Politique
Le député Manassé Nzobonimpa vient d’illustrer ses propos par un détournement de 15 milliards de Fbu orchestré par 4 hauts cadres du parti CNDD FDD.
Rien n’arrête le député Manassé Nzobonimpa. En plus des propos dénonciateurs sur des malversations économiques faites par un groupe dit de corrompus de son parti, des noms commencent à tomber. L’actuelle ministre des Finances, Clotilde Nizigama, Mohamed Rukara, Ombudsman burundais, Saidi Kibeya, ancien ministre de l’Education et actuel ministre des Transports et des Travaux publics ainsi que le président du parti au pouvoir, Jérémie Ngendakumana sont cités par Manassé Nzobonimpa dans le détournement de 15 milliards de Fbu. Cette somme colossale qui ne serait pas arrivée dans les caisses de l’Etat avait été payée par le gouvernement ougandais dans le but de régler une ancienne dette que la rébellion ougandaise dirigée par Museveni avait contractée à l’ancien gouvernement de Jean Baptiste Bagaza.
En réponse, le député Jérémie Ngendakumana nie les accusations de Manassé Nzobonimpa, mais affirme avoir fait des déplacements en Ouganda. De plus, ajoute le président du CNDD FDD, Manassé Nzobonimpa n’est plus secrétaire du Conseil des sages du parti CNDD FDD.
L’Ombudsman Mohamed Rukara cité lui aussi par Manassé Nzobonimpa dément lui aussi ces allégations dans un communiqué de presse qu’il vient de sortir à la place d’une conférence de presse. Il dit avoir écrit une lettre au Parlement Est africain dont Manassé Nzobonimpa est membre pour que ce dernier présente des preuves de ce qu’il avance. Le ministre Saidi Kibeya a été joint par téléphone mais sans succès et la ministre des Finances, Clotilde Nizigama, vient de déclarer à la radio Bonesha FM que la dette de 15 milliards de Fbu a été payée quand le gouvernement ougandais a octroyé des cahiers pour les jeunes scolarisés burundais.
Analyse du politologue Salathiel Muntunutwiwe après les déclarations du député Manassé Nzobonimpa, membre influent du parti CNDD FDD.
« A propos de la déclaration du député Manassé Nzobonimpa, grande est la satisfaction parce que l’honorable Manassé a dit haut ce que les autres pensaient tout bas et manquaient de tribune pour le clamer publiquement. » C’est l’avis du politologue Jean Salathiel Muntunutwiwe. Celui-ci ajoute également que le démenti du porte-parole du parti CNDD FDD comme quoi Manassé Nzobonimpa n’avait aucune qualification trouve une explication pour la simple raison que les déclarations de Manassé Nzobonimpa ternissent l’image du CNDD FDD. Selon lui, il s’agit ici d’une manœuvre de diversion opérée par le porte-parole du parti au pouvoir. Et d’après toujours le politologue, les déclarations de Manassé Nzobonimpa ne demandent pas un niveau élevé d’études élevé. L’essentiel, note le politologue Salathiel Muntunutwiye, se trouve dans le fait que la parole dite soit vraie et vérifiable.
Mécontentement des jeunes militants de l’UPRONA qui veulent la démission du président de ce parti.
Les jeunes du parti UPRONA se sont vus refuser ce vendredi d’animer une conférence de presse par la police. Ces jeunes militants disent être fatigués par un comportement imperméable qu’affiche le président de ce parti. Suite aux manquements de leur leader, ces jeunes demandent au député Bonaventure Niyonkana de remettre son tablier pour son honneur d’après Léonard Ngendakumana, porte-parole de cette jeunesse.
Communication
Début des deuxièmes assises des états généraux de la communication ce vendredi matin à Gitega.
Les activités des deuxièmes assises des états généraux de la communication tenues à Gitega ont été ouvertes par le Président Pierre Nkururnziza mais aucune des hautes autorités n’a mentionné les emprisonnements de Jean Claude Kavumbagu et Faustin Ndikumana. Et au moment où les travaux proprement dits aller commencer, Alexandre Niyungeko, Président de l’Union Burundaise des Journalistes « UBJ » a pris la parole pour exprimer ses inquiétudes sur l’incarcération de Jean Claude Kavumbagu et Faustin Ndikumana. Il a par la suite invité les journalistes à se lever en signe de protestation contre ces détentions jugées injustes et illégales. Toutefois les activités ont continué. Selon des sources sur place, les journalistes ont été motivés par l’une des thématiques qui sera étudiée à savoir : « la dépénalisation des délits de presse ». Signalons qu’aucun représentant des corps diplomatiques attendu à Gitega ne s’est présenté.
