Sécurité
Ne se sent pas en sécurité, un officier quitte le corps de la police
Un commandant dans la marine au sein de la police, OPC2 Didier Nyamabriza, claque la porte à la police et décide de fuir le pays. Selon cet officier sa sécurité n’était plus garantie et il pointe du doigt certains agents de la police et du Service national des renseignements d’être la source d’insécurité grandissante dans le pays.
Alors qu’une certaine opinion pense qu’il aurait rejoint les groupes rebelles qui se sont récemment déclarés, le colonel Nyambariza rejette tout en bloc. Pour lui, une solution durable doit passer par la voie du dialogue. L’OPC2 Didier Nyamabariza demande particulièrement au couple présidentiel de s’impliquer dans la rechercher de la stabilité du pays car, selon le colonel, le couple présidentiel est le seul pouvant rétablir la discipline au sein de la police et du Service national des renseignements. Le porte-parole de la Police Nationale, Pierre Chanel Ntarabaganyi dit ne pas être au courant de l’affaire et promet de s’exprimer ultérieurement.
Le marché de Kamenge en feu ce lundi soir
Une partie du marché de Kamenge a été consumée par le feu la nuit de ce lundi. L’origine est un court-circuit, selon des témoins. Les dégâts ne sont pas encore évalués. Les propriétaires des kiosques qui sont partis en fumée dans ce marché font appel au gouvernement pour les aider.
Homicide involontaire ou suicide à Matongo ?
Un corps a été retrouvé suspendu sur une corde le matin de ce lundi sur la colline Kibavu de la commune Matongo en province Kayanza. Les habitants de la localité l’ont identifié. Il s’agit d’un sexagénaire nommé Tite Ngendanzi. Ses proches pensent qu’il se serait suicidé car selon eux il était dans un état de trouble psychique et il avait tenté de se suicider deux fois sans succès.
Politique
PARCEM espère la suppression des privilèges de juridiction
« La Constitution doit certainement être changée afin que tous les hauts responsables puissent être poursuivis pour des faits de corruption. » Réaction du président de la PARCEM, Faustin Ndikumana, suite au discours du chef de l’Etat qui a appelé tous les Burundais à lutter contre la corruption. Pierre Nkurunziza a également évoqué, dans son discours à la nation le jour du Nouvel an, des progrès enregistrés dans ce combat contre la corruption.
Pour Faustin Ndikumana, président de la PARCEM, certaines dispositions de la Constitution accordant le privilège de juridiction à des hautes autorités doivent être supprimées. Car jusque là, aucune juridiction n’est compétente pour juger les hautes autorités poursuivies pour des faits de corruption et de malversations.
Les Batwas espèrent aussi tirer profit du prochain amendement de la Constitution
La Communauté Batwa salue l’annonce des débats pour modifier la Constitution du Burundi. Une annonce faite par le Président Nkurunziza dans son discours à la nation. Mais pour le sénateur Vital Bambanze, la place des Batwas dans la Constitution est à revoir entre autre la hausse de la représentativité de cette communauté dans les institutions.
Les explications de Zedi Feruzi et de la police quant à la visite nocturne à la permanence du parti UPD
Le matériel bureautique et de transport du parti UPD Zigamibanga n’a pas été volé comme annoncé par Chauvineau Mugwengezo qui se réclame président de ce parti. Zedi Feruzi, lui aussi en qualité du président du parti, indique que ces biens ont été déplacés dans une autre permanence car le propriétaire de la maison qui abritait cette permanence voulait rompre le contrat de bail avec le parti.
Et quant à la police qui s’était saisie du conflit dans le parti UPD en fermant la permanence, Pierre Chanel Ntarabaganyi, porte-parole du ministère de la Sécurité publique indique que la police a autorisé Zedi Feruzi à récupérer ces biens car il possédait les papiers du ministère de l’Intérieur le désignant comme président du parti.
