National des Renseignements burundais - service secrets, la police présidentielle communément appelée Documentation - est sorti du silence pour démentir les propos tenus par ces medias.
Télésphore Bigirimana, porte-parole de la Documentation, a fait une brève sortie médiatique ce vendredi annonçant que les deux personnes, Gasaba et Minani, sont entre les mains des services de renseignements à Bujumbura.
« Ils sont dans les cachots de la documentation nationale et je peux même vous les montrer ici même » a laissé entendre le porte-parole des services secrets. « Ce qui a été dit sur les ondes des radios est un pur mensonge », a-t-il ajouté.
Le commandant de la première région militaire, le Colonel Kabisa cité par la radio Isanganiro, a fait savoir qu’il n’est pas impliqué ni de près, ni de loin dans une telle affaire de libération des criminels malgré qu’il avait été cité par les médias pour avoir joué un grand rôle dans les discussions qui auraient aboutit à cette libération dont il est question ici.
Cependant, des sources de Magara contactées jeudi soir avaient soulignés que ces deux jeunes "Imbonerakure" qui avaient été arrêtés par l’armée avaient été bel et bien été libérés et même leurs collègues avaient fêtés cette libération en tirant des coups de feu en l’air.
D’autres sources avaient souligné que ces jeunes gens, dont le fils du chef de zone Magara, avait été vus le soir à Magara, et qu’ils seraient redescendu à Bujumbura après.
La documentation nationale aurait "ré-arrêté" ces gens après que les médias aient diffusé ces informations, pour enfin dire qu’ils n’avaient jamais été relâché. Mais pour les observateurs, les services secrets ont réussis à les soustraire des mains de la justice.
Le chef de zone Magara, lui aussi membre de ce groupe armé mais toujours en liberté, avait été vu ce vendredi matin devant le bureau communal de Bugarama mais reste toujours en fonction, bien qu’il se présente rarement à son bureau.
Source:aribinfo
samedi 19 mars 2011
jeudi 17 mars 2011
Les Informations du 17 mars 2011
Sécurité
Attaque à main armée à Bwiza à la septième avenue ce mercredi soir. Les bandits étaient en tenue policière selon les victimes qui menacent de se faire justice.
Un groupe de 4 personnes armées a attaqué des citoyens paisibles et les a dépouillés de leurs biens. Cela s’est passé la nuit de ce mercredi en commune urbaine de Bwiza à la septième Avenue. Ces malfaiteurs ont emporté avec eux une somme d’argent non encore connue, des téléphones portables et des bijoux. Les personnes dépouillées de leurs biens soupçonnent quelques policiers qui se seraient livrés à ce banditisme et menacent de justice populaire. Espérance Ngerageze, administrateur de la commune Bwiza, dit qu’il est difficile de confirmer où d’infirmer qu’il s’agirait des éléments de la police. Néanmoins, elle affirme que des enquêtes sont en cours car, précise-t-elle, il s’observe ces derniers temps des hommes armés qui opèrent en tenue policière.
Le travail des militaires est apprécié par la population de la zone Magara.
Les habitants de la zone Magara en province de Bujumbura satisfaite des actions menées par les militaires ce lundi soir. Ils ont arrêtés deux jeunes gens en possession des armes dont un fils du chef de zone, lui-même chef de ce groupe. Nonobstant, la même population se plaint du comportement de certains éléments de la police qui ne travaillent pas correctement.
Recrudescence des cas d’agressions sexuelles en province de Cibitoke.
11 cas de femmes et filles violées sont enregistrés depuis le mois de janvier de cette année dans la province de Cibitoke. Le cas le plus récent est celui d’une fillette de 10 ans, écolière dans la classe de troisième année, violée il y a deux semaines. Le présumé violeur, âgé de 41 ans, est père de huit enfants et exerce le métier de commerçant. Actuellement, il est incarcéré dans les cachots de la police pour des enquêtes. Les défenseurs des droits de la personne humaine dans cette circonscription demandent à la police et à la justice d’éradiquer ce mal.
Les propriétaires fonciers de Gasenyi à Rubirizi dénoncent des gens accompagnés de policiers qui mesurent leurs parcelles et les font signer des documents par force.
La population de Gasenyi, zone Rubirizi est inquiète des travaux faits sur leurs parcelles par la direction générale de l’environnement. C’est sur ces parcelles que seront érigés les bureaux de la présidence de la République. Selon ces propriétaires de parcelles, des personnes accompagnées de policiers mesurent leurs parcelles avant de les forcent à signer sur des documents dont ils ne connaissent ni la nature ni l’objectif. De plus, ils sont intimidés par la police qui ponte les armes sur eux ou se met à les battre.
Collecte de fonds par un groupe armé obscur à Isare. La population est terrifiée.
Une bande non identifiée sème la terreur dans la zone Nyambuye, commune Isare, province Bujumbura 2000. Cette bande collecte une somme de 2000 Fbu pour chaque ménage et plus pour les membres du parti CNDD FDD. Et quand la population leur pose la question de savoir où va cet argent, ce groupe armé indique que c’est une aide destinée aux combattants. La population de cette localité dit être terrifiée et Jean Claude Ntamarerero, chef de zone Nyambuye confirme cette information.
Communication
Sanctionner la RPA, c’est pénaliser la population, indique le parti CTB.
Le parti CTB se joint aux autres auditeurs de la RPA en s’insurgeant contre les propos du porte-parole du gouvernement qui demande des sanctions à la RPA. Pour Anicet Niyonkuru, président du parti CTB, prendre des sanctions à l’endroit de la RPA, c’est sanctionner la population.