Justice
Confirmation depuis hier jeudi de la détention préventive de Jean Claude Kavumbagu par le TGI en Mairie de Bujumbura.
Maître Gabriel Sinarinzi, avocat du journaliste Jean Claude Kavumbagu se dit étonner de la confirmation de la détention préventive de son client par le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura. Pour Maître Sinarinzi, dans un pays comme le Burundi qui se veut démocratique c’est surprenant et impensable de voir un journaliste emprisonné pour ses opinions. L’avocat dit qu’il va continuer à plaider pour l’acquittement pur et simple de son client parce que selon lui, il détient des éléments qui montrent que Jean Claude Kavumbagu est détenu illégalement.
Sécurité
Une explosion d’une grenade fait deux blessées à Muhuta ce vendredi matin.
Deux personnes ont été blessées sur la colline Gitaza, commune Muhuta province de Bujumbura après une explosion de grenade aux environs d’une heure du matin de ce vendredi. Cette grenade a explosé près d’une boutique appelée « Kwa Mpapi ». Information confirmée par Diomède Batungwanayo, chef de zone Gitaza. Les personnes blessées ont été acheminées dans un des hôpitaux de la Mairie de Bujumbura où elles y reçoivent des soins.
Administration communale
Présentation ce jeudi du nouveau chef de zone Kiyenzi après deux mois d’absence de cette autorité.
Dans l’après-midi de ce jeudi, Ladislas Baziruwiha, l’administrateur de la commune Kanyosha dans la province Bujumbura a procédé à la présentation du nouveau chef de zone de Kiyenzi en la personne d’Emmanuel Sinzinkayo. Signalons que son prédécesseur avait été assassiné il y a de cela deux mois. Les chefs de colline Buhina et Musugi qui avaient fui la région étaient présents dans les cérémonies et celui de la colline Nyamaboko qui a également fui a présenté sa lettre de démission. Ces cérémonies ont eu lieu après une réunion de sécurité qui a réuni les intellectuelles œuvrant dans cette zone avec ceux qui avaient pris fuite et ceux qui sont restés dans ces collines de Kiyenzi, théâtre des attaques des hommes armés sur des positions policières, de distribution des tracts, d’incendie des maisons des chefs de collines, de fortes suspicions entre membre du CNDD FDD et ceux du FNL et des citoyens qui passent la nuit dans les forêts à la tombée de la nuit de peur d’être massacrés. Mais après la réunion, l’administrateur de la commune Kanyosha positive sur la sécurité de cette région et indique qu’elle n’est pas du tout très mauvaise malgré la fuite des habitants et la présence en grand nombre des forces de l’ordre.
Santé
Déclenchement ce vendredi d’un mouvement de grève au CNPK par deux syndicats pour une durée indéterminée.
Les agents de santé membres des syndicats SNTS et SYNAPA section du Centre Neuro Psychiatrique de Kamenge « CNPK » ont entamé un mouvement de grève ce vendredi pour une durée indéterminée. Parmi les revendications figurent la justice dans l’octroi des salaires. D’après les syndicalistes, certains agents bénéficient des avantages d’autres non. En outre, ils dénoncent des inégalités dans le versement des salaires pour des agents de même niveau d’études. Et curieusement des personnes sans qualification perçoivent des salaires supérieurs à ceux des médecins, selon toujours les syndicalistes. Le directeur du centre CNPK, frère Hippolyte Manirakiza n’a pas voulu se prononcer sur cette grève. Pour rappel, le Centre Neuro Psychiatrique de Kamenge est le seul établissement spécialisé dans le pays pour le traitement des troubles et des maladies mentales.
Droit de l’homme
Inquiétude des défenseurs des droits de l’homme à Makamba sur la probable nomination de Jean Baptiste Ndayiragije, autrefois accusé de détournements de mineurs.
Des rumeurs de nomination de Jean Baptiste Ndayiragije, ancien directeur du Lycée Makamba comme chef des services de renseignements de la région sud circulent. Cet ancien professeur du Lycée avait été accusé de détournement des mineurs et le Tribunal de Résidence à Makamba l’avait condamné à deux ans de prison mais il sera blanchi par le Tribunal de Grande Instance « TGI » de Makamba. Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent une parodie de justice car la femme de Jean Baptiste Ndayiragije aurait influencé et était également présidente du TGI de Makamba
Le texte de loi portant succession de la fille burundaise est déjà prêt pour adoption.
