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vendredi 11 mars 2011

Nouvelles locales du jeudi 10 mars 2011

● Politique

- Des membres du parti présidentiel le Cndd-Fdd vivant dans les pays occidentaux ont écrit une lettre à Manassé Nzobonimpa pour lui apporter leur soutient après avoir déclaré que le parti au pouvoir a, dans ses rangs, des personnes qui sont investi corps et âme dans le détournement de fonds publics et qui se sont ainsi enrichis illicitement. Dans une lettre diffusée sur Internet, des membres du parti présidentiel vivant dans les pays de l’Europe, l’Australie et Amérique ont adressé une lettre à au député Nzobonimpa pour le féliciter d’avoir osé dire à haute voix ce que les autres chuchotent. (Rpa)

- L’église catholique du Burundi appelle à la responsabilité des politiciens burundais. Dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, les évêques de l’église catholique demandent aux partis politiques de l’opposition de privilégier la voix du dialogue, appelant à cet effet, le gouvernement burundais de répondre à l’appel de l’opposition pour dialoguer. Selon l’un des évêques, il est grand temps que le gouvernement songe à négocier ou a dialoguer avec l’opposition burundaise pour que le pays ne retombe plus dans une crise politique. (Rfi)

- Les partis de l’opposition ont jugé les 6 derniers mois comme une période de tâtonnement politique et d’introduction des réformes mal pensées. Selon l’opposition burundaise, le pouvoir s’est démarquée dans le concert des nations par la violation des droits de l’homme, le refus des partis d’opposition et le manque de volonté de dialoguer avec les autres partis qui ont rejeté les résultats des élections qui viennent de se clôturer au Burundi. (Rpa/Rtr/Isanganiro/Bonesha)

● Sécurité

- Un certain Audace Vianney Habarugira se trouve au lit de l’hôpital Roi Khaled après avoir été atteint par des balles de la police dans sa commune de Kamenge, au nord de la capitale Bujumbura. La victime dit avoir été touché par des balles au niveau des reins alors qu’il s’échappait des agents des services de renseignement qui voulaient l’arrêter à tout prix. Les sources médicales soulignent cependant que la santé de cet ancien membre des FNL au temps de la rébellion, n’est pas en danger mais qu’il doit rester à l’hôpital. (Rpa)

- La police de son coté souligné que ce démobilisé, ancien major des FNL, a été surpris en possession d’armes pour une destination inconnue, ce que le concerné nie, accusant les services de renseignement de vouloir éliminer sa famille. (Rpa)

- Des sources de la commune de Kamenge disent que la femme de la victime a été elle aussi arrêtée puis conduit au cachot de la police de Kamenge. L’administrateur communal de Kamenge souligne que les raisons de son arrestation sont connues uniquement par la police. Le porte-parole de la police a cependant souligné que la police avait raison de tirer sur cet homme et d’arrêter sa femme car ils tous, selon lui, des malfaiteurs. (Rpa)

● Société

- La femme burundaise se sent incapable à faire partie des corps de sécurité burundais. Telles sont les conclusions d’une enquêtes faite par la vice-présidente de l’OAG et professeur à l’Université, Gertrude Kazoviyo. Selon cette étude, les femmes ont peur de se faire inscrire dans les instances de sécurité, suite à la culture burundaise qui n’est pas ouverte aux femmes. Elle interpelle les femmes à se faire inscrire lors des prochains recrutements des policiers qui s’annoncent déjà. (Rema)

- Des jeunes rapatriés de la Tanzanie connaissent un grand problème de savoir qui ils reviendront car ils ne peuvent pas suivre les cours en Français et en Kirindi. Ces jeunes qui sont quelques fois obligés de laisser tomber l’école sont souvent victimes de mauvaises pratiques, surtout la débauche et autre maux, par manque d’encadrement. « Nous ne pouvons pas faire nos études en bon et dû forme car nous ne sommes capable de suivre les cours en Français ou en Kirundi », a déclaré un jeune de 18 ans qui a fini par embrasser le commerce des haricots au marché de Mabanda. (Rtnb)

