Sécurité
Les combats font rage entre les militaires de l’AMISOM en somalie et les terroristes Al Shabab depuis dimanche dernier.
Six militaires tués et 12 blessés, tel est le bilan des affrontements qui opposent le contingent burundo-ugandais de l’AMISOM et les Al Shabab en Somalie. Ceci est contenu dans un communiqué de presse rendu public par le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’Armée burundaise. Ce dernier indique que les combats ont débuté dimanche et mercredi l’AMISOM a dérogé deux positions stratégiques des extrémistes somaliens. Mais selon des informations depuis Mogadiscio, le bilan des soldats tombés sur le champ de batailles serait beaucoup plus lourd et le porte-parole de l’Armée promet de donner plus d’éclaircissements au fur et à mesure.
Acte criminel dans un Guest House nommé « Kuri Agence » en commune Giheta ce mercredi soir.
Deux grenades ont été lancées vers 20h de ce mercredi par des gens non encore identifiées dans un Guest House de la commune Giheta situé dans un endroit communément appelé « Kuri Agence » en province Gitega. Pas de dégâts humains enregistrés car personne n’était à l’intérieur mais les portes et fenêtres de cet Hôtel ont été endommagées. L’administrateur de la commune Giheta considère cela comme un acte des malfaiteurs qui ne veulent pas le développement dans sa commune car c’est le premier et récent « Guest House » implanté dans cette localité. La police, quant à elle, a déjà entamé les enquêtes.
Justice
Les enseignants du Lycée de Muramba à Buhinyuza suspendent les cours jusqu’à ce que le policier qui a tabassé leur collègue mardi dernier soit puni.
Pour la énième fois, le chef de position de la police de Buhinyuza connu sous le sobriquet de Rwembe à tabasser un enseignant du Lycée de Muramba jusqu’à perdre connaissance dans la nuit de mardi dernier. En guise de solidarité, ses collègues enseignants ont suspendu les cours pour demander des sanctions pour ce policier. Mais les autorités policières de Muyinga disent ne pas être au courant de cette situation. Rappelons que ce policier est cité dans plusieurs cas de tortures des citoyens en bravant ses supérieurs et les instances judiciaires.
Le procès « Gouvernement du Burundi contre Interpetrol et consorts » serait fixé en audience public le 2 mars 2011.
Très probable rebondissement du procès Interpetrol à la Cour suprême le 2 mars sous la pression des partenaires économiques du Burundi. Et cela après qu’Elysée Ndaye, Procureur général de la République ait classé le dossier sans suite pour manque d’éléments infractionnels sans pour autant convaincre les observateurs. Maître Nkezimana Protais qui a saisi la Cour suprême au nom de l’Etat a été joint pour avoir de nouveaux éléments contenu dans cette reprise du procès mais sans succès. Le rapport d’EURA Audit qui parle de plusieurs milliards tirés dans les caisses de l’Etat qui seraient indûment payés à Interpetrol est très contesté par cette société de vente de carburant. Son avocat Maître Sylvestre Banzubaze a relevé, selon lui, plusieurs contradictions dans cet audit, qui est, pour lui, nul et non avenu. Et à propos justement de ces contradictions, le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri qui a toujours démontré que cette affaire ne devrait surtout pas être abandonnée, a été joint mais sans succès.
D’autres personnalités poursuivies dans ce détournement sont notamment Athanase Gahungu et Denise Sinankwa tous les deux anciens ministres des Finances. Maître Nyamoya qui assure la défense de Denise Sinankwa promet de s’exprimer ce vendredi mais parle déjà d’un dossier vide à l’étape actuelle. Selon une source bien informée, la société Interpetrol aurait renforcé sa défense par un avocat européen.
Politique
Probable prochaine consultation du Conseil des sages du CNDD FDD par le Chef de l’Etat sur le fameux document non signé.
Le président de la République aurait convoqué d’urgence une réunion du Conseil des sages du CNDD FDD. Objectif : analyser le contenu du document interne non signé des membres qui s’insurgent contre l’existence d’un petit groupe qui fait la pluie et le bon temps dans le pays et au sein du parti CNDD FDD. Pourtant, Gélase Ndabirabe, secrétaire général de ce parti, précise que ce document n’a aucune portée.