Le projet de loi sur la succession de la fille burundaise a été déjà élaboré. Il reste seulement sa promulgation. Cela a été annoncé par Madame Pélagie Gahungu, membre de la Ligue Iteka. Pour elle, l’adoption de cette loi a été bloquée par le processus électoral et pense que les choses vont bientôt aller de l’avant puisque cette période est révolue. Pélagie Gahungu a aussi indiqué que les associations des droits de l’homme vont conjuguer leurs efforts pour responsabiliser tout le monde sur le rôle à jouer pour la promotion de la loi sur la succession de la fille burundaise. Ces propos ont été tenus ce vendredi lors d’un atelier de validation d’une étude sur le renforcement de la citoyenneté de la femme au Burundi.
samedi 5 mars 2011
vendredi 4 mars 2011
Le président du Cndd-Fdd, l'Ombudsman et 2 ministres accusés de détournement
L'un des plus hauts dirigeants du parti présidentiel burundais a accusé vendredi le président de son parti, le médiateur de la République et deux ministres d'avoir détourné 13 millions de dollars versés par l'Ouganda au Burundi en 2007 pour apurer une dette.
Sur les ondes de la Radio publique africaine (RPA, privée) Manassé Nzobonimpa affirme s'être rendu en Ouganda courant 2007 pour y récupérer les 13 millions de dollars, en compagnie du président du parti présidentiel, Jérémie Ngendakumana, d'un autre haut dirigeant de la formation Mohamed Rukara, de la ministre des Finances Clotilde Nizigama et du ministre de l'Education de l'époque Saïdi Kibeya.
« Cet argent a été payé mais n'est jamais arrivé dans les caisses de l'Etat », a poursuivi M. Nzobonimpa, jusqu'à présent numéro 3 du Conseil des sages, l'organe dirigeant du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le parti du président Pierre Nkurunziza.
M. Rukara est aujourd'hui l'Ombudsman (médiateur de la République) burundais, M. Kibeya est devenu ministre des Travaux publics alors que Mme Nizigama a gardé son poste.
« Je demande à la justice d'interpeller ces quatre personnalités car elles ont détourné cet argent et il y a des preuves », a-t-il martelé.
Manassé Nzobonimpa dénonce depuis lundi sur la RPA les agissements d'un « groupe de corrompus » qui gangrènent le parti et étouffent la démocratie au Burundi.
Le président du CNDD-FDD a catégoriquement rejeté ces accusations, reconnaissant s'être rendu avec M. Nzobonimpa en Ouganda à cette époque « mais pour autre chose ».
« Les affaires entre Etats se traitent au niveau de l'exécutif. C'est n'importe quoi de penser que le président d'un parti politique est allé se faire rembourser à la place du gouvernement », a réagi M. Ngendakumana, qui a annoncé « l'exclusion de M. Nzobonimpa du Conseil des sages ».
Le parti présidentiel burundais reproche à M. Nzobonimpa de s’« être exprimé de manière inappropriée et de chercher le déstabiliser » à quelques jours d'un congrès décisif, qui devait avoir lieu début mars.
« Le congrès a été reporté fin mars ou début avril, mais ce n'est pas à cause de ce que raconte M. Nzobonimpa, qui n'a aucune incidence sur le parti », a assuré M. Ngendakumana.
Lundi, M. Nzobonimpa avait également plaidé pour un dialogue inter-burundais devant la résurgence de groupes armés et de violences meurtrières à la suite des élections générales mi-2010 remportées par le parti au pouvoir et dénoncées par l'opposition.
La contestation du processus électoral de l'été 2010 par l'opposition et la multiplication des incidents depuis font planer la crainte d'une reprise des violences au Burundi, pays marqué par une longue guerre civile qui a fait plus de 300.000 morts entre 1993 et 2006.
Source: AFP
Sur les ondes de la Radio publique africaine (RPA, privée) Manassé Nzobonimpa affirme s'être rendu en Ouganda courant 2007 pour y récupérer les 13 millions de dollars, en compagnie du président du parti présidentiel, Jérémie Ngendakumana, d'un autre haut dirigeant de la formation Mohamed Rukara, de la ministre des Finances Clotilde Nizigama et du ministre de l'Education de l'époque Saïdi Kibeya.
« Cet argent a été payé mais n'est jamais arrivé dans les caisses de l'Etat », a poursuivi M. Nzobonimpa, jusqu'à présent numéro 3 du Conseil des sages, l'organe dirigeant du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le parti du président Pierre Nkurunziza.
M. Rukara est aujourd'hui l'Ombudsman (médiateur de la République) burundais, M. Kibeya est devenu ministre des Travaux publics alors que Mme Nizigama a gardé son poste.
« Je demande à la justice d'interpeller ces quatre personnalités car elles ont détourné cet argent et il y a des preuves », a-t-il martelé.