Appel toujours au dialogue au sein du parti UPRONA
« Les membres du parti UPRONA doivent dialoguer pour résoudre les problèmes qui se trouvent actuellement au sein de leur parti. » Avis du bureau exécutif du Comité provincial de l’UPRONA à Makamba. Pour Pierre Musavyi, deuxième secrétaire de ce bureau exécutif, au lieu de se rejeter les torts, les militants du parti UPRONA devraient se mettre ensemble pour dialoguer sous médiation. Le dialogue étant jugé comme la seule voie de sortie de la crise que traverse l’UPRONA.
Pour rappel, des membres du courant de réhabilitation du parti UPRONA dont l’ancien député Jean Baptiste Manwangari sont sous les verrous depuis quelques semaines. Ils sont accusés de complicité de meurtre. Cette arrestation est venue agrandir le fossé entre la direction du parti et ce courant dit de réhabilitation de l’UPRONA.
Education
Les parlementaires tranchent dans l’affaire des retenues sur les salaires des enseignants à Cibitoke
Pour le député Joseph Butore, qui parle en tant que chef de file des députés élus dans la province Cibitoke, il n’y a aucune loi dans cette localité qui exige aux enseignants de contribuer pour la construction de la direction provinciale de l’enseignement. « La contribution est libre », indiquent ces députés qui ont effectué une descente hier lundi dans cette province après de multiples plaintes des enseignants qui parlent de prélèvements forcés. Le député de Cibitoke rassure également les enseignants : « L’argent déjà récolté est en lieu sûr. »
Justice
Alerte sur le dépassement des délais de détention préventive à Ngozi
Deux prévenus, Elie Havyarimana, préfet des études au Petit Séminaire de Mureke et Dieudonné Kwizera, un citoyen de la commune Mwumba, ont été transférés à la prison centrale de Ngozi. Ils étaient parmi les 6 accusés d’actes terroristes qui jusqu’ici étaient toujours incarcérés aux cachots de la police à Ngozi. Les défenseurs des droits humains dans la province Ngozi dénonce le dépassement du délai de détention préventive.
Longue détention non comprise dans les cellules de la police à Makamba
Une personne est incarcérée aux cachots de la police dans la province Makamba depuis 5 mois. Le nommé Zabulon Ntahimpera est accusé d’escroquerie. Il aurait demandé une somme de 50 milles Fbu à la population en leur promettant des parcelles. Les associations des défenseurs des droits de l’homme rejetant cette accusation car selon leurs investigations personne n’est venue témoigner contre ce prévenu.
Un quinquagénaire, victime de la torture, devant le bureau du gouverneur de la province Ruyigi
Un homme d’une cinquantaine d’année est paralysé au niveau des bras en province Ruyigi. Il serait victime de torture infligé par le chef de zone Nyabitare de la commune Gisuru. Il l’accusait d’avoir volé des vaches selon la victime qui indique que le troupeau a été par après retrouvé dans les mains d’autres personnes. Ce mardi la victime s’est rendue au bureau du gouverneur pour lui soumettre son cas et lui demander son aide. Elle demande également que justice lui soit rendue.
Musique
Les Burundais se souviennent, un an après, de la disparition du célèbre chanteur Matata
Une année vient de se boucler, jour pour jour, après le décès du chanteur Jean Christophe Matata. En commémoration de l’anniversaire de sa mort, l’Amical des musiciens burundais annonce l’existence d’un centre culturel Matata Jean Christophe baptisé « CECUMA ». Au cours d’un point de presse, Léonce Ngabo, représentant de ce centre déclare que son plus grand souhait est qu’aucun artiste burundais, mort ou vivant, ne soit mis aux oubliettes. Entretemps, un grand concert est organisé ce dimanche en commune Kinama en mémoire de Jean Christophe Matata. Rappelons qu'il est mort le 3 janvier 2011 en Afrique du Sud après un concert organisé dans la ville de Cape Town.
Source: RPA
mercredi 4 janvier 2012
lundi 2 janvier 2012
Les informations du 2 janvier 2012
Politique
Analyse du discours du Président Nkurunziza dans ses multiples facettes
« Il reste des journalistes burundais et étrangers qui soutiennent la criminalité au Burundi. » Annonce faite par le président de la République dans son discours à la nation le jour du nouvel an sans toutefois révéler les noms de ces journalistes. Dans le même discours, Pierre Nkurunziza a également fait savoir que son gouvernement a mis en place un fonds d’appui aux médias. Cette déclaration du chef de l’Etat intervient au moment où notre confrère Hassan Ruvakuki totalise aujourd’hui 37 jours en prison accusé de participation aux actes terroristes.
