Après des informations diffusées par les médias locaux et les Websites dédiés au Burundi sur la libération de deux miliciens du parti au pouvoir surpris il y a quelques jours avec des armes, le Service National des Renseignements burundais - service secrets, la police présidentielle communément appelée Documentation - est sorti du silence pour démentir les propos tenus par ces medias.
Télésphore Bigirimana, porte-parole de la Documentation, a fait une brève sortie médiatique ce vendredi annonçant que les deux personnes, Gasaba et Minani, sont entre les mains des services de renseignements à Bujumbura.
« Ils sont dans les cachots de la documentation nationale et je peux même vous les montrer ici même » a laissé entendre le porte-parole des services secrets. « Ce qui a été dit sur les ondes des radios est un pur mensonge », a-t-il ajouté.
Le commandant de la première région militaire, le Colonel Kabisa cité par la radio Isanganiro, a fait savoir qu’il n’est pas impliqué ni de près, ni de loin dans une telle affaire de libération des criminels malgré qu’il avait été cité par les médias pour avoir joué un grand rôle dans les discussions qui auraient aboutit à cette libération dont il est question ici.
Cependant, des sources de Magara contactées jeudi soir avaient soulignés que ces deux jeunes "Imbonerakure" qui avaient été arrêtés par l’armée avaient été bel et bien été libérés et même leurs collègues avaient fêtés cette libération en tirant des coups de feu en l’air.
D’autres sources avaient souligné que ces jeunes gens, dont le fils du chef de zone Magara, avait été vus le soir à Magara, et qu’ils seraient redescendu à Bujumbura après.
La documentation nationale aurait "ré-arrêté" ces gens après que les médias aient diffusé ces informations, pour enfin dire qu’ils n’avaient jamais été relâché. Mais pour les observateurs, les services secrets ont réussis à les soustraire des mains de la justice.
Le chef de zone Magara, lui aussi membre de ce groupe armé mais toujours en liberté, avait été vu ce vendredi matin devant le bureau communal de Bugarama mais reste toujours en fonction, bien qu’il se présente rarement à son bureau.
Source:aribinfo
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