Manassé Nzobonimpa dénonce depuis lundi sur la RPA les agissements d'un « groupe de corrompus » qui gangrènent le parti et étouffent la démocratie au Burundi.
Le président du CNDD-FDD a catégoriquement rejeté ces accusations, reconnaissant s'être rendu avec M. Nzobonimpa en Ouganda à cette époque « mais pour autre chose ».
« Les affaires entre Etats se traitent au niveau de l'exécutif. C'est n'importe quoi de penser que le président d'un parti politique est allé se faire rembourser à la place du gouvernement », a réagi M. Ngendakumana, qui a annoncé « l'exclusion de M. Nzobonimpa du Conseil des sages ».
Le parti présidentiel burundais reproche à M. Nzobonimpa de s’« être exprimé de manière inappropriée et de chercher le déstabiliser » à quelques jours d'un congrès décisif, qui devait avoir lieu début mars.
« Le congrès a été reporté fin mars ou début avril, mais ce n'est pas à cause de ce que raconte M. Nzobonimpa, qui n'a aucune incidence sur le parti », a assuré M. Ngendakumana.
Lundi, M. Nzobonimpa avait également plaidé pour un dialogue inter-burundais devant la résurgence de groupes armés et de violences meurtrières à la suite des élections générales mi-2010 remportées par le parti au pouvoir et dénoncées par l'opposition.
La contestation du processus électoral de l'été 2010 par l'opposition et la multiplication des incidents depuis font planer la crainte d'une reprise des violences au Burundi, pays marqué par une longue guerre civile qui a fait plus de 300.000 morts entre 1993 et 2006.
Source: AFP
mardi 1 mars 2011
Les informations du premier mars 2011
Manassé Nzobonimpa, secrétaire du Conseil des sages du CNDD FDD, continue à pointer du doigt les corrompus cachés dans ce parti au pouvoir.
« C’est une haute trahison pour certains membres du parti CNDD FDD. L’objectif de ce parti alors au maquis a été détourné. » C’est le constat de Manassé Nzobonimpa au regard de la corruption et des malversations économiques qui règnent parmi certains membres du parti CNDD FDD et cela en toute impunité. Pour Nzobonimpa, ces gens s’enrichissent alors que le petit paysan croupit dans la misère. Tout en reconnaissant les efforts du Président Nkurunziza pour améliorer le quotidien du petit citoyen, Manassé Nzobonimpa précise que l’absence de la liberté d’expression peut conduire à la révolte comme ce fut le cas au Maghreb arabe.
Le porte-parole du CNDD FDD réplique par rapport aux propos de Manassé Nzobonimpa.
« Les propos tenus par Manassé Nzobonimpa n’engage que lui. » Déclaration d’Onésime Nduwimana, porte parole du CNDD FDD lors d’une conférence de presse qu’il vient de tenir. Selon lui, Manassé Nzobonimpa s’est attribué la politique du parti à savoir la tolérance zéro à la corruption et aux malversations économiques et a commis une faute grave par la diffusion des documents sans l’autorisation du parti. Onésime Nduwimana indique également que si Manassé Nzobonimpa est pour les négociations avec ceux qui attaquent le Burundi, qu’ils disent l’identité de ces derniers et leur but. Enfin, le porte-parole du parti au pouvoir pense que Manassé Nzobonimpa profite de la tenue prochaine du congrès du parti CNDD FDD pour lancer ces déclarations. Onésime Nduwimana indique que la sanction sera étudiée collégialement.
Des tracts trouvés ce mardi matin à Gitega accusent le président du parti CNDD FDD de cette province de plusieurs délits et demandent sa démission.
Le mouvement de contestation au sein du CNDD FDD commence à atteindre d’autres provinces. A Gitega, des tractes ont été ramassés ce mardi matin. Les auteurs de ces derniers qui se réclament membres du parti CNDD FDD demandent la démission du président du CNDD FDD dans cette province. Il est accusé, selon ces documents non signés des actes de corruption, de divisions ethniques, de ruiner les sociétés de micros finances, de collecter des cotisations chez les hommes d’affaire pour le compte du parti. Contacté à propos, le député Georges Nshimirimana indique que ce sont ses ennemis qui ont fait cela. Chose normale pour lui car tout homme possède des ennemis. Mais les militants du CNDD FDD à Gitega n’ont pas voulu s’exprimer là dessus.
Le président de l’UPRONA réagit au sujet des récentes arrestations des membres de ce parti à Kayanza et à Bujumbura.