Et à propos de cette réunion du Conseil des sages qui serait prévue ce samedi pour analyser les contours de ce document, les membres de cette institution ont été joints mais la plupart n’ont pas voulu répondre à nos appels. Toutefois, le député Alexis Barekebavuge, un des membres du Conseil des sages que nous avons pu joindre s’est refusé de tout commentaire. Il nous a signifié qu’aucun membre de cet organe n’a le droit de s’exprimer sur les activités de ce conseil. Ainsi, il n’a ni confirmé, ni infirmé cette réunion qui serait prévue.
ADC-Ikibiri indique que le Gouvernement a le devoir d’écouter son peuple avant qu’il ne soit trop tard.
« Tôt tard, le Gouvernement burundais devra négocier avec les partis de l’opposition dont l’ADC-Ikibiri. » Ce sont là les déclarations de Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri qui estime que les Etats ne devraient pas attendre que les gens prennent les armes pour se faire entendre. L’ADC-Ikibiri demande au Chef de l’Etat de limoger toutes les grandes personnalités coupables de malversations économiques et de détournement. Ces propos ont été recueillis lors d’une conférence de presse animée par ADC-Ikibiri qui se souvient pour la sixième fois la fraude des élections du 24 mai 2010 qui auraient été entachés de beaucoup d’irrégularités d’après l’ADC-Ikibiri.
Décentralisation prochaine des services de l’Ombudsman à l’intérieur du pays.
L’institution de l’Ombudsman sera bientôt décentraliser pour approcher la population dans leurs propres provinces. Déclaration de Donavine Niyongabire, chef de cabinet du médiateur burundais au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi matin. Pour elle, cette décentralisation est prévue par l’article 19 de l’institution de l’Ombudsman. Bien que l’Ombudsman reçoive des plaintes de la population, toutes les plaintes ne sont pas recevables si elles ne remplissent pas certaines conditions comme c’est prévu à l’article 11 à savoir les plaintes d’un inconnu, les faits dépassant un an, des réclamations non fondées ou si des démarches préalables n’ont pas été faites dans les services habilités.
Communication
Tenue des Etats généraux de la communication le 5 mars à Gitega dans un contexte d’emprisonnement d’un journaliste et d’un agent d’appui.
Les Etats généraux de la communication et des médias se tiennent le 5 mars 2011 à Gitega. Ces assises vont se pencher sur le pacte professionnel dans le domaine de la communication c'est-à-dire la politique nationale de la communication. Mais ces Etats généraux risquent d’être boycottés par certains invités. Selon une source digne de foi, les diplomates ne verraient pas l’opportunité d’y participer tant qu’un journaliste reste incarcérer. Il s’agit surtout de Jean Claude Kavumbagu, directeur de Net Press. Un autre détenu des médias est Faustin Ndikumana, chef charroi à la RPA. Leurs dossiers sont en délibérés depuis quelques semaines. La défense des deux prévenus n’a cessé de montrer et de dénoncer les irrégularités dans leur emprisonnement.
Droit de l’homme
Souhait des réformes dans le travail du Conseil des droits de l’homme.
La société civile burundaise inquiète de l’absence de rapports de l’expert indépendant au Conseil des droits de l’homme et de tout débat interactif entre l’expert et les membres de ce conseil depuis septembre 2008. Dans une correspondance adressée au président du Conseil des droits de l’homme basé à Genèse, 15 organisations de la société civile burundaise indiquent que cette pratique va à l’encontre des principes qui gouvernent la relation entre le conseil et ses procédures spéciales. Raison pour laquelle, ils demandent que le rapport sur la situation des droits de l’homme soit présenté au prochain conseil au mois de mars 2011.
Santé
Les médecins spécialistes burundais décident de transmettre leurs connaissances à leurs collègues généralistes.