● Santé

- Le nombre de malnutris à Makamba augmente du jour au lendemain. Selon les médecins, plus de 40 malnutris sont alités dans les locaux de l’hôpital de Makamba depuis un certain temps. Ces mêmes sources précisent que le mois dernier, seuls 16 personnes connaissaient le problème. Cependant, les choses se sont empirées avec le désengagement du PAM dans les régions du Sud du Burundi, ce qui a fait qu’il y a des gens qui manquent de nourriture. (Isanganiro)

- Des sources de l’administration disent cependant que cela n’est pas synonyme de présence de la famine. C’est un manque de sensibilisation des gens de faire une alimentation équilibrée. Les gens les plus touchés sont notamment, les rapatriés et les familles des gens vivant avec le VIH Sida. (Isanganiro)

mercredi 9 mars 2011

Les informations du 9 mars 2011

Sécurité
Assassinat d’un jeune homme à Ruziba en commune urbaine de Kanyosha ce mardi soir.
Une personne qui n’a pas pu être identifiée a été tuée dans la nuit de ce mardi vers 20h au quartier Ruziba commune urbaine de Kanyosha après la patrouille des hommes en tenue noire se déplaçant dans un véhicule aperçu par la population. D’après les informations recueillies sur place, cette personne aurait été tuée ailleurs par balle et des poignards. Et il semble qu’elle a été ligotée avant d'être achevée. Certaines personnes qui ont pu l’identifier indiquent qu’il est natif de Kijiji de la commune urbaine de kanyosha et est élève de la neuvième année au Lycée de la victoire. Selon des sources fiables, ce jeune était recherché par la police et les services nationaux de renseignements. Il aurait été arrêté ce mardi. La population de cette localité demande que la sécurité soit renforcée.


Inquiétude des habitants de la commune Muhuta liée à la présence d’une jeunesse armée qui sème la terreur et impose un couvre-feu à partir de 20h.
La population de la commune Muhuta s’inquiète de la présence d’un groupe de jeunes aux allures de bandes armées. Depuis 20 heures, ce groupe sème la terreur dans les ménages en leur imposant une sorte de couvre-feu. A la première apparition, ce groupe en complicité avec la police a tiré des coups de feu et a explosé une grenade. L’administration locale reconnait la présence de ce groupe.


Rafle inexpliquée de près de 100 personnes par la police à Buyenzi ce mercredi matin. Une partie d’entre ces individus sont en prison.
La police a procédé dans la matinée de ce mercredi à une rafle inquiétante dans la commune de Buyenzi en Mairie de Bujumbura. A peu près 100 personnes ont été arrêtées puis acheminées au stade FFB. La grande partie a été aussitôt relâchée tandis que d’autres ont été embarqués vers les cachots sans critères de sélection. Un responsable de la police rencontré sur les lieux n’a pas voulu donner les mobiles de ces arrestations.


Un gamin de 6 ans subi un châtiment impitoyable de la part de sa marâtre à Kinama ce mercredi.
Un garçon de moins de 6 ans a été brûlé ce mercredi par sa marâtre sur sa main gauche en commune Kinama, quartier Muramvya 3ème avenue numéro 15. Les doigts de sa main gauche ont été très endommagés.


Découverte d’un corps inerte d’un domestique ce mercredi à Ngozi.
Un corps d’un jeune homme du nom de Didace a été retrouvé ce mercredi devant les bureaux du chef de zone dans la province Ngozi tout près du stade Muremera. Il était domestique. D’après les sources proches de la victime, 8800 Fbu qu’il devait à son employeur seraient l’origine de sa mort.