Bonaventure Niyoyankana, président du parti UPRONA dément les accusations portées contre lui par Evariste Ngayimpenda, membre du bureau exécutif. Ce dernier accuse le président du parti d’être de mèche avec les services de renseignement pour arrêter certains membres de cette ancienne formation politique. Selon Bonaventure Niyoyankana, c’est dans le travail quotidien des services de renseignements d’interroger des gens et indique qu’il ne songe en aucun cas à emprisonner les gens. Il déclare cela après que trois membres du parti UPRONA aient été arrêtés ce dimanche à Kayanza et un autre dernièrement à Bujumbura. Tous ont été par après relâchés.
Le chef d’Etat Major burundais annonce des progrès dans la protection des vies des soldats burundais en Somalie. « C’est inutile de polémiquer sur les chiffres des militaires burundais morts en Somalie. L’important est que ces derniers accomplissent bien leurs missions. » Propos du Général Major Godefroid Niyombare, chef d’Etat Major de l’armée burundaise lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi matin. Ce haut responsable militaire indique que les soldats burundais ont presque réussi à renforcer leurs barrières et à se protéger d’avantage contre les attaques des terroristes. Et en ce qui concerne la sécurité à l’intérieur du pays, le chef d’Etat Major affirme que les militaires burundais ne font pas face à ses bandits armés.
Un corps sans vie non identifié trouvé dans une petite forêt ce mardi matin à Mutimbuzi.
Un cadavre a été découvert ce mardi matin par des enfants et leurs chiens dans le quartier de Mushasha II dans la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura. La population de Mushasha et les administratifs à la base n’ont pas pu reconnaître l’identité de cet individu décédé. Saidi Ndikumana, le chef de colline Mushasha II pense que c’est une personne exécutée ailleurs et jetée dans cette localité. Il demande le renforcement de la sécurité par les forces de l’ordre et indique que l’administration va procéder à son enterrement.
Le bruit des armes retentissent à 19h en commune Kanyosha, zone Ruziba. Pas de dégâts humains et matériels enregistrés.
Des coups de feu ont été entendus dans la soirée de ce lundi vers 19h dans le secteur Mukungugu, zone Ruziba commune Kanyosha de la Mairie de Bujumbura. Et c’est au bout de trente minutes que le calme est revenu. D’après les sources sur place et les autorités de cette localité, il n’y a pas eu de dégâts matériels et humains mais la population a eu peur. Et selon elle, les coups de feu provenaient de la position policière de Mukungugu et les policiers agissaient sous l’effet de l’alcool. Chose courante comme le confirme également les autorités administratives. Le responsable de cette position policière n’a pas voulu s’exprimer sur cette situation et indique qu’il n’a pas entendu le bruit des armes.
Arrestation ce lundi soir d’un homme en possession d’une grenade et accusé également de vouloir tuer une cabaretière du coin dans la ville de Kayanza .
Un ancien démobilisé du nom de Jean de Dieu Ahishakiye appréhendé hier lundi vers 19h au centre provincial de Kayanza en possession d’une grenade. Il est accusé d’avoir voulu tuer la responsable d’un bistrot local en compagnie d’un autre homme qui a pu s’échapper. Cette femme du nom d’Odette Nyabenda a été avertie par son informateur et a appelé la police. Et ce n’est pas la première fois qu’elle est agressée et l’année passée, elle a été grièvement blessée par deux grenades lancées dans son cabaret. Cet homme arrêté reconnait posséder une grenade mais réfute l’intension de tuer la cabaretière. Il est actuellement détenu au cachot de la commune Kayanza.
La population de Carama à Kinama se dit malmenée par une bande de jeunes qui assure la sécurité du chef de leur quartier.
Des jeunes soupçonnés d’appartenir aux Imbonerakure du CNDD FDD assurent la protection du chef de quartier CARAMA de la commune urbaine de Kinama en Mairie de Bujumbura. Ils sont accusés de malmener la population de ce quartier. Pour le chef de quartier de Carama, ce que dit la population n’est pas du tout fondé car celui qui est régulièrement attaqué et accuse certains politiciens comme Agathon Rwasa et Alexis Sinduhije d’envoyer des gens pour l’attaquer. Il dit avoir refusé l'établissement d'un poste de police dans ce quartier car, pour lui, la sécurité dans cette localité est assurée.
Ceux qui s’attribuent les terres domaniales par abus du pouvoir doivent être combattus selon le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
La Brigade spéciale anti-corruption et l’Inspection générale de l’Etat sont interpellées par le ministre ayant l’Environnement et l’Aménagement du territoire dans son attribution pour traquer tous ceux qui s’accaparent ou s’attribuent des terres domaniales en se basant sur leurs fonctions. Personne n’est au dessus de la loi et la tolérance zéro s’applique à tout le monde selon Jean Marie Nibirantije, ministre de l’Eau, Aménagement du territoire et de l’Environnement qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi.
