Sécurité
Crépitements d’armes à feu jeudi soir à Nyambuye
Deux personnes ont été tuées jeudi soir en zone Nyambuye en commune Isare. L’une des victimes est ressortissante de la commune Bugendana de la province Gitega et l’autre reste inconnue. La population sur place affirme que ces individus ont été tués la nuit de ce jeudi car des coups de feu ont été entendus sur la colline de Gasamanzuki.
Le chef de zone Muyira en province de Bujumbura sous menace de mort
Espérance Niyonzima, chef de zone Muyira dit avoir déjà reçu plusieurs coups de téléphones la menaçant. Et en plus, ce jeudi soir, un groupe d’hommes armés a fait irruption dans son ménage avec le seul objectif de l’éliminer. Toutefois, Espérance Niyonzima indique être en bonne collaboration avec toutes les tendances politiques.
Insécurité dans l’âme des citoyens de Gashikanwa
Peur au ventre au sein de la population de la commune Gashikanwa en province de Ngozi. Les habitants de cette localité passent la nuit dans la brousse. Et pour cause, elle craint d’être massacrée par des personnes armées. La police sur place préfère se taire au moment où l’administrateur précise que cette peur serait liée aux tracts qui mettent en garde les autorités.
Justice
Le cabinet Sendege Senyondo menace de tout révéler
Bujumbura en mal de payer le cabinet d’avocat ougandais Sendege Senyondo. La patronne des Finances au Burundi a demandé à la compagnie Picfare de régulariser ce cabinet en perte de patience et devenu très en colère au risque de dévoiler des éléments très sensibles et potentiellement scandaleux sur le gouvernement du Burundi. Mais Picfare refuse de s’exécuter en renvoyant l’ascenseur à Bujumbura car indique-t-elle, « c’est le gouvernement burundais qui a signé un contrat avec le cabinet Sendege Senyondo ». Signalons que l’avocat Sendege Senyondo a supervisé le paiement de la dette que l’Ouganda avait envers le Burundi équivalent à 13 millions de dollars USD. Et en l’absence de paiement des prestations de Maître Sendege Senyondo, se cache un autre scandale financier, « l’avocat ougandais révèle que les cahiers achetés chez Picfare pour justifier l’utilisation de la dette n’avaient que la valeur de 2 millions de dollars USD ».
La Cour constitutionnel saisie dans le procès Intepetrol
Dans la 4ème audience publique du procès Interpetrol de ce jeudi 15 juillet, la Cour était apparemment bien décidée à user de ses pouvoirs et s’est heurtée à une défense très rodée pour faire face aux désagréments liés à la conduite des débats. Ainsi, la Cour constitutionnelle a été saisie pour statuer sur la récusation ou non du juge Jean Marie Ngendanzi, président du siège, jugé impartial par la défense. L’affaire, pendante à la Cour suprême, a été remise à une date inconnue. Signalons que l’Etat et le contribuable burundais risquent de perdre 40 milliards de Fbu, selon l’OLUCOME, indûment payés à la société d’hydrocarbures Interpetrol.
Bonne gouvernance
La Brigade anti-corruption oeuvre aussi pour la prévention
« Lutter et combattre contre la corruption n’est pas une tâche facile et la population a des obligations dans cette lutte. » Affirmé de Jean Claude Bizimana, directeur des questions juridiques et administratives dans la Brigade spéciale anti-corruption lors d’un atelier de sensibilisation pour lutter contre la corruption. Pour lui, la corruption ne va s’éclipser dans un laps de temps mais c’est une lutte de tout temps et de tous citoyens. Pour cela, son institution s’est donnée le devoir de sensibiliser et éduquer la population et surtout allez tout droit vers ceux qui gèrent les deniers publics afin qu’ils apprennent à les respecter.
Démographie
Vitesse démographique galopante au Burundi : 865 naissances vivantes par jour
La croissance rapide de la population burundaise devient inquiétante. Selon une étude du Programme National de la Santé de la Reproduction « PNSR » »et du Fonds des Nations Unies pour la Population, sur une période de 29 ans, l’effectif de la population burundaise a doublé passant de plus de 4 millions en 1979 à plus de 8 millions d’habitants à nos jours. Ainsi l’étude a recensé 865 naissances vivantes au Burundi par jour. « Et les conséquences de cette croissance étant néfastes, le Burundi devrait tout faire pour freiner ce rythme », recommande cette étude.
Economie
Elimination progressive des taxes sur la frontière burundo-rwandaise
Les marchandises ne dépassant pas une valeur de 500 dollars américains ne payeront plus de taxes sur les frontières du Rwanda et du Burundi. Cela ressort de l’accord signé entre l’Office Burundais des Recettes « OBR » et Rwanda Revenu Authority, accord sur le régime simplifié de commerce transfrontalier. Audace Bizabishaka, président du Syndicat Général de Commerçants du Burundi « SYGECO », dans une conférence de presse animée ce vendredi à Bujumbura, se félicite de cet accord et demande au ministre des Finances d’exonérer les produits agricoles car dans d’autres pays de l’Afrique de l’Est, ils le sont.
Source: RPA
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