Sécurité
La population de la zone Kiyenzi, assaillie par des hommes armés, semble être incomprise de ce qu’elle vit au quotidien.
Le chef de la colline et la population de Buhina de la zone Kiyenzi demandent au Président de la République de résoudre la question de la sécurité dans la commune Kanyosha dit rural. Cette alarme est lancée après une attaque ciblée d’un ménage du chef de colline Buhina, il y a trois semaines. Les voisins qui sont venus secourir les enfants de ce ménage alors que leurs parents n’étaient pas à la maison ont constaté qu’il s’agissait d’une quarantaine d’hommes armés de fusils. Ces derniers ont par après brûlé la maison à leur départ. Depuis ce jour, la population de cette localité dorme à la belle étoile en pleine saison pluvieuse. Les victimes de cette attaque affirment que ces groupes ne sont pas de simples bandits contrairement à ce qu’ils entendent à la radio.
Un accident sur la route Ngozi-Muyinga fait un mort et un blessé ce mardi matin.
Un camion qui se rendait tôt ce matin à Muyinga a percuté le franc d’une colline à Gasorwe à quelques 25 km du centre de Muyinga. Le chauffeur du camion est mort sur le champ et son convoyeur grièvement blessé. Les forces de l’ordre ont rapidement intervenu pour sécuriser le camion afin d’éviter le pillage qui survient souvent après ce genre d’accidents de la route.
La grande vigilance est requise aux ressortissants des Etats-Unis vivant au Burundi pour ce mois de février.
Les Etats-Unis d’Amérique se disent préoccupés du mois de février qui est considéré comme une période noire. Sur ce, cette grande nation alerte ses ressortissants sur les menaces des groupes terroristes de la région y compris les Al-Shabaab. La mission des Etats-Unis à Bujumbura conseille à ses citoyens américains d’être vigilants aux activités suspectes, de préparer chaque fois un plan de sauvetage en cas d’attaque, d’éviter les lieux d’attroupement surtout les endroits où se rassemblent les étrangers et de garder leur téléphone portable chargés et ouverts. Ceci est le contenu d’une lettre d’alerte des Etats-Unis d’Amérique datée du 25 janvier dernier.
Politique
23 partis politiques sur 43 reconnus au Burundi ont répondu présents à une réunion avec le ministre de l’Intérieur. L’ADC-Ikibiri n’était pas du nombre.
Première rencontre de l’année entre le ministre de l’Intérieur et les représentants des partis politiques. 23 partis politiques ont répondu présent à ce rendez-vous. Mais les partis de l’Alliance Démocratique pour le Changement « ADC » étaient absents. Ces derniers continuent à réclamer des discussions directes avec le Gouvernement. Au cours de cette réunion, le ministre Edouard Nduwimana a déploré l’absence de l’ADC et a réaffirmé qu’il n’y a pas de rébellion en gestation au Burundi mais uniquement du banditisme armé. Selon ce ministre, la sécurité est globalement bonne à l’exception de la commune Kanyosha de la province Bujumbura. Et cela s’explique par l’absence d’un administrateur élu. Prenant la parole, les représentants des partis politiques ont évoqué la question des motards, à qui, ils ne voient aucun inconvénient à ce qu’ils continuent à travailler dans le centre ville de Bujumbura. Signalons que le Maire de Bujumbura participe, lui-aussi, à cette réunion. Rappelons que 43 partis politiques sont agréés au Burundi. Le Parti du Peuple « PP » ayant été dissout.
Justice
Commentaire d’un avocat d’un des prévenus dans l’affaire de l’assassinat du vice-président de l’OLUCOME après le renvoi de ce dossier au TGI, chambre criminelle.
Maître Isidore Rufyikiri, avocat du prévenu Hilaire Ndayizamba dans le procès de l’assassinat d’Ernest Manirumva trouve normale la procédure judicaire après que la Cour d’appel s’est déclarée incompétente dans cette affaire. Pour ce, cette juridiction, après délibération, a renvoyé le dossier auprès de la chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance «TGI» en Mairie de Bujumbura. D’après l’expérience de Maître Rufyikiri, le prévenu Rusabagi, ancien directeur de la prison de Rutana accusé de non participation à la découverte de la vérité, sera jugé à la Cour d’appel en chambre pénale ordinaire tandis que les autres, plus d'une dizaine, comparaîtront à la chambre criminelle près le TGI car aucun n’a le privilège de juridiction. Pour ceux qui pensent que la Justice voudrait faire traîner ce dossier, Maître Rufyikiri n’est pas de cet avis. Pour lui, il suffit que le Tribunal de Grande Instance confie ce dossier à des juges expérimentés et rodés.
Libération ce mardi d’un commerçant de Bubanza accusé auparavant de détenir illégalement des armes à feu.