Bonne gouvernance
Les parlementaires du parti UPRONA sont prêts pour les enquêtes afin d’élucider les dénonciations faites par le député Manassé Nzobonimpa.
Les députés de l’UPRONA soutiennent l’initiative de Manassé Nzobonimpa qui réclame une enquête parlementaire sur le détournement des 15 milliards de Fbu que l’Ouganda a payé au Burundi. L’annonce vient d’être faite par Poppon Mudugu, président du groupe parlementaire de l’UPRONA. Ce dernier a également conseillé ses compagnons de lutte de bien organiser le congrès prévu ce dimanche pour l’intérêt général du parti.
Justice
Le comportement de l’OPJ Nduwimana exacerbe les associations SOJPAE et ADDF qui ont porté plainte contre lui.
Les associations SOJPAE et ADDF viennent de porter plaintes contre l’OPJ Nduwimana qui avait emprisonné une femme avec ses 4 enfants encore en bas âge devant les bureaux de la commune urbaine de Buterere pendant près de deux de semaines. Ces associations qui sont intervenues dans cette affaire jusqu’à la libération de ces personnes s’indignent du comportement de cet OPJ qui continue à menacer cette femme par des convocations. Selon SOJPAE et ADDF, l’OPJ avait même violé la loi compte tenu des conditions de détentions de ces personnes qui dormaient dehors à la belle étoile. David Ninganza, chargé de la communication à la SOJPAE indique que cet officier de police devrait respecter la décision du procureur de la République de libérer la femme et ses enfants encore mineurs. Sachez que cette mère avait été arrêtée, accusée d’avoir blessé la mère de la deuxième femme de son époux.
Arrestation ce mercredi du directeur du Lycée communal de Mbuye pour détournements de fonds de cet établissement.
Ntakarutimana Stanislas, directeur du Lycée communal de la commune Mbuye en province Muramvya, a été arrêté par la brigade anti-corruption de la province de Kayanza ce mercredi. Pour le moment, il est dans les cachots de la police au chef-lieu de la province Muramvya pour interrogatoire. Il est accusé de détournements, malversations des deniers de ce lycée d’une valeur de dix millions de nos francs, de ne pas acheter des bulletins, des certificats et des diplômes pour les élèves mais aussi de collecter les frais des livres et de laboratoires pour son propre compte.
Révolte ce jeudi matin des détenus à la prison centrale de Gitega suite à la diminution de leur ration alimentaire.
Les détenus de la prison centrale de Gitega ont démontré leurs mécontentements ce jeudi matin en lançant des pierres à l’intérieur et à l’extérieur de la prison et tout cela en produisant un tapage et en criant très fort. Le mobile de ce soulèvement : la réclamation de la nourriture composée essentiellement de haricot et de la farine de manioc car depuis trois jours, ils ne reçoivent pas cette farine de manioc. Les responsables de cette prison disent qu’il y a rupture de stock en nourriture des prisonniers depuis un mois. La direction de cette prison dit également que les fonds d’approvisionnement des prisons proviennent actuellement du ministère des Finances alors qu’auparavant ils étaient recueillis auprès de la direction générale des affaires pénitentielles d’où les lenteurs. Signalons que cette prison a une capacité d’accueil de 400 détenus mais qu’actuellement elle compte 1342 prisonniers.
Agriculture
Spéculation autour de la commercialisation de l’engrais chimique jugé insuffisant sur le territoire national.
Les commerçants de l’engrais chimique éprouvent des difficultés dans la commercialisation de cette denrée surtout en ce qui concerne la fixation des prix. Selon certaines sources des commerçants, l’Etat a importé l’engrais chimiques subventionnés pour que la population s’en approvisionne à 900 Fbu le kg. Signalons que le pays a besoin de plus de 50 milles tonnes d’engrais chimiques et que la quantité disponible ne dépasse pas 25 milles tonnes. Cela se dit au moment où, le secteur privé est appelé à investir d’avantage dans le secteur des engrais surtout dans sa production, son importation et sa distribution. Interrogé, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage indique que la subvention ne concerne pas tout le monde et qu’il n’est interdit aux commerçants de commercialiser ce fertilisant à 1400 Fbu.
Travaux publics
Le développement est mis en cause par un arrêt incompris des travaux de construction d’un pont important reliant les provinces Mwaro et Gitega.
Les travaux de construction d’un pont reliant les provinces Mwaro et Gitega sur la rivière Ruvyironza sont suspendus depuis 2 mois. Et en plus, 40 maçons de ce chantier ne sont pas rémunérés jusqu’ici. Les autorités administratives, qui ont cherché à savoir le pourquoi de cet arrêt mais en vain, font savoir que l’absence de ce pont handicape les activités dont le commerce qui est la principale source de recette à travers les impôts que perçoivent les communes. Signalons que ce pont allait relier les collines Kibogoye à Mwaro et Rutoke à Gitega et le contrat de construction a été signé entre la direction générale des routes et l’entreprise Eveness SA pour un chiffre d’affaire de 137 millions 230 milles Fbu. Les travaux devaient commencer le 19 octobre 2010 et durer 5 mois. Les passants traversent à pieds la rivière Ruvyironza à leurs risques et périls.
Source: RPA
Attaque à main armée à Bwiza à la septième avenue ce mercredi soir. Les bandits étaient en tenue policière selon les victimes qui menacent de se faire justice.