Les pathologies fréquentes nécessitent une spécialisation et une formation continue pour qu’ils soient bien traités. C’est dans cette optique que les médecins spécialistes burundais ont organisé un congrès de deux jours pour former les médecins généralistes. Professeur Théodore Niyongabo, président de l’Association Burundaise des Spécialistes Médicales « ABSM » affirme qu’il y aura une amélioration car ceux qui seront formés vont renforcer l’équipe des spécialistes burundais. Quant aux problèmes de matériel médical, le professeur Théodore garde l’espoir que ce handicap va trouver une solution dans un proche avenir. Ce qui est urgent, pour lui et pour son association, est d’avoir les spécialistes en nombre suffisants.
Education
Fin ce jeudi de la première période de grève des enseignants.
Les syndicats CONAPES, STEB, SLEB et SYNAPEP précisent que la première période d’arrêt de travail prend fin ce jeudi mais la seconde période pourra débuter le mois prochain selon leur communiqué de presse. Ces syndicats déplorent que jusqu’au troisième jour de leur mouvement de grève générale, aucun cadre de dialogue n’a été mis en place pour analyser leurs revendications et que les ministres sont en train de qualifier leur grève d’illégale. Ces représentants syndicaux dénoncent les intimidations policières et l’usage de la force administrative contre les enseignants en grève.
Agriculture
Quantité insuffisante d’engrais chimique en commune Nyabihanga.
Au moment où la saison culturale est à son terme, la population de la commune Nyabihanga en province de Province de Mwaro éprouve des difficultés pour s’approvisionner en engrais chimique. L’Etat a fixé à 900 Fbu le kg et a interdit aux particuliers de n’est plus vendre ce produit à 1300 Fbu le Kg. La population de cette localité demande aux autorités de lever cette mesure puisque la quantité vendue à la commune n’est pas suffisante.
Religion
Les confessions religieuses veulent contribuer au renforcement de la paix et du dialogue.
« Surmonter les barrières à la paix et à la réconciliation à travers la collaboration multi-religieuse au Burundi. » Tel est le thème d’un atelier régional organisé par le Conseil interconfessionnel du Burundi. A cet effet, Monseigneur Evariste Ngoyagoye se dit confiant que les confessions religieuses peuvent contribuer à la restauration de la paix. Il précise également qu’un dialogue est plus qu’urgent au Burundi, bien que la question n’était pas à l’ordre du jour.
Economie
Inquiétude des propriétaires des dépôts et bistrots en Mairie de Bujumbura sur la pénurie du breuvage « Amstel ».
La boisson Amstel est devenue presque une denrée rare dans certains quartiers de la Mairie de Bujumbura. Citons les communes de Nyakabiga, Bwiza, Gihosha plus particulièrement Mutanga nord, Ngagara et ailleurs. Les responsables des dépôts et des bistrots demandent à la BRARUDI de donner une lumière sur cette pénurie.
Source: RPA
vendredi 25 février 2011
mardi 22 février 2011
Les informations du 21 février 2011
Sécurité
Découverte des tracts ce lundi matin en commune Kanyosha.
Des tracts ont été trouvés par la population ce lundi matin sur la colline Kavumu, zone Muyira, commune Kanyosha, province de Bujumbura. Selon ces habitants terrifiés, il était écrit sur ces papiers non signés qu’une nouvelle rébellion est à la porte de cette localité et que quiconque révélera leur présence sera tué. Signalons que vendredi de la semaine passée de tels tracts ont été également ramassés demandant à la population de contribuer 1000 Fbu toutes les deux semaines.
Situation d’insécurité des habitants de la commune Muhuta.
La population passe la nuit à la belle étoile en commune Muhuta de la province Bujumbura. A l’origine, des groupes de personnes armés qui sillonnent ces derniers temps dans cette localité. Et à cela s’ajoute les soupçons terribles entre les partisans du CNDD FDD et ceux du FNL.
Point de vu du professeur Gertrude Kazoviyo sur le discours du Gouvernement quant à la sécurité qui prévaut dans Bujumbura rural.
« Le malaise qui s’observe dans les discours autour de la question sécuritaire au Burundi ne peut en aucun cas aider le Gouvernement du Burundi à prendre une décision efficace », analyse le professeur Gertrude Kazoviyo qui demande plutôt au Gouvernement de dialoguer avec ceux qui attaquent la population. Selon elle, la population de Bujumbura rural a l’habitude de voir de pareilles organisations de rebelles et c’est pour cela qu’elle ne peut pas se tromper sur leur appellation. Elle ajoute que par contre on ressent le malaise et le flou dans les propos du Gouvernement alors que la population a besoin de secours. Enfin, ce spécialiste de la parole pense que si ceux qui attaquent ne se déclarent pas, le Gouvernement diffusera toujours un discours flou.