L’Association des Motards du Burundi s’impatiente quant à leur prochaine autorisation de circuler librement.
Les motards s’inquiètent de la lenteur de la Commission mise en place par l’Ombudsman pour régler leur problème de liberté de circuler. Pour ces motards, cette commission traine les pieds. Gérard Nijimbere, secrétaire général de l’Association des Motards du Burundi demande que cet organe redouble d’efforts car, pour lui, les motards respectent jusqu’à présent les recommandations convenues. Contactez à propos, le président de cette commission promet de réagir ultérieurement.
Source: RPA
« C’est une haute trahison pour certains membres du parti CNDD FDD. L’objectif de ce parti alors au maquis a été détourné. » C’est le constat de Manassé Nzobonimpa au regard de la corruption et des malversations économiques qui règnent parmi certains membres du parti CNDD FDD et cela en toute impunité. Pour Nzobonimpa, ces gens s’enrichissent alors que le petit paysan croupit dans la misère. Tout en reconnaissant les efforts du Président Nkurunziza pour améliorer le quotidien du petit citoyen, Manassé Nzobonimpa précise que l’absence de la liberté d’expression peut conduire à la révolte comme ce fut le cas au Maghreb arabe.
Le porte-parole du CNDD FDD réplique par rapport aux propos de Manassé Nzobonimpa.
« Les propos tenus par Manassé Nzobonimpa n’engage que lui. » Déclaration d’Onésime Nduwimana, porte parole du CNDD FDD lors d’une conférence de presse qu’il vient de tenir. Selon lui, Manassé Nzobonimpa s’est attribué la politique du parti à savoir la tolérance zéro à la corruption et aux malversations économiques et a commis une faute grave par la diffusion des documents sans l’autorisation du parti. Onésime Nduwimana indique également que si Manassé Nzobonimpa est pour les négociations avec ceux qui attaquent le Burundi, qu’ils disent l’identité de ces derniers et leur but. Enfin, le porte-parole du parti au pouvoir pense que Manassé Nzobonimpa profite de la tenue prochaine du congrès du parti CNDD FDD pour lancer ces déclarations. Onésime Nduwimana indique que la sanction sera étudiée collégialement.
Des tracts trouvés ce mardi matin à Gitega accusent le président du parti CNDD FDD de cette province de plusieurs délits et demandent sa démission.
Le mouvement de contestation au sein du CNDD FDD commence à atteindre d’autres provinces. A Gitega, des tractes ont été ramassés ce mardi matin. Les auteurs de ces derniers qui se réclament membres du parti CNDD FDD demandent la démission du président du CNDD FDD dans cette province. Il est accusé, selon ces documents non signés des actes de corruption, de divisions ethniques, de ruiner les sociétés de micros finances, de collecter des cotisations chez les hommes d’affaire pour le compte du parti. Contacté à propos, le député Georges Nshimirimana indique que ce sont ses ennemis qui ont fait cela. Chose normale pour lui car tout homme possède des ennemis. Mais les militants du CNDD FDD à Gitega n’ont pas voulu s’exprimer là dessus.
Le président de l’UPRONA réagit au sujet des récentes arrestations des membres de ce parti à Kayanza et à Bujumbura.
Bonaventure Niyoyankana, président du parti UPRONA dément les accusations portées contre lui par Evariste Ngayimpenda, membre du bureau exécutif. Ce dernier accuse le président du parti d’être de mèche avec les services de renseignement pour arrêter certains membres de cette ancienne formation politique. Selon Bonaventure Niyoyankana, c’est dans le travail quotidien des services de renseignements d’interroger des gens et indique qu’il ne songe en aucun cas à emprisonner les gens. Il déclare cela après que trois membres du parti UPRONA aient été arrêtés ce dimanche à Kayanza et un autre dernièrement à Bujumbura. Tous ont été par après relâchés.
Le chef d’Etat Major burundais annonce des progrès dans la protection des vies des soldats burundais en Somalie. « C’est inutile de polémiquer sur les chiffres des militaires burundais morts en Somalie. L’important est que ces derniers accomplissent bien leurs missions. » Propos du Général Major Godefroid Niyombare, chef d’Etat Major de l’armée burundaise lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi matin. Ce haut responsable militaire indique que les soldats burundais ont presque réussi à renforcer leurs barrières et à se protéger d’avantage contre les attaques des terroristes. Et en ce qui concerne la sécurité à l’intérieur du pays, le chef d’Etat Major affirme que les militaires burundais ne font pas face à ses bandits armés.
Un corps sans vie non identifié trouvé dans une petite forêt ce mardi matin à Mutimbuzi.