A Bubanza, le commerçant du nom de Mechake Ntirampeba qui avait été arrêté jeudi dernier vient d’être relâché ce mardi. Il était accusé de posséder illégalement deux grenades dans sa maison après une fouille perquisition. Ce marchand avait crié au scandale en affirmant que ces armes avaient été apportées par les policiers qui le fouillaient. Le Parquet a décidé de le relâcher mais Rémegie Nzeyimana, Commissaire provincial de Bubanza réfute ces accusations à l’endroit de ses subalternes. Le commerçant relâché attend que justice soit faite à ceux qui ont fomenté ce montage et soupçonne un policier qui ne cessait de le menacer. Quant à la population de Bubanza, elle demande que lors des fouilles perquisition, les policiers soient accompagnés par les élus locaux et qu’on vérifie avant que personne n’amène des armes à feu.
Santé
La mesure interdisant de cuisiner à l’intérieur de l’Hôpital universitaire de Kamenge est devenue effective ce mardi. Des mesures d’accompagnement sont en vue.
Mise en exécution aujourd’hui de la mesure interdisant de faire la cuisine dans les enceintes de l’Hôpital Roi Khaled. La désolation est grande chez les malades et gardes malades venant de l’intérieur du pays comme cette mère qui a mis au monde des jumeaux et qui attend en vain son petit déjeuné. Pontien Ndabashinze, directeur médecin de cet hôpital explique avoir pris cette mesure pour améliorer l’hygiène de cet établissement sanitaire car il y aurait des aliments qui amènent des microbes. Cependant ce responsable sanitaire promet des mesures d’accompagnement et indique qu’une salle va être aménagée pour conserver les ustensiles de cuisine des gardes malades.
Education
Manifestation ce mardi d’une centaine d’instituteurs à Bururi devant le bureau de la «DPE» suite aux injustices dans le processus de redéploiement.
En province de Bururi, une centaine d’enseignants du primaire se sont rendus aujourd’hui devant les bureaux du directeur provincial de l’enseignement « DPE ». Ils dénoncent des irrégularités constatées dans le travail de redéploiement opéré par les directeurs d’écoles primaires. Ces enseignants estiment que plusieurs critères n’ont pas été tenus en compte notamment l’ancienneté, la santé car il y a ceux qui souffrent des maladies chroniques selon ces enseignants. Rémy Ndayikengurukiye, directeur provincial de l’enseignement à Bururi, a demandé à ces éducateurs de déposer leurs recours qui seront étudiés mercredi. Signalons que plus de 800 pédagogues du secondaire et du primaire sont candidats au redéploiement et ces derniers réclament à l’Etat des mesures d’accompagnement entre autre des frais de déplacement et d’installation dans leurs nouvelles affectations.
La psychose du redéploiement trouble les activités des enseignants à Kirundo
Les prestations ne se déroulent pas normalement dans certaines écoles primaires du centre de Kirundo. Conséquence : les enfants ne sont pas occupés et ne font que jouer dans les classes et dehors. Selon certains enseignants, ils ne peuvent pas vaquer tranquillement à leurs activités tant que les noms de ceux qui seront touchés par le redéploiement ne seront pas publiés. Ces derniers disent craindre la séparation avec leur famille et demandent que les noms soient publiés pour arrêter le suspens. Et selon Rémy Bigirumusase, directeur provincial de l’enseignement à Kirundo, les listes ne sont pas encore prêtes raison pour laquelle elles ne sont pas publiées. Il indique par ailleurs que ces noms seront dévoilés dans une ordonnance ministérielle. Mais en attendant, ce responsable de l’enseignement à Kirundo demande aux enseignants de s’acquitter normalement de leur tâche sinon des mesures seront prises. Il signale néanmoins que cette province aura toujours besoin de 92 pédagogues après le redéploiement. Ces derniers viendront des provinces voisines d’après lui. Signalons que le redéploiement ne sera pas possible au secondaire car il y a un grand manque d’enseignants qualifiés.
Energie
Incompréhension totale des habitants des quartiers Musama II et III suite au retrait de l’électricité à partir de 19h durant deux ans.
La population des quartiers Musama II et III en commune urbaine de Kanyosha demande à la Regideso de leur fournir l’électricité comme les autres quartiers voisins. Cette requête est introduite au moment où la rupture d’électricité à partir de 19h du soir dure bientôt deux ans jour pour jour. Et les conséquences ne manquent pas dont notamment la recrudescence des vols, les incendies, les élèves qui sont perturbés dans leurs études, le ralentissement des activités commerciales etc. Malgré de multiples appels, aucune solution n’est trouvée à la totale incompréhension des habitants de cette localité qui pourtant paient normalement les frais y relatifs. Contacté à propos, le directeur de l’électricité a indiqué être en réunion.
Actualité internationale
Mémoire aux héros du Rwanda ce premier février.
La journée du premier février est une fête nationale des héros au Rwanda. A cette occasion, Evariste Kabera, ambassadeur du Rwanda au Burundi a précisé que cette journée est une opportunité pour mettre en exergue les valeurs de ces braves hommes qui se sont démarqués au péril de leur vie au profit de leurs concitoyens. Cet ambassadeur continue d’expliquer qu’au début les rwandais vivaient en parfaite harmonie jusqu’à l’avènement de certaines régimes qui ont répandu des valeurs anti-démocratiques entre autres et mentionnant aussi l’ethnie sur la carte d’identité. Ce qui a débouché plus tard, d’après son analyse, au génocide des tutsis en 1994.
Source: RPA
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