Interpellation ce lundi de trois gamins en train de jeter des pierres sur l’Ecole primaire de Musaga II.
Arrestation de trois enfants en flagrants délit de jet de pierre sur leur Ecole de Musaga II. Ces écoliers ont tout de suite été conduits au bureau de la Police judicaire ce lundi par un agent habillé en civil. Après cet incident, ces garnements ont été vite libérés et sont repartis avec leurs parents qui été venus les récupérer. Signalons que cela survient après le déclenchement ce lundi de la grève des enseignants.
Politique
Réunion ce dimanche du parti au pouvoir avec l’opposition dont l’ADC-Ikibiri sur l’examen de la réforme apportée à la Constitution burundaise.
Les partis reconnus légalement et l’ADC-Ikibiri ont organisé une rencontre au Centre suédois ce dimanche. Ils se sont convenus sur l’examen de la réforme apportée à la Constitution burundaise. Pour la première fois, le parti au pouvoir et l’opposition se sont assis ensemble pour la discussion de ce projet. Cette rencontre avait été organisée par l’association Initiative et Changement International. Toutes les responsabilités et l’opinion dans la nation et le monde avaient demandé aux protagonistes de la scène politique burundaise de se réunir pour discuter dudit projet.
Bonne gouvernance
Le directeur général au ministère de la Solidarité réfute les accusations selon lesquelles les médicaments destinés aux indigents ont été détournés.
« Aucune preuve ne montre qu’il y a eu ou pas détournement des médicaments destinés aux indigents. » Réponse donnée par Joseph Ndayisenga, directeur général au ministère de la Solidarité. Dans une conférence animée ce lundi, ce haut cadre affirme que la gestion des médicaments en provenance de l’Inde est très correcte. « Ceux qui disent qu’il y a eu malversation sont des menteurs », a-t-il ajouté. Le ministère de la Solidarité réagit après que le docteur Olivier Ndayishimiye ait pris fuite de peur d’être tué. Ce médecin était en train de mener une enquête sur le détournement de ces antidotes, don de l’Inde, destinés aux indigents.
Une série de recommandations du PARCEM pour que la politique de la tolérance zéro soit opérationnelle.
« La politique de la tolérance zéro prônée par le Chef de l’Etat burundais n’a pas encore commencé au Burundi », affirme Faustin Ndikumana, président de Parole et Action pour le Réveil des Consciences et de l’Evolution des Mentalités « PARCEM ». Pour cet analyste, il faut que la loi anti-corruption soit modifiée car certaines personnes sont des intouchables. Il faut aussi selon lui que l’enrichissement illicite soit ajouté comme infraction dans cette loi. En plus, Faustin Ndikumana recommande au Gouvernement de sécuriser ceux qui dénoncent les corrupteurs et que les dossiers de corruptions qui sont pendants devant la justice aient un traitement rapide et transparent. Le président du PARCEM demande à l’Etat burundais de bien définir les directives de cette politique ainsi que l’établissement d’un plan d’action ministériel concernant cette lutte de la corruption qui pourra par après être présenté au Parlement et à la population burundaise.
OLUCOME demande à l'Etat burundais de recouvrer 80 milliards de Fbu contenus dans 1242 dossiers de malversations économiques.
« L’Etat va perdre une somme de plus de 80 milliards de Fbu si les 1242 cas de malversations économiques dénoncées ne sont pas poursuivis. » Propos de Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME. Pour ce veilleur de l’argent du contribuable, les fonds détournés devraient retourner dans les caisses de l’Etat. L’OLUCOME réaffirme encore une fois, lors d’une conférence de presse animée ce lundi, son engagement à combattre toutes sortes de détournements.
Education
Mouvement de grève des enseignants largement suivi en Mairie de Bujumbura mais faiblement à Kayanza.