Un groupe de 4 personnes armées a attaqué des citoyens paisibles et les a dépouillés de leurs biens. Cela s’est passé la nuit de ce mercredi en commune urbaine de Bwiza à la septième Avenue. Ces malfaiteurs ont emporté avec eux une somme d’argent non encore connue, des téléphones portables et des bijoux. Les personnes dépouillées de leurs biens soupçonnent quelques policiers qui se seraient livrés à ce banditisme et menacent de justice populaire. Espérance Ngerageze, administrateur de la commune Bwiza, dit qu’il est difficile de confirmer où d’infirmer qu’il s’agirait des éléments de la police. Néanmoins, elle affirme que des enquêtes sont en cours car, précise-t-elle, il s’observe ces derniers temps des hommes armés qui opèrent en tenue policière.
Le travail des militaires est apprécié par la population de la zone Magara.
Les habitants de la zone Magara en province de Bujumbura satisfaite des actions menées par les militaires ce lundi soir. Ils ont arrêtés deux jeunes gens en possession des armes dont un fils du chef de zone, lui-même chef de ce groupe. Nonobstant, la même population se plaint du comportement de certains éléments de la police qui ne travaillent pas correctement.
Recrudescence des cas d’agressions sexuelles en province de Cibitoke.
11 cas de femmes et filles violées sont enregistrés depuis le mois de janvier de cette année dans la province de Cibitoke. Le cas le plus récent est celui d’une fillette de 10 ans, écolière dans la classe de troisième année, violée il y a deux semaines. Le présumé violeur, âgé de 41 ans, est père de huit enfants et exerce le métier de commerçant. Actuellement, il est incarcéré dans les cachots de la police pour des enquêtes. Les défenseurs des droits de la personne humaine dans cette circonscription demandent à la police et à la justice d’éradiquer ce mal.
Les propriétaires fonciers de Gasenyi à Rubirizi dénoncent des gens accompagnés de policiers qui mesurent leurs parcelles et les font signer des documents par force.
La population de Gasenyi, zone Rubirizi est inquiète des travaux faits sur leurs parcelles par la direction générale de l’environnement. C’est sur ces parcelles que seront érigés les bureaux de la présidence de la République. Selon ces propriétaires de parcelles, des personnes accompagnées de policiers mesurent leurs parcelles avant de les forcent à signer sur des documents dont ils ne connaissent ni la nature ni l’objectif. De plus, ils sont intimidés par la police qui ponte les armes sur eux ou se met à les battre.
Collecte de fonds par un groupe armé obscur à Isare. La population est terrifiée.
Une bande non identifiée sème la terreur dans la zone Nyambuye, commune Isare, province Bujumbura 2000. Cette bande collecte une somme de 2000 Fbu pour chaque ménage et plus pour les membres du parti CNDD FDD. Et quand la population leur pose la question de savoir où va cet argent, ce groupe armé indique que c’est une aide destinée aux combattants. La population de cette localité dit être terrifiée et Jean Claude Ntamarerero, chef de zone Nyambuye confirme cette information.
Communication
Sanctionner la RPA, c’est pénaliser la population, indique le parti CTB.
Le parti CTB se joint aux autres auditeurs de la RPA en s’insurgeant contre les propos du porte-parole du gouvernement qui demande des sanctions à la RPA. Pour Anicet Niyonkuru, président du parti CTB, prendre des sanctions à l’endroit de la RPA, c’est sanctionner la population.
Bonne gouvernance
Les parlementaires du parti UPRONA sont prêts pour les enquêtes afin d’élucider les dénonciations faites par le député Manassé Nzobonimpa.
Les députés de l’UPRONA soutiennent l’initiative de Manassé Nzobonimpa qui réclame une enquête parlementaire sur le détournement des 15 milliards de Fbu que l’Ouganda a payé au Burundi. L’annonce vient d’être faite par Poppon Mudugu, président du groupe parlementaire de l’UPRONA. Ce dernier a également conseillé ses compagnons de lutte de bien organiser le congrès prévu ce dimanche pour l’intérêt général du parti.
Justice
Le comportement de l’OPJ Nduwimana exacerbe les associations SOJPAE et ADDF qui ont porté plainte contre lui.
Les associations SOJPAE et ADDF viennent de porter plaintes contre l’OPJ Nduwimana qui avait emprisonné une femme avec ses 4 enfants encore en bas âge devant les bureaux de la commune urbaine de Buterere pendant près de deux de semaines. Ces associations qui sont intervenues dans cette affaire jusqu’à la libération de ces personnes s’indignent du comportement de cet OPJ qui continue à menacer cette femme par des convocations. Selon SOJPAE et ADDF, l’OPJ avait même violé la loi compte tenu des conditions de détentions de ces personnes qui dormaient dehors à la belle étoile. David Ninganza, chargé de la communication à la SOJPAE indique que cet officier de police devrait respecter la décision du procureur de la République de libérer la femme et ses enfants encore mineurs. Sachez que cette mère avait été arrêtée, accusée d’avoir blessé la mère de la deuxième femme de son époux.
Arrestation ce mercredi du directeur du Lycée communal de Mbuye pour détournements de fonds de cet établissement.
Ntakarutimana Stanislas, directeur du Lycée communal de la commune Mbuye en province Muramvya, a été arrêté par la brigade anti-corruption de la province de Kayanza ce mercredi. Pour le moment, il est dans les cachots de la police au chef-lieu de la province Muramvya pour interrogatoire. Il est accusé de détournements, malversations des deniers de ce lycée d’une valeur de dix millions de nos francs, de ne pas acheter des bulletins, des certificats et des diplômes pour les élèves mais aussi de collecter les frais des livres et de laboratoires pour son propre compte.
Révolte ce jeudi matin des détenus à la prison centrale de Gitega suite à la diminution de leur ration alimentaire.