Un cadavre a été découvert ce mardi matin par des enfants et leurs chiens dans le quartier de Mushasha II dans la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura. La population de Mushasha et les administratifs à la base n’ont pas pu reconnaître l’identité de cet individu décédé. Saidi Ndikumana, le chef de colline Mushasha II pense que c’est une personne exécutée ailleurs et jetée dans cette localité. Il demande le renforcement de la sécurité par les forces de l’ordre et indique que l’administration va procéder à son enterrement.
Le bruit des armes retentissent à 19h en commune Kanyosha, zone Ruziba. Pas de dégâts humains et matériels enregistrés.
Des coups de feu ont été entendus dans la soirée de ce lundi vers 19h dans le secteur Mukungugu, zone Ruziba commune Kanyosha de la Mairie de Bujumbura. Et c’est au bout de trente minutes que le calme est revenu. D’après les sources sur place et les autorités de cette localité, il n’y a pas eu de dégâts matériels et humains mais la population a eu peur. Et selon elle, les coups de feu provenaient de la position policière de Mukungugu et les policiers agissaient sous l’effet de l’alcool. Chose courante comme le confirme également les autorités administratives. Le responsable de cette position policière n’a pas voulu s’exprimer sur cette situation et indique qu’il n’a pas entendu le bruit des armes.
Arrestation ce lundi soir d’un homme en possession d’une grenade et accusé également de vouloir tuer une cabaretière du coin dans la ville de Kayanza .
Un ancien démobilisé du nom de Jean de Dieu Ahishakiye appréhendé hier lundi vers 19h au centre provincial de Kayanza en possession d’une grenade. Il est accusé d’avoir voulu tuer la responsable d’un bistrot local en compagnie d’un autre homme qui a pu s’échapper. Cette femme du nom d’Odette Nyabenda a été avertie par son informateur et a appelé la police. Et ce n’est pas la première fois qu’elle est agressée et l’année passée, elle a été grièvement blessée par deux grenades lancées dans son cabaret. Cet homme arrêté reconnait posséder une grenade mais réfute l’intension de tuer la cabaretière. Il est actuellement détenu au cachot de la commune Kayanza.
La population de Carama à Kinama se dit malmenée par une bande de jeunes qui assure la sécurité du chef de leur quartier.
Des jeunes soupçonnés d’appartenir aux Imbonerakure du CNDD FDD assurent la protection du chef de quartier CARAMA de la commune urbaine de Kinama en Mairie de Bujumbura. Ils sont accusés de malmener la population de ce quartier. Pour le chef de quartier de Carama, ce que dit la population n’est pas du tout fondé car celui qui est régulièrement attaqué et accuse certains politiciens comme Agathon Rwasa et Alexis Sinduhije d’envoyer des gens pour l’attaquer. Il dit avoir refusé l'établissement d'un poste de police dans ce quartier car, pour lui, la sécurité dans cette localité est assurée.
Ceux qui s’attribuent les terres domaniales par abus du pouvoir doivent être combattus selon le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
La Brigade spéciale anti-corruption et l’Inspection générale de l’Etat sont interpellées par le ministre ayant l’Environnement et l’Aménagement du territoire dans son attribution pour traquer tous ceux qui s’accaparent ou s’attribuent des terres domaniales en se basant sur leurs fonctions. Personne n’est au dessus de la loi et la tolérance zéro s’applique à tout le monde selon Jean Marie Nibirantije, ministre de l’Eau, Aménagement du territoire et de l’Environnement qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi.
L’Association des Motards du Burundi s’impatiente quant à leur prochaine autorisation de circuler librement.
Les motards s’inquiètent de la lenteur de la Commission mise en place par l’Ombudsman pour régler leur problème de liberté de circuler. Pour ces motards, cette commission traine les pieds. Gérard Nijimbere, secrétaire général de l’Association des Motards du Burundi demande que cet organe redouble d’efforts car, pour lui, les motards respectent jusqu’à présent les recommandations convenues. Contactez à propos, le président de cette commission promet de réagir ultérieurement.
Source: RPA
lundi 28 février 2011
Burundi: un dirigeant dénonce la corruption au sein du parti présidentiel
Un des plus hauts dirigeants du parti présidentiel burundais a dénoncé lundi les agissements d'un "groupe de corrompus" qui gangrènent le parti et étouffent la démocratie au Burundi, dans une interview accordée à la radio privée RPA.
Manassé Nzobonimpa est un des 12 membres du Conseil des sages, l'organe dirigeant du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (Cndd-FDD), présidé par le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza.