Politique
Le président en exercice de l’ADC-Ikibiri conseille à l’Etat de faire les premiers pas des négociations avec les politiciens sur place avant d’approcher les groupes armés.
L’ADC Ikibiri demande au gouvernement burundais d’arrêter de dire qu’il ne peut négocier alors qu’aucun groupe ne s’est déclaré ou n’a fait des revendications. Pour l’ADC, ce qui est sûr, c’est que ce sont des burundais mécontents et non des étrangers. Selon Léonce Ngendakumana, président en exercice de l’ADC, il n’y a pas de doute que si le pouvoir négocie avec cette alliance, les revendications de ces groupes seront également connues. Et d’ajouter que même avec le dénouement de la crise de 1993, les antagonistes politiciens se sont d’abord assis ensemble pour par après associés les groupes armés de cette époque aux négociations car leurs revendications n’étaient que celles de la population en générale. Rappelons que l’ADC-Ikibiri ne croit pas aux activités du forum des partis politiques mis en place par le ministère de l’Intérieur.


Bonne gouvernance
Le deuxième Vice-président de la République est lui-aussi d’avis qu’il existe un petit groupe de corrompus au pouvoir.
L’étau se resserre autour du cou des corrompus du régime CNDD FDD. Gervais Rufyikiri, deuxième Vice-président de la République appelle tous les burundais à se lever comme un seul homme pour combattre ce qu’il qualifie de « petit groupe qui pille les caisses de l’Etat ». Cela a été dit à Mwaro où il s’entretenait avec les fonctionnaires de l’Etat. Cette déclaration tombe après les révélations du député Manassé Nzobonimpa qui a énergiquement dénoncé les pratiques mafieuses d’un petit groupe de corrompus au pouvoir. Toutefois, Manassé Nzobonimpa estime que si rien n’est fait, ce groupe risque de devenir plus fort que le père de la nation lui-même.


Justice
Les examens ADN de certains officiers de la police burundaises pour instruction du dossier « assassinat d’Ernest Manirumva » sont toujours attendus par la société civile.
« Il est étonnant que la justice burundaise hésite de mettre à la disposition de la police fédérale américaine « FBI » les ADN de certains hauts gradés de la police suspectés dans l’assassinat d’Ernest Manirumva. » C’est la réaction de Pierre Claver Mbonimpa, le président de l’APRODH, une des organisations de la société civile burundaise et cela 23 mois après la mort violente et impunie d’Ernest Manirumva, ancien numéro 2 de l’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques «OLUCOME ».


Des punitions sont réclamées à l’endroit des agents de l’ordre et des magistrats à Kayanza qui libèrent des fauteurs de troubles.
Les leaders des associations de la société civile, l’administration et la population de la province Kayanza demandent au gouvernement du Burundi de prendre des sanctions sévères à l’endroit de certains OPJ et magistrats qui se rendraient coupables d’avoir libéré les auteurs de graves infractions. Cela a été souhaité au moment où deux femmes accusées d’avoir poignardé un élève ont été récemment libérées.


Communication
Des jeunes, des vieux curieux, avec la journée porte ouverte, de rencontrer ces journalistes et techniciens de la RPA qu’ils connaissent seulement de part leurs noms et leurs voix.
Journée « porte ouverte » aujourd’hui à la RPA. Depuis ce matin, des visiteurs continuent à affluer dans les enceintes de la RPA et certains parmi eux ont même apporté des cadeaux, des fleurs, des gâteaux en guise de reconnaissance de son noble travail. « La RPA est la voix des sans voix, elle protège les plus démunis », indique madame Godebert Nahimana, une des visiteurs avec des fleurs à la main. C’est dans le cadre de célébrer ses 10 ans au service de la population que la RPA a organisé cette journée, une des activités spéciales de cette semaine. Signalons que l’anniversaire des 10 ans sera célébré ce vendredi le 11 mars.


Environnement
Deux agents de l’ordre arrêtés par le ministère de l’Environnement pour complicité dans l’exploitation illégale de la rivière Ntahangwa.
Deux policiers chargés de la protection de l’environnement ont été appréhendés très tôt le matin de ce mercredi par les services du ministère ayant l’Environnement dans ses attributions. Ces policiers sont accusés de faciliter l’exploitation clandestine des graviers dans la rivière Ntahangwa. Depuis vendredi dernier, onze camions ben chargés de graviers ont été saisis par les mêmes services. Le ministère de l’Environnement désapprouve le travail de certains policiers.