Les détenus de la prison centrale de Gitega ont démontré leurs mécontentements ce jeudi matin en lançant des pierres à l’intérieur et à l’extérieur de la prison et tout cela en produisant un tapage et en criant très fort. Le mobile de ce soulèvement : la réclamation de la nourriture composée essentiellement de haricot et de la farine de manioc car depuis trois jours, ils ne reçoivent pas cette farine de manioc. Les responsables de cette prison disent qu’il y a rupture de stock en nourriture des prisonniers depuis un mois. La direction de cette prison dit également que les fonds d’approvisionnement des prisons proviennent actuellement du ministère des Finances alors qu’auparavant ils étaient recueillis auprès de la direction générale des affaires pénitentielles d’où les lenteurs. Signalons que cette prison a une capacité d’accueil de 400 détenus mais qu’actuellement elle compte 1342 prisonniers.
Agriculture
Spéculation autour de la commercialisation de l’engrais chimique jugé insuffisant sur le territoire national.
Les commerçants de l’engrais chimique éprouvent des difficultés dans la commercialisation de cette denrée surtout en ce qui concerne la fixation des prix. Selon certaines sources des commerçants, l’Etat a importé l’engrais chimiques subventionnés pour que la population s’en approvisionne à 900 Fbu le kg. Signalons que le pays a besoin de plus de 50 milles tonnes d’engrais chimiques et que la quantité disponible ne dépasse pas 25 milles tonnes. Cela se dit au moment où, le secteur privé est appelé à investir d’avantage dans le secteur des engrais surtout dans sa production, son importation et sa distribution. Interrogé, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage indique que la subvention ne concerne pas tout le monde et qu’il n’est interdit aux commerçants de commercialiser ce fertilisant à 1400 Fbu.
Travaux publics
Le développement est mis en cause par un arrêt incompris des travaux de construction d’un pont important reliant les provinces Mwaro et Gitega.
Les travaux de construction d’un pont reliant les provinces Mwaro et Gitega sur la rivière Ruvyironza sont suspendus depuis 2 mois. Et en plus, 40 maçons de ce chantier ne sont pas rémunérés jusqu’ici. Les autorités administratives, qui ont cherché à savoir le pourquoi de cet arrêt mais en vain, font savoir que l’absence de ce pont handicape les activités dont le commerce qui est la principale source de recette à travers les impôts que perçoivent les communes. Signalons que ce pont allait relier les collines Kibogoye à Mwaro et Rutoke à Gitega et le contrat de construction a été signé entre la direction générale des routes et l’entreprise Eveness SA pour un chiffre d’affaire de 137 millions 230 milles Fbu. Les travaux devaient commencer le 19 octobre 2010 et durer 5 mois. Les passants traversent à pieds la rivière Ruvyironza à leurs risques et périls.
Source: RPA
mardi 15 mars 2011
Les informations du 14 mars 2011
Sécurité
Attentat à la grenade à l’endroit du commissaire du marché de Kinama et Buterere suite à un conflit avec sa femme.
Une attaque à la grenade chez Jackson Tuyisabe commissaire du marché de Kinama et Buterere de la Mairie de Bujumbura. Cette grenade est la deuxième après une autre lancée dans un intervalle de 2 semaines seulement. La victime affirme qu’il s’agit d’un conflit entre lui et sa femme. Les informations recueillies dans cette famille disent qu’elle a eu promesse de protection de la police.
Communication
Malentendu entre la RPA et le gouvernement burundais suite aux avis de la population et des politiciens dans l’émission Kabizi de ce mardi et mercredi dernier.
Le gouvernement s’indigne contre les propos qu’il qualifie d’injurieux à l’endroit du chef de l’Etat entendus dans l’émission Kabizi de mardi et mercredi de la semaine dernière. Et pour cela, il demande aux autorités habilités de sanctionner la RPA pour mettre fin à sa dérive. C’est l’une des clauses du conseil des ministres de vendredi dernier lue par Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement burundais. Pourtant, les acteurs politiques divergent à propos des réalisations de la RPA, 10 ans après sa naissance. Pour Onésime Nduwimana, porte-parole du parti CNDD FDD, la RPA est une station à soutenir à voir son utilité combien constructive dans les moments difficiles qu’a traversés le Burundi.
Politique
PARCEM demande à l’Etat de ne pas vouloir une chose et son contraire après l’exclusion de Manassé Nzobonimpa sur la liste des membres du parti CNDD FDD.
« L’exclusion du député Manassé Nzobonimpa dans les rangs du CNDD FDD reflète une contradiction dans le discours et les pratiques du pouvoir par rapport à la tolérance zéro initiée par le chef de l’Etat », analyse Faustin Ndikumana, président de l’association PARCEM dans un communiqué de presse sorti ce lundi. Le président du PARCEM indique que les gens pourraient interpréter cette exclusion comme un découragement pour ceux qui vont dénoncer les actes de corruption et de malversations économiques alors que la politique de la tolérance zéro à la corruption avait été lancée par le chef de l’Etat. Faustin Ndikumana fait observer qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
Propos et actions incohérents dans la politique de la tolérance zéro à la corruption et malversations économiques.
L’exclusion de Manassé Nzobonimpa est d’autant plus surprenante. Ses déclarations sont identiques à celles de Gervais Rufyikiri, deuxième Vice-président de la République. Dans une réunion avec des fonctionnaires de l’Etat à Mwaro qui s’est déroulée la semaine dernière, Gervais Rufyikiri a parlé d’un groupe de corrompus au sommet de l’Etat qui salit le pays. Ces propos semblaient appuyer ceux du député burundais à l’East Africain Community. Quelques jours avant, Manassé Nzobonimpa avait dénoncé une équipe de corrompus au sein du CNDD FDD et de l’Etat. Par après ce samedi à Bubanza, les meneurs du CNDD FDD excluent Manassé Nzobonimpa dans les rangs de ce parti présidentiel. Onésime Nduwimana porte-parole du CNDD FDD a déclaré que l’exclusion de Nzobonimpa est due à sa trahison au parti. Ainsi pour le porte-parole du parti présidentiel, Nzobonimpa n’est pas digne d’un Mugumyabanga.