"Des personnes engagées dans la corruption et les malversations économiques - dont certains ont de hautes fonctions au sein du parti - ont arrêté des stratégies pour empêcher les +Bagumyabanga+ (vrais militants) du parti de prodiguer des conseils pour réanimer le système dirigeant", a accusé M. Nzobonimpa, une personnalité très influente et respectée au Burundi.
Il s'agit d'un "groupe de personnes qui sabotent l'économie nationale, perturbent de paisibles dirigeants en les faisant limoger de leurs fonctions" et ont institué, sous couvert de "mobiliser des cotisations" pour le parti, un système de racket, a-t-il accusé.
M. Nzobonimpa a également dénoncé "la peur et loi du silence qui règnent au sein du parti présidentiel".
"Pour sauver notre démocratie étouffée par une poignée de gens, les Bagumyabanga s'engagent à unir leurs efforts pour bannir à jamais les suspicions, la chasse à l'homme, la culture de la haine, les chantages et les montages" qui rongent notre parti, a-t-il lancé.
La déclaration de M. Nzobonimpa, soutenu par un "fort courant de rénovateurs" au sein du parti selon des sources concordantes, intervient à quelques jours d'un congrès du parti présidentiel prévu d'ici le 10 mars.
Le haut responsable plaide par ailleurs pour un dialogue inter-burundais devant la résurgence de groupes armés et de violences meurtrières à la suite des élections générales mi-2010 remportées par le parti au pouvoir et dénoncées par l'opposition.
"Au lieu de sacrifier d'autres vies humaines alors que le mobile de ces tueries a une connotation politique liée au refus des résultats des dernières élections, nous trouvons que les négociations inter-burundaises sont incontournables", a-t-il martelé.
"Pour rétablir la paix au Burundi, seules des négociations politiques devraient être privilégiées", a insisté l'ancien commandant rebelle hutu.
Selon lui, les injures et le refus de négocier qui ont longtemps caractérisé l'ancien pouvoir dominé par la minorité tutsi et contre lequel le Cndd-FDD a combattu "n'ont servi à rien".
La contestation du processus électoral de l'été 2010 par l'opposition et la multiplication des violences font planer la crainte d'une reprise des violences au Burundi, pays marqué par une longue guerre civile qui a fait près de 300.000 morts entre 1993 et 2006
Source: AFP
Manassé Nzobonimpa est un des 12 membres du Conseil des sages, l'organe dirigeant du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (Cndd-FDD), présidé par le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza.
"Des personnes engagées dans la corruption et les malversations économiques - dont certains ont de hautes fonctions au sein du parti - ont arrêté des stratégies pour empêcher les +Bagumyabanga+ (vrais militants) du parti de prodiguer des conseils pour réanimer le système dirigeant", a accusé M. Nzobonimpa, une personnalité très influente et respectée au Burundi.
Il s'agit d'un "groupe de personnes qui sabotent l'économie nationale, perturbent de paisibles dirigeants en les faisant limoger de leurs fonctions" et ont institué, sous couvert de "mobiliser des cotisations" pour le parti, un système de racket, a-t-il accusé.
M. Nzobonimpa a également dénoncé "la peur et loi du silence qui règnent au sein du parti présidentiel".
"Pour sauver notre démocratie étouffée par une poignée de gens, les Bagumyabanga s'engagent à unir leurs efforts pour bannir à jamais les suspicions, la chasse à l'homme, la culture de la haine, les chantages et les montages" qui rongent notre parti, a-t-il lancé.
La déclaration de M. Nzobonimpa, soutenu par un "fort courant de rénovateurs" au sein du parti selon des sources concordantes, intervient à quelques jours d'un congrès du parti présidentiel prévu d'ici le 10 mars.
Le haut responsable plaide par ailleurs pour un dialogue inter-burundais devant la résurgence de groupes armés et de violences meurtrières à la suite des élections générales mi-2010 remportées par le parti au pouvoir et dénoncées par l'opposition.
"Au lieu de sacrifier d'autres vies humaines alors que le mobile de ces tueries a une connotation politique liée au refus des résultats des dernières élections, nous trouvons que les négociations inter-burundaises sont incontournables", a-t-il martelé.
"Pour rétablir la paix au Burundi, seules des négociations politiques devraient être privilégiées", a insisté l'ancien commandant rebelle hutu.
Selon lui, les injures et le refus de négocier qui ont longtemps caractérisé l'ancien pouvoir dominé par la minorité tutsi et contre lequel le Cndd-FDD a combattu "n'ont servi à rien".
La contestation du processus électoral de l'été 2010 par l'opposition et la multiplication des violences font planer la crainte d'une reprise des violences au Burundi, pays marqué par une longue guerre civile qui a fait près de 300.000 morts entre 1993 et 2006
Source: AFP
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