Pour Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes « UBJ », la déclaration du président de la République est une opinion qu’il faut respecter. « Une divergence d’opinion est salutaire mais, ce qui est regrettable, c’est que des journalistes sont emprisonnés alors qu’ils faisaient leur travail dans le respect de la loi », déplore le président de l’UBJ. Toujours dans son discours à la nation, le numéro un burundais a révélé que la Constitution va être modifié au cours de cette année 2012.
Quant à la société civile, le discours du Président de la République à l’occasion du Nouvel an n’a pas surpris car elle s’attendait à l’annonce d’une révision de la Constitution. Mais Pacifique Nininahazwe, le délégué général du FORSC craint que le chef de l’Etat ne fasse cette révision pour ses intérêts à l’instar de plusieurs dirigeants africains.
Qui veut s’accaparer la présidence des démobilisés du CNDD FDD en province Cibitoke ?
Un climat malsain règne au sein du parti CNDD-FDD en province Cibitoke. A l’origine, des disputes pour prendre les commandes de la direction de l’instance des démobilisés dans cette province élue il y a seulement 3 mois. Ce 24 décembre 2011, le nommé Télésphore Maniragaba alias Zambardie, qui convoite la présidence des démobilisés en province Cibitoke confiée à Déo Nsabimana, convoque une réunion des démobilisés et la rencontre tourne au fiasco. Ce qui est évident serait que des hautes autorités politiques et policières seraient dans le coup. Mais interrogés, les concernés déclarent ne pas être au courant des événements.
Les bureaux du parti UPD saccagés dimanche soir à Rohero
La permanence du parti UPD-Zigamibanga en commune Rohero, de la Mairie de Bujumbura a été pillée la nuit de ce dimanche. Cette permanence venait de passer des jours sous haute surveillance des policiers. Dans un point de presse, Chauvineau Mugwengezo accuse un certain Mohamed Feruzi d’en être l’auteur. Mais le pouvoir serait également derrière, d’après toujours Chauvineau Mugwengezo. Le porte-parole de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi indique ne pas être au courant de cette situation et promet d’enquêter.
Sécurité
Trois meurtres relevés au cours de la semaine passée
Trois personnes tuées tel est le bilan hebdomadaire de la dernière semaine de l’année 2011 dans le chapitre de la sécurité. La première a été retrouvée morte en province Gitega, la seconde a été victime d’une mortelle bastonnade sur le sol tanzanien alors qu’elle se rendait au marché. Les sources concordantes indiquent qu’elle aurait été victime de n’avoir pas été à mesure de verser un pot de vin à des policiers tanzaniens. Elle était native de la province Muyinga. La dernière victime a été enregistrée en province Ruyigi.
Nouvel an triste pour deux ménages en province Cibitoke
3 personnes sont mortes hier dimanche le jour du nouvel an dans la province Cibitoke. Il s’agit d’un couple frappé par la foudre dans le secteur Ruhagarika de la commune Buganda. La 3ème personne morte a été victime d’un accident de la route. Un cycliste a été percuté par un véhicule dans la commune Rugombo alors qu’il rentrait chez lui.
Droit de l’homme
Rapport accablant de l’ACAT en matière de la torture pour l’an 2011
50 cas de tortures au Burundi ont été recensés durant l’année 2011 par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture « ACAT » et 120 cas de dépassement des délais légaux. Et la plupart de ces cas ont été orchestrés par des agents du Service national de renseignement et certains éléments de la police et de l’administration selon le rapport de cette association qui lutte pour l’abolition de la torture. Maître Armel Niyongere, président de l’ACAT, demande au gouvernement et à la justice burundaise de punir les auteurs de ces crimes.