Incompréhension totale aussi au sein du parti FRODEBU après exclusion de Manassé Nzobonimpa dans les rangs du CNDD FDD.
Le parti Sahwanya FRODEBU cri au scandale après l’exclusion de Nzobonimpa au CNDD FDD. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président de cette formation politique, le parti au pouvoir tient des propos contradictoire en son sein. Les uns prônent la tolérance zéro en matière de corruption mais quand quelqu’un ose dénoncer, il est exclu du parti.
Le chef de l’Etat est interpellé pour donner plus de lumière sur le règlement de la dette que l’Ouganda avait envers le Burundi.
L’OLUCOME demande au Président de la République, dans une correspondance lui adressée, d’éclaircir le dossier de la dette que l’Ouganda avait envers le Burundi afin que la somme des 15 milliards de Fbu soit remise au trésor public. De plus, cette organisation de la société civile demande un audit international pour pouvoir mettre de la lumière sur cette affaire et que des personnalités impliquées dans ce détournement soient écartées de la gestion des affaires de l’Etat.
Justice
Arrestation ce samedi du président du parti UPD à Muyinga par la police.
Le président du parti UPD Zigamibanga à Muyinga a été arrêté ce samedi par la police à Muyinga. Il a été appréhendé pour raison d’enquête sur l’assassinat d’un policier à Muyinga, a indiqué la police. Mais par le parti UPD-Zigamibanga à Muyinga pense que cette arrestation serait motivée par des raisons politiques.
LIBEJEUN demande une peine de 20 ans de prison pour la femme qui a brûlé l’enfant de son mari âgé de 5 ans à Kinama.
« Le responsable d’une brûlure au premier degré sur un bras d’un enfant âgé de 5 ans doit être sanctionné d’une peine de 20 ans de servitude pénale, comme le prévoit la loi. » Déclaration de Maître Deo Ndikumana, représentant légal de la LIBEJEUN, une association de défense des droits des enfants. Pour LIBEJEUN, le responsable s’est attaqué à un enfant sans défense. Pour rappel, un enfant de 5 ans de Kinama a été brûlé au bras gauche par la deuxième femme de son père l’accusant d’avoir dérobé une somme de 200 Fbu. L’enfant a passé une semaine sans recevoir de soins et il a été par après pris en charge par une famille voisine. Actuellement, la belle-mère est détenue au cachot de la BSR. D’après le voisinage, l’enfant serait maltraité depuis longtemps et son père ne bougeait pas le petit doigt pour changer cela.
Conditions inconfortables d’emprisonnement d’une femme et ses trois enfants mineurs dans les cachots de la commune Buterere depuis six jours.
Une femme et ses trois enfants dont l’ainé est âgé de 7 ans dorment à la belle étoile dans les cachots de la commune Buterere il y a de cela six jours. Elle dort dehors faute de lieux de détention pour les femmes et enfants. Elle est accusée d’avoir lancé une pierre et blessé la maman de sa concubine. L’Officier de Police Judiciaire Nduwimana à la base de l’emprisonnement de la mère avec les enfants en bas âge déclare que leur père semble avoir abandonné sa progéniture et il sera interpelé pour prendre ses responsabilités. Dans le cas contraire la justice sera saisie d’office. Du fait que la prisonnière dort à la belle étoile, le policier promet de transférer la prisonnière dans d’autres cachots convenables ce lundi même.
Transport
Les motards ont espoir de reprendre la circulation dans le centre ville de Bujumbura à la fin de leur formation.
Début de la formation des motards sur le code de la route en Mairie de Bujumbura. Après cette formation, les motards seront autorisés à circuler au centre ville, indique Fidèle Nsengiyumva, commissaire chargé de l’audit et sécurité au sein de l’Association des Motards du Burundi « AMOTABU ». Vous saurez que les motards de la Mairie de Bujumbura viennent de passer plus de trois mois sans traverser les ponts menant au centre ville de Bujumbura.
Education
Arrêt des cours à l’Université du Burundi suite au retard de paiement de la bourse du mois de mars.
Les étudiants de l’Université du Burundi ont observé un arrêt des cours ce lundi à partir de 10h. Ces universitaires précisent que cette interruption des activités est due au retard de l’octroi de la bourse du mois de mars.
Réfugiés
Probable prochain déplacement des réfugiés de Bugendana pour une autre destination.
A Gitega, les déplacés de Bugendana s’indignent contre la mesure de l’Etat qui consiste à les déplacer vers un autre endroit. Ces déplacés y avait déjà érigés leurs maisons, et pour le moment l’Etat cherche à y construire un aéroport international. L’administrateur de Bugendana indique que ça rentre dans les programmes de l’Etat et espère qu’on va leur trouver une autre place équivalente.
Source: RPA
Attentat à la grenade à l’endroit du commissaire du marché de Kinama et Buterere suite à un conflit avec sa femme.
Une attaque à la grenade chez Jackson Tuyisabe commissaire du marché de Kinama et Buterere de la Mairie de Bujumbura. Cette grenade est la deuxième après une autre lancée dans un intervalle de 2 semaines seulement. La victime affirme qu’il s’agit d’un conflit entre lui et sa femme. Les informations recueillies dans cette famille disent qu’elle a eu promesse de protection de la police.