Début ce lundi matin de la grève des enseignants réunis au sein de syndicats SLEB, STEB et CONAPES. Les pédagogues des écoles primaires et secondaires ont commencé leur mouvement de grève. D’après nos reporters déployés en Mairie de Bujumbura, il y avait quelques élèves mais pas d’enseignants dans certains établissements. Ces derniers demandent à ce que leurs exigences soient exaucées.
En province de Kayanza, les enseignants n’ont pas observé un mouvement de grève sur presque tous les établissements scolaires. Ils indiquent néanmoins qu’ils n’ont pas répondu à l’appel lancé par les syndicats SYPESBU et CEPBU parce que, disent-ils, ces derniers ne visent pas l’intérêt des enseignants. Ces instituteurs, terrifiés par les mutations, conseillent aux trois syndicats qui ont lancé la grève de se pencher plutôt sur l’harmonisation des salaires comme revendication principale.
Conflit foncier
Report ce samedi des activités d’ouverture officielle des nouveaux locaux de la commune Bugendana sur les terres en conflit avec la famille Bukoza.
A Gitega, les cérémonies d’ouverture officielle des locaux abritant la commune Bugendana n’ont pas eu lieu comme prévu ce samedi. A l’origine, la population n’avait pas répondu présent à ce rendez-vous. Gervais Rufyikiri, deuxième Vice-président de la République et président du Conseil communal de Bugendana devrait être de la fête mais cette activité a été reportée suite à la faible participation de la population selon les sources proches du Conseil communal. Sur 22 conseillers communaux, 4 seulement étaient présents. En guise de rappel, cette propriété foncière fait objet de litige entre la commune Bugendana et la famille Bukoze Silas qui est propriétaire de ce terrain de 40 ha si on se réfère à l’arrêt de la Cour administrative de 1989 dont le président était, à cette époque, Térence Sinunguruza, première Vice-président de la République actuel . Par ailleurs, Emmanuel Nsabimana, un ex administrateur de cette commune indique être au courant de ce dossier et se rappelle que cette famille a obtenu gain de cause devant la justice. Le député Bonaventure Niyoyankana, élu du peuple à Gitega, indique que cette spoliation de la terre d’un citoyen est contraire à la Constitution burundaise.
Voirie urbaine
Les responsables de la voirie urbaine de la capitale se rejettent la tâche de réparer les égouts des eaux usées du quartier huit de la commune de Ngagara.
L’espoir que les égouts de la deuxième et troisième rues du quartier huit de la commune urbaine de Ngarara vont être réaménagés sont minimes vu les réponses des responsables de la voirie urbaine de la capitale. Mais entre temps, les eaux usées qui ont débordé continuent à menacer la santé des habitants le long de ces rives. Selon Jean Faustin Niyambere, cadre chez les Services Techniques Municipaux «SETEMU», ce problème leur est déjà connu mais demande aux administratifs d’aller toquer à la Sogea Satom car les SETEMU n’ont pas de machines pour réaliser ces travaux. Jean Faustin Niyambere lance un appel vibrant aux responsables de la Mairie afin de se ressaisir car la santé de la population risque d’être menacée. L’ABUTIP quant à elle, fait savoir que la remise et reprise des travaux réalisés a été faite. Anselme Habonimana, directeur général de l’ABUTIP demande à la Mairie d’accorder aux SETEMU ces moyens financiers pour réaménager ces égouts et à la population de se raccorder aux nouveaux tuyaux installés.
Source: RPA
Découverte des tracts ce lundi matin en commune Kanyosha.
Des tracts ont été trouvés par la population ce lundi matin sur la colline Kavumu, zone Muyira, commune Kanyosha, province de Bujumbura. Selon ces habitants terrifiés, il était écrit sur ces papiers non signés qu’une nouvelle rébellion est à la porte de cette localité et que quiconque révélera leur présence sera tué. Signalons que vendredi de la semaine passée de tels tracts ont été également ramassés demandant à la population de contribuer 1000 Fbu toutes les deux semaines.
Situation d’insécurité des habitants de la commune Muhuta.