Justice
Guillaume Magorwa réclame le privilège de juridiction durant le procès « meurtre de Joël Ndereyimana »
Le procès des policiers accusés d’avoir assassiné un citoyen du nom de Joël Ndereyimana qui se trouvait déjà incarcéré à une position de la police de Gihanga a débuté aujourd’hui lundi au Tribunal de Grande Instance. Parmi les accusés, le chef de police de la commune Gihanga, Guillaume Magorwa et deux autres policiers du nom de Pascal Gatozi et Manirakiza. Mais le déroulement du procès inquiète la famille de la victime d’autant plus que les présumés auteurs sont toujours en liberté. Le procès a débuté à 10h 50 et seul Guillaume Magogwa s’est présenté à la barre tandis que Pascal Gatozi était dans les parages. Guillaume Magorwa a fait savoir aux juges qu’il est un officier supérieur et qu’il bénéficie du privilège de juridiction et que donc par conséquent il ne peut pas plaider devant le Tribunal de Grande Instance. Le siège lui a demandé d’exhiber les preuves attestant son grade et Guillaume Magorwa a pris comme témoin le commissaire provincial de la police à Bubanza présent dans l’audience publique. Cela n’a pas convaincu les juges et ces derniers lui ont demandé d’apporter les papiers y relatifs. Le procès a été reporté pour le 27 février 2012. Signalons que la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme « CNIDH » avait envoyé un des ses commissaires accompagné d’un avocat de la partie civile.
Aussitôt arrêté et démis de ses fonctions, aussitôt relâché
Le chef de colline Munyinya en province Ruyigi située dans la zone et commune Gisuru a été démis de ses fonctions samedi par l’administrateur communal. Maurice Binoga est accusé d’avoir détourné des tôles destinées à la construction d’une école primaire dans le cadre du programme du gouvernement de la construction des écoles. La décision est tombée après une réunion que l’administrateur de la commune Gisuru a tenue avec les habitants de cette localité. La population a aussi accusé le chef de colline d’avoir exigé 10 milles Fbu de cotisation à chaque ménage en les menaçants de représailles s’ils n’adhéraient pas au parti CNDD FDD. Le chef de colline Munyinya a aussitôt été arrêté après la réunion pour être relâché le lendemain à la grande surprise des habitants. Selon le gouverneur de la province Ruyigi, il lui a été exigé de rembourser les tôles détournées. Il lui a également signifié qu’il ne réintégrera pas ses fonctions.
Accrochage entre la justice et l’administration sur l’exécution d’un jugement à Mabanda
Les autorités de base de la commune Mabanda en province Makamba ont bloqué l’exécution d’un jugement du Tribunal de Grande Instance de Makamba. Cela s’est fait remarquer après le procès entre deux habitants de la commune Mabanda, Elina Vyumvuhore et Elisabeth Bugoma, une rapatriée rentrée de la Tanzanie. Les autorités administratives ont décidé que la terre en conflit, 10 ares, soit scindée en deux alors que la justice avait tranché, le 29 octobre 2010, en faveur de l’une des parties à savoir Elina Vyumvuhore. Cette dernière demande l’exécution du jugement et réclame protection car elle craint pour sa sécurité.
Education
Les parlementaires à la rescousse des pédagogues de la province Cibitoke
Certains députés déplorent le comportement du directeur provincial de l’enseignement de Cibitoke. C’est à propos d’une somme de trois milles Fbu prélevée sur le salaire de chaque enseignant sous prétexte de construire un bloc administratif de la direction provinciale de l’enseignement. Le député Jean Minani et président du parti FRODEBU Nyakuri trouve que cette contribution est une imposition or cette dernière doit être déclarée par la loi, ajoute le député Jean Minani. Il demande à ce directeur provincial de l’enseignement d’arrêter ce comportement sinon les autorités compétentes devraient le mettre hors de l’administration. Joseph Butore, président de la Commission des parlementaires élus dans la circonscription de la province Cibitoke fait savoir qu’il s’est rendu sur terrain pour s’enquérir de cette situation. Il promet de s‘exprimer ce mardi.