Communication
Malentendu entre la RPA et le gouvernement burundais suite aux avis de la population et des politiciens dans l’émission Kabizi de ce mardi et mercredi dernier.
Le gouvernement s’indigne contre les propos qu’il qualifie d’injurieux à l’endroit du chef de l’Etat entendus dans l’émission Kabizi de mardi et mercredi de la semaine dernière. Et pour cela, il demande aux autorités habilités de sanctionner la RPA pour mettre fin à sa dérive. C’est l’une des clauses du conseil des ministres de vendredi dernier lue par Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement burundais. Pourtant, les acteurs politiques divergent à propos des réalisations de la RPA, 10 ans après sa naissance. Pour Onésime Nduwimana, porte-parole du parti CNDD FDD, la RPA est une station à soutenir à voir son utilité combien constructive dans les moments difficiles qu’a traversés le Burundi.
Politique
PARCEM demande à l’Etat de ne pas vouloir une chose et son contraire après l’exclusion de Manassé Nzobonimpa sur la liste des membres du parti CNDD FDD.
« L’exclusion du député Manassé Nzobonimpa dans les rangs du CNDD FDD reflète une contradiction dans le discours et les pratiques du pouvoir par rapport à la tolérance zéro initiée par le chef de l’Etat », analyse Faustin Ndikumana, président de l’association PARCEM dans un communiqué de presse sorti ce lundi. Le président du PARCEM indique que les gens pourraient interpréter cette exclusion comme un découragement pour ceux qui vont dénoncer les actes de corruption et de malversations économiques alors que la politique de la tolérance zéro à la corruption avait été lancée par le chef de l’Etat. Faustin Ndikumana fait observer qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
Propos et actions incohérents dans la politique de la tolérance zéro à la corruption et malversations économiques.
L’exclusion de Manassé Nzobonimpa est d’autant plus surprenante. Ses déclarations sont identiques à celles de Gervais Rufyikiri, deuxième Vice-président de la République. Dans une réunion avec des fonctionnaires de l’Etat à Mwaro qui s’est déroulée la semaine dernière, Gervais Rufyikiri a parlé d’un groupe de corrompus au sommet de l’Etat qui salit le pays. Ces propos semblaient appuyer ceux du député burundais à l’East Africain Community. Quelques jours avant, Manassé Nzobonimpa avait dénoncé une équipe de corrompus au sein du CNDD FDD et de l’Etat. Par après ce samedi à Bubanza, les meneurs du CNDD FDD excluent Manassé Nzobonimpa dans les rangs de ce parti présidentiel. Onésime Nduwimana porte-parole du CNDD FDD a déclaré que l’exclusion de Nzobonimpa est due à sa trahison au parti. Ainsi pour le porte-parole du parti présidentiel, Nzobonimpa n’est pas digne d’un Mugumyabanga.
Incompréhension totale aussi au sein du parti FRODEBU après exclusion de Manassé Nzobonimpa dans les rangs du CNDD FDD.
Le parti Sahwanya FRODEBU cri au scandale après l’exclusion de Nzobonimpa au CNDD FDD. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président de cette formation politique, le parti au pouvoir tient des propos contradictoire en son sein. Les uns prônent la tolérance zéro en matière de corruption mais quand quelqu’un ose dénoncer, il est exclu du parti.
Le chef de l’Etat est interpellé pour donner plus de lumière sur le règlement de la dette que l’Ouganda avait envers le Burundi.
L’OLUCOME demande au Président de la République, dans une correspondance lui adressée, d’éclaircir le dossier de la dette que l’Ouganda avait envers le Burundi afin que la somme des 15 milliards de Fbu soit remise au trésor public. De plus, cette organisation de la société civile demande un audit international pour pouvoir mettre de la lumière sur cette affaire et que des personnalités impliquées dans ce détournement soient écartées de la gestion des affaires de l’Etat.
Justice
Arrestation ce samedi du président du parti UPD à Muyinga par la police.
Le président du parti UPD Zigamibanga à Muyinga a été arrêté ce samedi par la police à Muyinga. Il a été appréhendé pour raison d’enquête sur l’assassinat d’un policier à Muyinga, a indiqué la police. Mais par le parti UPD-Zigamibanga à Muyinga pense que cette arrestation serait motivée par des raisons politiques.
LIBEJEUN demande une peine de 20 ans de prison pour la femme qui a brûlé l’enfant de son mari âgé de 5 ans à Kinama.
« Le responsable d’une brûlure au premier degré sur un bras d’un enfant âgé de 5 ans doit être sanctionné d’une peine de 20 ans de servitude pénale, comme le prévoit la loi. » Déclaration de Maître Deo Ndikumana, représentant légal de la LIBEJEUN, une association de défense des droits des enfants. Pour LIBEJEUN, le responsable s’est attaqué à un enfant sans défense. Pour rappel, un enfant de 5 ans de Kinama a été brûlé au bras gauche par la deuxième femme de son père l’accusant d’avoir dérobé une somme de 200 Fbu. L’enfant a passé une semaine sans recevoir de soins et il a été par après pris en charge par une famille voisine. Actuellement, la belle-mère est détenue au cachot de la BSR. D’après le voisinage, l’enfant serait maltraité depuis longtemps et son père ne bougeait pas le petit doigt pour changer cela.
Conditions inconfortables d’emprisonnement d’une femme et ses trois enfants mineurs dans les cachots de la commune Buterere depuis six jours.