La population passe la nuit à la belle étoile en commune Muhuta de la province Bujumbura. A l’origine, des groupes de personnes armés qui sillonnent ces derniers temps dans cette localité. Et à cela s’ajoute les soupçons terribles entre les partisans du CNDD FDD et ceux du FNL.
Point de vu du professeur Gertrude Kazoviyo sur le discours du Gouvernement quant à la sécurité qui prévaut dans Bujumbura rural.
« Le malaise qui s’observe dans les discours autour de la question sécuritaire au Burundi ne peut en aucun cas aider le Gouvernement du Burundi à prendre une décision efficace », analyse le professeur Gertrude Kazoviyo qui demande plutôt au Gouvernement de dialoguer avec ceux qui attaquent la population. Selon elle, la population de Bujumbura rural a l’habitude de voir de pareilles organisations de rebelles et c’est pour cela qu’elle ne peut pas se tromper sur leur appellation. Elle ajoute que par contre on ressent le malaise et le flou dans les propos du Gouvernement alors que la population a besoin de secours. Enfin, ce spécialiste de la parole pense que si ceux qui attaquent ne se déclarent pas, le Gouvernement diffusera toujours un discours flou.
Interpellation ce lundi de trois gamins en train de jeter des pierres sur l’Ecole primaire de Musaga II.
Arrestation de trois enfants en flagrants délit de jet de pierre sur leur Ecole de Musaga II. Ces écoliers ont tout de suite été conduits au bureau de la Police judicaire ce lundi par un agent habillé en civil. Après cet incident, ces garnements ont été vite libérés et sont repartis avec leurs parents qui été venus les récupérer. Signalons que cela survient après le déclenchement ce lundi de la grève des enseignants.
Politique
Réunion ce dimanche du parti au pouvoir avec l’opposition dont l’ADC-Ikibiri sur l’examen de la réforme apportée à la Constitution burundaise.
Les partis reconnus légalement et l’ADC-Ikibiri ont organisé une rencontre au Centre suédois ce dimanche. Ils se sont convenus sur l’examen de la réforme apportée à la Constitution burundaise. Pour la première fois, le parti au pouvoir et l’opposition se sont assis ensemble pour la discussion de ce projet. Cette rencontre avait été organisée par l’association Initiative et Changement International. Toutes les responsabilités et l’opinion dans la nation et le monde avaient demandé aux protagonistes de la scène politique burundaise de se réunir pour discuter dudit projet.
Bonne gouvernance
Le directeur général au ministère de la Solidarité réfute les accusations selon lesquelles les médicaments destinés aux indigents ont été détournés.
« Aucune preuve ne montre qu’il y a eu ou pas détournement des médicaments destinés aux indigents. » Réponse donnée par Joseph Ndayisenga, directeur général au ministère de la Solidarité. Dans une conférence animée ce lundi, ce haut cadre affirme que la gestion des médicaments en provenance de l’Inde est très correcte. « Ceux qui disent qu’il y a eu malversation sont des menteurs », a-t-il ajouté. Le ministère de la Solidarité réagit après que le docteur Olivier Ndayishimiye ait pris fuite de peur d’être tué. Ce médecin était en train de mener une enquête sur le détournement de ces antidotes, don de l’Inde, destinés aux indigents.
Une série de recommandations du PARCEM pour que la politique de la tolérance zéro soit opérationnelle.
« La politique de la tolérance zéro prônée par le Chef de l’Etat burundais n’a pas encore commencé au Burundi », affirme Faustin Ndikumana, président de Parole et Action pour le Réveil des Consciences et de l’Evolution des Mentalités « PARCEM ». Pour cet analyste, il faut que la loi anti-corruption soit modifiée car certaines personnes sont des intouchables. Il faut aussi selon lui que l’enrichissement illicite soit ajouté comme infraction dans cette loi. En plus, Faustin Ndikumana recommande au Gouvernement de sécuriser ceux qui dénoncent les corrupteurs et que les dossiers de corruptions qui sont pendants devant la justice aient un traitement rapide et transparent. Le président du PARCEM demande à l’Etat burundais de bien définir les directives de cette politique ainsi que l’établissement d’un plan d’action ministériel concernant cette lutte de la corruption qui pourra par après être présenté au Parlement et à la population burundaise.