Source: RPA

mardi 8 mars 2011

Les informations du 7 mars 2011

Sécurité
Un membre du parti FNL aile Agathon Rwasa blessé par balle à Kamenge ce lundi matin.
Une personne du nom d’Audace Habarugira a été blessée par balle ce lundi matin en commune Kamenge, nous sommes en Mairie de Bujumbura. Selon le voisinage, la victime, qui saignait abondamment, aurait été victime de son appartenance politique à savoir le parti FNL pro-Agathon Rwasa. Mais l’administration communale et la police à Kamenge disent qu’il était un bandit recherché. La police indique également avoir effectué une fouille perquisition et dit voir trouvé des minutions et du chanvre dans la maison du détenu et des environs. Et d’après toujours le voisinage, il aurait été blessé par des agents du Service National de Renseignements et des policiers.

Embuscade nocturne et deux militaires sont tués sur le coup dimanche soir à Bugarama.
Un soldat a été tué, un autre blessé ce dimanche soir dans la zone Magara, commune Bugarama, province de Bujumbura dite rurale. D’après les informations sur place, ces soldats ont été fusillés par un groupe d’hommes armés alors qu’ils faisaient une patrouille nocturne. L’administration locale confirme ces informations.

Politique
Crainte du président de l’UPRONA quant au déroulement de la réunion du Comité central de ce parti prévue le 20 mars prochain.
Mésentente aux seins des membres du Comité exécutif du parti UPRONA sur l’ordre du jour, d’une réunion du Comité central prévue ce 20 mars 2010. Pour Bonaventure Niyoyankana, le président de ce parti, tous les membres sont d’accord de l’ordre du jour tandis que d’autres précisent qu’à la fin de la réunion du 2 mars, ils ne se sont pas entendus sur les questions à débattre et craignent que la réunion du 20 mars risque de se dérouler dans un climat d’incompréhension.

Religion
Les évêques du Burundi conseillent le dialogue entre burundais afin d'éviter le retour du chaos.
Le Conseil des évêques du Burundi appelle le gouvernement burundais à privilégier le dialogue pour résoudre les conflits politique. Appel consécutif aux meurtres qui se font remarquer chaque jour ici et là dans le pays. L’Archevêque de Ngozi Gervais Banshimiye, qui fait référence au passé très récent du Burundi, conseille qu’il ne faut pas attendre des bains de sang alors qu’on peut éviter cela. Ce qui constitue un péché contre Dieu et la nation, a-t-il précisé.