Une femme et ses trois enfants dont l’ainé est âgé de 7 ans dorment à la belle étoile dans les cachots de la commune Buterere il y a de cela six jours. Elle dort dehors faute de lieux de détention pour les femmes et enfants. Elle est accusée d’avoir lancé une pierre et blessé la maman de sa concubine. L’Officier de Police Judiciaire Nduwimana à la base de l’emprisonnement de la mère avec les enfants en bas âge déclare que leur père semble avoir abandonné sa progéniture et il sera interpelé pour prendre ses responsabilités. Dans le cas contraire la justice sera saisie d’office. Du fait que la prisonnière dort à la belle étoile, le policier promet de transférer la prisonnière dans d’autres cachots convenables ce lundi même.
Transport
Les motards ont espoir de reprendre la circulation dans le centre ville de Bujumbura à la fin de leur formation.
Début de la formation des motards sur le code de la route en Mairie de Bujumbura. Après cette formation, les motards seront autorisés à circuler au centre ville, indique Fidèle Nsengiyumva, commissaire chargé de l’audit et sécurité au sein de l’Association des Motards du Burundi « AMOTABU ». Vous saurez que les motards de la Mairie de Bujumbura viennent de passer plus de trois mois sans traverser les ponts menant au centre ville de Bujumbura.
Education
Arrêt des cours à l’Université du Burundi suite au retard de paiement de la bourse du mois de mars.
Les étudiants de l’Université du Burundi ont observé un arrêt des cours ce lundi à partir de 10h. Ces universitaires précisent que cette interruption des activités est due au retard de l’octroi de la bourse du mois de mars.
Réfugiés
Probable prochain déplacement des réfugiés de Bugendana pour une autre destination.
A Gitega, les déplacés de Bugendana s’indignent contre la mesure de l’Etat qui consiste à les déplacer vers un autre endroit. Ces déplacés y avait déjà érigés leurs maisons, et pour le moment l’Etat cherche à y construire un aéroport international. L’administrateur de Bugendana indique que ça rentre dans les programmes de l’Etat et espère qu’on va leur trouver une autre place équivalente.
Source: RPA
lundi 14 mars 2011
Burundi : la crise politique pourrait se terminer en guerre civile
Burundi sous haute tension
Depuis les élections générales de 2010, l'opposition burundaise s'est radicalisée et la rébellion armée se livre à des attaques. Sans reprise du dialogue, la crise politique pourrait se terminer en guerre civile.
Depuis l’échec de l’opposition au scrutin local de mai 2010, suivi de son boycott des législatives et de la présidentielle de juin et juillet 2010, le Burundi traverse une crise politique qui risque de basculer dans une nouvelle guerre civile. Après les élections, les opposants politiques ont créé une alliance et demandé l’annulation des élections locales (communales). Suite aux attaques à la grenade et aux assassinats ciblés qui avaient marqué la période du processus électoral, ils avaient été victimes d’arrestations massives et accusés par la majorité d’être derrière l’insécurité généralisée au Burundi.
Burundi : la crise politique pourrait se terminer en guerre civile
Le Conseil national pour la défense de la démocratie et des Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), parti au pouvoir depuis 2005, a obtenu 64% des voix aux élections locales de 2010, résultat contesté par l’opposition, qui a dénoncé une «fraude massive». Une accusation non partagée par la société civile et la communauté internationale [PDF] malgré quelques irrégularités observées. La décision de l’opposition de boycotter les scrutins suivants a ainsi offert une victoire écrasante au parti au pouvoir aux législatives —81%— et à la présidentielle —94%.
Le pouvoir accusé de corruption
L’Alliance démocratique pour le changement au Burundi (ADC), regroupant 12 partis politiques d’opposition, n’a pas arrêté de dénoncer de graves violations des droits de l’homme, la corruption et le détournement des fonds publics. Ces derniers jours, ce genre d’accusations vise même le plus haut sommet du parti au pouvoir.
Selon la presse locale, Manassé Nzobonimpa, secrétaire général du Conseil des sages au sein du CNDD-FDD et représentant du Burundi à l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est, accuse les membres du parti présidentiel de «malversations économiques, de violations des droits de l’homme et de non-respect des droits civils et politiques». D’après le site Arib Info, le député Nzobonimpa aurait des soutiens au sein du parti au pouvoir.
Le président Pierre Nkurunziza semble confiant, grâce au soutien de la Communauté internationale après les élections, et exclut la reprise du dialogue interburundais demandée par l’ADC. Ce qui est considéré comme la «marginalisation des opposants» par plusieurs analystes des conflits en Afrique. Faute de dialogue ou d’un autre cadre de concertation, la situation risque de dégénérer, surtout que des attaques sporadiques d’hommes armés sont enregistrées à travers le pays.
Les bases arrière des rebelles
Agathon Rwasa, le leader de l’ancienne rébellion FNL-Parpehutu (Front national pour la libération), la dernière à signer les accords de paix, s’est retiré au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Il avait disparu cinq jours avant le scrutin présidentiel de juin 2010. Le chef rebelle est un habitué de ce territoire congolais qui a toujours servi de base arrière aux rebelles burundais.
Eric Muvomo, défenseur des droits de l’homme au Sud-Kivu, confirme la présence des rebelles burundais sur le territoire congolais: «Depuis début décembre 2010, ces combattants FNL ont mis leur base arrière dans la forêt Rukoko, le long de la rivière Ruzizi, à Kiliba sur le sol congolais, précisément dans les secteurs 3 et 4 de Kiliba au Sud-Kivu.» Selon les mêmes sources, l’armée burundaise a attaqué les rebelles en RDC à la mi-janvier.
Au Sud-Kivu, Agathon Rwasa a retrouvé ses anciens alliés rebelles Hutu rwandais du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR). Ces groupes armés étrangers à l’Est du Congo ont des facilités de recrutement et de ravitaillement: ils exploitent illégalement quelques-unes des ressources naturelles de la République démocratique du Congo et le trafic d’armes dans la sous-région facilite la réorganisation militaire du FNL.