OLUCOME demande à l'Etat burundais de recouvrer 80 milliards de Fbu contenus dans 1242 dossiers de malversations économiques.
« L’Etat va perdre une somme de plus de 80 milliards de Fbu si les 1242 cas de malversations économiques dénoncées ne sont pas poursuivis. » Propos de Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME. Pour ce veilleur de l’argent du contribuable, les fonds détournés devraient retourner dans les caisses de l’Etat. L’OLUCOME réaffirme encore une fois, lors d’une conférence de presse animée ce lundi, son engagement à combattre toutes sortes de détournements.
Education
Mouvement de grève des enseignants largement suivi en Mairie de Bujumbura mais faiblement à Kayanza.
Début ce lundi matin de la grève des enseignants réunis au sein de syndicats SLEB, STEB et CONAPES. Les pédagogues des écoles primaires et secondaires ont commencé leur mouvement de grève. D’après nos reporters déployés en Mairie de Bujumbura, il y avait quelques élèves mais pas d’enseignants dans certains établissements. Ces derniers demandent à ce que leurs exigences soient exaucées.
En province de Kayanza, les enseignants n’ont pas observé un mouvement de grève sur presque tous les établissements scolaires. Ils indiquent néanmoins qu’ils n’ont pas répondu à l’appel lancé par les syndicats SYPESBU et CEPBU parce que, disent-ils, ces derniers ne visent pas l’intérêt des enseignants. Ces instituteurs, terrifiés par les mutations, conseillent aux trois syndicats qui ont lancé la grève de se pencher plutôt sur l’harmonisation des salaires comme revendication principale.
Conflit foncier
Report ce samedi des activités d’ouverture officielle des nouveaux locaux de la commune Bugendana sur les terres en conflit avec la famille Bukoza.
A Gitega, les cérémonies d’ouverture officielle des locaux abritant la commune Bugendana n’ont pas eu lieu comme prévu ce samedi. A l’origine, la population n’avait pas répondu présent à ce rendez-vous. Gervais Rufyikiri, deuxième Vice-président de la République et président du Conseil communal de Bugendana devrait être de la fête mais cette activité a été reportée suite à la faible participation de la population selon les sources proches du Conseil communal. Sur 22 conseillers communaux, 4 seulement étaient présents. En guise de rappel, cette propriété foncière fait objet de litige entre la commune Bugendana et la famille Bukoze Silas qui est propriétaire de ce terrain de 40 ha si on se réfère à l’arrêt de la Cour administrative de 1989 dont le président était, à cette époque, Térence Sinunguruza, première Vice-président de la République actuel . Par ailleurs, Emmanuel Nsabimana, un ex administrateur de cette commune indique être au courant de ce dossier et se rappelle que cette famille a obtenu gain de cause devant la justice. Le député Bonaventure Niyoyankana, élu du peuple à Gitega, indique que cette spoliation de la terre d’un citoyen est contraire à la Constitution burundaise.
Voirie urbaine
Les responsables de la voirie urbaine de la capitale se rejettent la tâche de réparer les égouts des eaux usées du quartier huit de la commune de Ngagara.
L’espoir que les égouts de la deuxième et troisième rues du quartier huit de la commune urbaine de Ngarara vont être réaménagés sont minimes vu les réponses des responsables de la voirie urbaine de la capitale. Mais entre temps, les eaux usées qui ont débordé continuent à menacer la santé des habitants le long de ces rives. Selon Jean Faustin Niyambere, cadre chez les Services Techniques Municipaux «SETEMU», ce problème leur est déjà connu mais demande aux administratifs d’aller toquer à la Sogea Satom car les SETEMU n’ont pas de machines pour réaliser ces travaux. Jean Faustin Niyambere lance un appel vibrant aux responsables de la Mairie afin de se ressaisir car la santé de la population risque d’être menacée. L’ABUTIP quant à elle, fait savoir que la remise et reprise des travaux réalisés a été faite. Anselme Habonimana, directeur général de l’ABUTIP demande à la Mairie d’accorder aux SETEMU ces moyens financiers pour réaménager ces égouts et à la population de se raccorder aux nouveaux tuyaux installés.
Source: RPA
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