Source: RPA
Analyse du discours du Président Nkurunziza dans ses multiples facettes
« Il reste des journalistes burundais et étrangers qui soutiennent la criminalité au Burundi. » Annonce faite par le président de la République dans son discours à la nation le jour du nouvel an sans toutefois révéler les noms de ces journalistes. Dans le même discours, Pierre Nkurunziza a également fait savoir que son gouvernement a mis en place un fonds d’appui aux médias. Cette déclaration du chef de l’Etat intervient au moment où notre confrère Hassan Ruvakuki totalise aujourd’hui 37 jours en prison accusé de participation aux actes terroristes.
Pour Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes « UBJ », la déclaration du président de la République est une opinion qu’il faut respecter. « Une divergence d’opinion est salutaire mais, ce qui est regrettable, c’est que des journalistes sont emprisonnés alors qu’ils faisaient leur travail dans le respect de la loi », déplore le président de l’UBJ. Toujours dans son discours à la nation, le numéro un burundais a révélé que la Constitution va être modifié au cours de cette année 2012.
Quant à la société civile, le discours du Président de la République à l’occasion du Nouvel an n’a pas surpris car elle s’attendait à l’annonce d’une révision de la Constitution. Mais Pacifique Nininahazwe, le délégué général du FORSC craint que le chef de l’Etat ne fasse cette révision pour ses intérêts à l’instar de plusieurs dirigeants africains.
Qui veut s’accaparer la présidence des démobilisés du CNDD FDD en province Cibitoke ?
Un climat malsain règne au sein du parti CNDD-FDD en province Cibitoke. A l’origine, des disputes pour prendre les commandes de la direction de l’instance des démobilisés dans cette province élue il y a seulement 3 mois. Ce 24 décembre 2011, le nommé Télésphore Maniragaba alias Zambardie, qui convoite la présidence des démobilisés en province Cibitoke confiée à Déo Nsabimana, convoque une réunion des démobilisés et la rencontre tourne au fiasco. Ce qui est évident serait que des hautes autorités politiques et policières seraient dans le coup. Mais interrogés, les concernés déclarent ne pas être au courant des événements.
Les bureaux du parti UPD saccagés dimanche soir à Rohero
La permanence du parti UPD-Zigamibanga en commune Rohero, de la Mairie de Bujumbura a été pillée la nuit de ce dimanche. Cette permanence venait de passer des jours sous haute surveillance des policiers. Dans un point de presse, Chauvineau Mugwengezo accuse un certain Mohamed Feruzi d’en être l’auteur. Mais le pouvoir serait également derrière, d’après toujours Chauvineau Mugwengezo. Le porte-parole de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi indique ne pas être au courant de cette situation et promet d’enquêter.
Sécurité
Trois meurtres relevés au cours de la semaine passée
Trois personnes tuées tel est le bilan hebdomadaire de la dernière semaine de l’année 2011 dans le chapitre de la sécurité. La première a été retrouvée morte en province Gitega, la seconde a été victime d’une mortelle bastonnade sur le sol tanzanien alors qu’elle se rendait au marché. Les sources concordantes indiquent qu’elle aurait été victime de n’avoir pas été à mesure de verser un pot de vin à des policiers tanzaniens. Elle était native de la province Muyinga. La dernière victime a été enregistrée en province Ruyigi.
Nouvel an triste pour deux ménages en province Cibitoke
3 personnes sont mortes hier dimanche le jour du nouvel an dans la province Cibitoke. Il s’agit d’un couple frappé par la foudre dans le secteur Ruhagarika de la commune Buganda. La 3ème personne morte a été victime d’un accident de la route. Un cycliste a été percuté par un véhicule dans la commune Rugombo alors qu’il rentrait chez lui.
Droit de l’homme
Rapport accablant de l’ACAT en matière de la torture pour l’an 2011
50 cas de tortures au Burundi ont été recensés durant l’année 2011 par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture « ACAT » et 120 cas de dépassement des délais légaux. Et la plupart de ces cas ont été orchestrés par des agents du Service national de renseignement et certains éléments de la police et de l’administration selon le rapport de cette association qui lutte pour l’abolition de la torture. Maître Armel Niyongere, président de l’ACAT, demande au gouvernement et à la justice burundaise de punir les auteurs de ces crimes.