Bonne gouvernance
D’après les enquêtes, le matériel scolaire de Picfare n’était pas encore livré à Bujumbura au 30 avril 2010 et cela en guise de paiement de la dette de 1985 qu’avait l’Ouganda envers le Burundi.
Les révélations de Manassé Nzobonimpa sur le détournement de 15 milliards de Fbu à partir de Kampala seraient-elles fondées ou pas ? Quoi qu’il en soit, un deal a eu lieu entre Bujumbura et Kampala avec comme société écran : une compagnie ougandaise nommée Picfare Ltd. La matière du deal : « le programme du gouvernement de scolarisation universelle ». Tout a commencé en 1995 par des négociations entre Bujumbura et Kampala au bout desquelles le gouvernement ougandais accepte le 14 octobre 2005 de signer un accord pour rembourser la dette envers le Burundi qui a été accordée au National Résistance Army alors dans le maquis en 1986. Cet accord a été signé par le ministre d’Etat aux Finances ougandaises, Mwesigwa Rukutana, et le ministre burundais des Finances, Dieudonné Ngowembona, tous de l’époque. Par cet accord, le gouvernement ougandais s’engageait à payer 8,7 millions de dollars américain c'est-à-dire plus de 10 milliards de Fbu pour les biens et services rendus par les compagnies et individus du Burundi autour des années 1985. De plus, Bujumbura demande à Kampala de payer 5,5 millions de dollars américains c’est à dire plus de 6 milliards de Fbu pour intérêts cumulés de retard des dix années. Après avoir signé cet accord du 14 octobre 2005, la machine est mise en marche. Bujumbura envoie au ministre ougandais une facture pro-forma d’une société ougandaise Picfare Industries Ltd et ce pro-forma est daté du 2 août 2005, une date antérieure à la signature de l’accord. Dans la même correspondance, Bujumbura instruit Kampala de payer cette société ougandaise. Le 21 octobre 2005, le Vice-ministre ougandais chargé des Finances au ministre des Finances, Keith Muhakanizi adresse une correspondance au directeur général de Picfare pour lui signifier que le gouvernement ougandais accepte de payer 8,7 millions de dollars en cinq tranches à partir de fin octobre 2005 jusqu’au 30 août 2009. Des copies de cette correspondance sont réservées aux ministres ougandais et burundais des Finances respectivement Rukutana et Dieudonné Ngowembona. Le vice-ministre ougandais des Finances, Muhakanizi ajoute que vu l’urgence, la société Picfare doit commencer immédiatement la livraison du matériel scolaire du Burundi dès que le gouvernement ougandais procède au payement de la première tranche. Pourtant, ces payements n’ont jamais eu lieu. C’est ainsi qu’en date du 22 juin 2007, le ministre burundais de l’Education et de la Culture, Saidi Kibeya adresse une correspondance au ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, pour lui informer que le nom payement à la société PICFARE a affecté la livraison du matériel scolaire au Burundi. Trois jour après, Sam Kutesa, ministre ougandais des Affaires étrangères écrit à son collègues en charge des Finances, Ezra Suruma, pour lui dire qu’il a reçu deux lettres en provenance des autorités burundaises lui demandant d’accélérer le payement afin de faciliter le programme éducatif burundais. Et jusqu’au 30 avril 2010, la société Picfare n’avait pas encore fourni le matériel scolaire comme convenu dans le contrat initial. Affaire à suivre.

Le deuxième Vice-président de la République interpelle les fonctionnaires de Mwaro à lutter contre la corruption.
« Si le Burundi est classé parmi les pays pauvres, une mauvaise gestion liée à la corruption en serait la principale cause et cela commence à avoir des répercutions sur l’aide extérieures. » Propos de Gervais Rufyikiri, deuxième Vice-président de la République au cours d’une rencontre qu’il a effectuée ce lundi avec les fonctionnaires œuvrant à Mwaro. Il indique que tout burundais est interpellé à lutter contre la corruption.

Santé
Les habitants de Bwiza réclament la réparation des tuyaux d’eau potable pour contrecarrer les maladies des mains sales.

Pénurie d’eau à la 11ème avenue de la commune Bwiza, près du marché de Jabe. Et cela suite au pavage de cette avenue qui a endommagé les tuyaux d’eau. Conséquence : des maladies liées aux mains sales se font remarquer. Les habitants de cette localité demandent à la Regideso de réparer le plus tôt possible ces tuyaux endommagés.

Education
Les enseignants à Bururi se plaignent du non respect des directives dans le redéploiement.
Les mécontentements liés à la politique du redéploiement resurgissent à Bururi. Dans cette province, plus de 600 enseignants redéployés dans des écoles de cette province se plaignent comme quoi les directives données par le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire n’ont pas été suivies en particulier l’ancienneté. Parmi ces enseignants, plusieurs affirment que c’est ce lundi qu’ils ont su qu’ils étaient redéployés. Ils demandent donc des entrevues avec les responsables provinciaux de l’Education à Bururi.

La toiture du Lycée communal de Condi s’envole pour la deuxième fois suite à une pluie diluvienne.
La direction du Lycée communal de Condi implanté à Rutovu en province de Bururi demande une assistance financière et matérielle pour réhabiliter cet établissement après que des pluies torrentielles aient emporté sa toiture. Pontien Ntungwanayo, directeur de ce lycée annonce que c’est pour la seconde fois que le toit est détruit et les parents ne sont plus capables de réhabiliter le lycée.


Source: RPA