Encouragées par l’absence de démocratie et les violations graves des droits de l’homme dans les pays de la sous-région, les rebellions n’ont pas de mal à faire entendre leur voix et à avoir des partisans dans leur pays d’origine. Le taux de chômage très élevé et la misère accentuée par les guerres civiles facilitent l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés. Tous ces éléments ont accéléré la réorganisation de l’ancienne rébellion. Selon les informations recueillies auprès des journalistes congolais et burundais, la rébellion est déjà en contact avec certains membres de l’opposition.
L’insécurité généralisée accompagnée de tensions politiques plus la présence des rebelles à quelques kilomètres de la frontière burundaise devraient susciter des inquiétudes. Seul le dialogue empêchera le Burundi de plonger dans une nouvelle guerre civile.
Lucie Umukundwa
Source: Slate Afrique
Depuis les élections générales de 2010, l'opposition burundaise s'est radicalisée et la rébellion armée se livre à des attaques. Sans reprise du dialogue, la crise politique pourrait se terminer en guerre civile.
Depuis l’échec de l’opposition au scrutin local de mai 2010, suivi de son boycott des législatives et de la présidentielle de juin et juillet 2010, le Burundi traverse une crise politique qui risque de basculer dans une nouvelle guerre civile. Après les élections, les opposants politiques ont créé une alliance et demandé l’annulation des élections locales (communales). Suite aux attaques à la grenade et aux assassinats ciblés qui avaient marqué la période du processus électoral, ils avaient été victimes d’arrestations massives et accusés par la majorité d’être derrière l’insécurité généralisée au Burundi.
Burundi : la crise politique pourrait se terminer en guerre civile
Le Conseil national pour la défense de la démocratie et des Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), parti au pouvoir depuis 2005, a obtenu 64% des voix aux élections locales de 2010, résultat contesté par l’opposition, qui a dénoncé une «fraude massive». Une accusation non partagée par la société civile et la communauté internationale [PDF] malgré quelques irrégularités observées. La décision de l’opposition de boycotter les scrutins suivants a ainsi offert une victoire écrasante au parti au pouvoir aux législatives —81%— et à la présidentielle —94%.
Le pouvoir accusé de corruption
L’Alliance démocratique pour le changement au Burundi (ADC), regroupant 12 partis politiques d’opposition, n’a pas arrêté de dénoncer de graves violations des droits de l’homme, la corruption et le détournement des fonds publics. Ces derniers jours, ce genre d’accusations vise même le plus haut sommet du parti au pouvoir.
Selon la presse locale, Manassé Nzobonimpa, secrétaire général du Conseil des sages au sein du CNDD-FDD et représentant du Burundi à l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est, accuse les membres du parti présidentiel de «malversations économiques, de violations des droits de l’homme et de non-respect des droits civils et politiques». D’après le site Arib Info, le député Nzobonimpa aurait des soutiens au sein du parti au pouvoir.
Le président Pierre Nkurunziza semble confiant, grâce au soutien de la Communauté internationale après les élections, et exclut la reprise du dialogue interburundais demandée par l’ADC. Ce qui est considéré comme la «marginalisation des opposants» par plusieurs analystes des conflits en Afrique. Faute de dialogue ou d’un autre cadre de concertation, la situation risque de dégénérer, surtout que des attaques sporadiques d’hommes armés sont enregistrées à travers le pays.
Les bases arrière des rebelles
Agathon Rwasa, le leader de l’ancienne rébellion FNL-Parpehutu (Front national pour la libération), la dernière à signer les accords de paix, s’est retiré au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Il avait disparu cinq jours avant le scrutin présidentiel de juin 2010. Le chef rebelle est un habitué de ce territoire congolais qui a toujours servi de base arrière aux rebelles burundais.
Eric Muvomo, défenseur des droits de l’homme au Sud-Kivu, confirme la présence des rebelles burundais sur le territoire congolais: «Depuis début décembre 2010, ces combattants FNL ont mis leur base arrière dans la forêt Rukoko, le long de la rivière Ruzizi, à Kiliba sur le sol congolais, précisément dans les secteurs 3 et 4 de Kiliba au Sud-Kivu.» Selon les mêmes sources, l’armée burundaise a attaqué les rebelles en RDC à la mi-janvier.
Au Sud-Kivu, Agathon Rwasa a retrouvé ses anciens alliés rebelles Hutu rwandais du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR). Ces groupes armés étrangers à l’Est du Congo ont des facilités de recrutement et de ravitaillement: ils exploitent illégalement quelques-unes des ressources naturelles de la République démocratique du Congo et le trafic d’armes dans la sous-région facilite la réorganisation militaire du FNL.
Encouragées par l’absence de démocratie et les violations graves des droits de l’homme dans les pays de la sous-région, les rebellions n’ont pas de mal à faire entendre leur voix et à avoir des partisans dans leur pays d’origine. Le taux de chômage très élevé et la misère accentuée par les guerres civiles facilitent l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés. Tous ces éléments ont accéléré la réorganisation de l’ancienne rébellion. Selon les informations recueillies auprès des journalistes congolais et burundais, la rébellion est déjà en contact avec certains membres de l’opposition.
L’insécurité généralisée accompagnée de tensions politiques plus la présence des rebelles à quelques kilomètres de la frontière burundaise devraient susciter des inquiétudes. Seul le dialogue empêchera le Burundi de plonger dans une nouvelle guerre civile.
Lucie Umukundwa
Source: Slate Afrique
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