Justice
Guillaume Magorwa réclame le privilège de juridiction durant le procès « meurtre de Joël Ndereyimana »
Le procès des policiers accusés d’avoir assassiné un citoyen du nom de Joël Ndereyimana qui se trouvait déjà incarcéré à une position de la police de Gihanga a débuté aujourd’hui lundi au Tribunal de Grande Instance. Parmi les accusés, le chef de police de la commune Gihanga, Guillaume Magorwa et deux autres policiers du nom de Pascal Gatozi et Manirakiza. Mais le déroulement du procès inquiète la famille de la victime d’autant plus que les présumés auteurs sont toujours en liberté. Le procès a débuté à 10h 50 et seul Guillaume Magogwa s’est présenté à la barre tandis que Pascal Gatozi était dans les parages. Guillaume Magorwa a fait savoir aux juges qu’il est un officier supérieur et qu’il bénéficie du privilège de juridiction et que donc par conséquent il ne peut pas plaider devant le Tribunal de Grande Instance. Le siège lui a demandé d’exhiber les preuves attestant son grade et Guillaume Magorwa a pris comme témoin le commissaire provincial de la police à Bubanza présent dans l’audience publique. Cela n’a pas convaincu les juges et ces derniers lui ont demandé d’apporter les papiers y relatifs. Le procès a été reporté pour le 27 février 2012. Signalons que la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme « CNIDH » avait envoyé un des ses commissaires accompagné d’un avocat de la partie civile.
Aussitôt arrêté et démis de ses fonctions, aussitôt relâché
Le chef de colline Munyinya en province Ruyigi située dans la zone et commune Gisuru a été démis de ses fonctions samedi par l’administrateur communal. Maurice Binoga est accusé d’avoir détourné des tôles destinées à la construction d’une école primaire dans le cadre du programme du gouvernement de la construction des écoles. La décision est tombée après une réunion que l’administrateur de la commune Gisuru a tenue avec les habitants de cette localité. La population a aussi accusé le chef de colline d’avoir exigé 10 milles Fbu de cotisation à chaque ménage en les menaçants de représailles s’ils n’adhéraient pas au parti CNDD FDD. Le chef de colline Munyinya a aussitôt été arrêté après la réunion pour être relâché le lendemain à la grande surprise des habitants. Selon le gouverneur de la province Ruyigi, il lui a été exigé de rembourser les tôles détournées. Il lui a également signifié qu’il ne réintégrera pas ses fonctions.
Accrochage entre la justice et l’administration sur l’exécution d’un jugement à Mabanda
Les autorités de base de la commune Mabanda en province Makamba ont bloqué l’exécution d’un jugement du Tribunal de Grande Instance de Makamba. Cela s’est fait remarquer après le procès entre deux habitants de la commune Mabanda, Elina Vyumvuhore et Elisabeth Bugoma, une rapatriée rentrée de la Tanzanie. Les autorités administratives ont décidé que la terre en conflit, 10 ares, soit scindée en deux alors que la justice avait tranché, le 29 octobre 2010, en faveur de l’une des parties à savoir Elina Vyumvuhore. Cette dernière demande l’exécution du jugement et réclame protection car elle craint pour sa sécurité.
Education
Les parlementaires à la rescousse des pédagogues de la province Cibitoke
Certains députés déplorent le comportement du directeur provincial de l’enseignement de Cibitoke. C’est à propos d’une somme de trois milles Fbu prélevée sur le salaire de chaque enseignant sous prétexte de construire un bloc administratif de la direction provinciale de l’enseignement. Le député Jean Minani et président du parti FRODEBU Nyakuri trouve que cette contribution est une imposition or cette dernière doit être déclarée par la loi, ajoute le député Jean Minani. Il demande à ce directeur provincial de l’enseignement d’arrêter ce comportement sinon les autorités compétentes devraient le mettre hors de l’administration. Joseph Butore, président de la Commission des parlementaires élus dans la circonscription de la province Cibitoke fait savoir qu’il s’est rendu sur terrain pour s’enquérir de cette situation. Il promet de s‘exprimer ce mardi.
Source: RPA
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