Justice
Comparution du Rédacteur en chef de la radio Isanganiro ce mercredi
Le Rédacteur en chef de la radio Isanganiro a comparu ce matin mercredi au parquet en Mairie de Bujumbura. Patrick Mitabaro a été interrogé par le premier substitut du procureur en Mairie depuis 11h. Des sources sur place indiquent que Patrick Mitabaro est auditionné sur des informations diffusées à la radio Isanganiro en rapport avec les récents massacres de Gatumba. Patrick Mitabaro est sorti du parquet dans l’après-midi pour rentrer chez lui et c’est autour du directeur de la RPA, Eric Manirakiza et celui de la radio Isanganiro, Vincent Nkeshimana d’être convoqués demain jeudi. Leurs convocations qui sont tombées dans leurs rédactions respectives mentionnent comme motif : audition et munis des statuts de leurs radios et des sources de leurs financements.
Première comparution le 16 novembre dans l’affaire massacre de Gatumba
Les 2 prévenus dans le dossier du massacre de Gatumba actuellement en prison à Bubanza ont été assignés dans l’avant-midi de ce mercredi par l’huissier à comparaître le 16 novembre devant le Tribunal de Grande Instance de Bujumbura rural. Actuellement que les prévenus sont au courant des éléments à leur charge et de la date de comparution, ils se disent satisfaits du pas franchi mais craignent pour leur sécurité dans leur déplacement de Bubanza vers Bujumbura.
Les burundais et le monde ont soif de savoir qui a tué 39 personnes à Gatumba et pourquoi
Le dossier sur l’affaire des massacres de Gatumba risque de prendre une autre tournure si l’on n’y prend pas garde. Et ce alors que les burundais et la Communauté internationale veulent savoir qui a tué et pourquoi toutes ces personnes ont été exécutées. Pour le moment, le dossier a été fixé selon des sources concordantes au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura rural. Un procès tant attendu par les familles et l’opinion. Et pour cela, la recherche de la vérité reste absolue.
Justice pour Ernest Manurumva, réclame FORSC
Trente-un mois, jour pour jour, après l’assassinat d’Ernest Manirumva, vice-président de l’OLUCOME, la société civile burundaise réclame justice. Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC » reproche à la justice burundaise de laxisme dans les enquêtes.
Une rwandaise accuse un guérisseur de l’avoir violée dans son cabinet à Bugabira
Un guérisseur est emprisonné dans les cachots de la commune Bugabira en province Kirundo depuis jeudi dernier. Il est accusé d’avoir violé une jeune rwandaise qui était venu chercher une protection chez lui. Mais le présumé violeur nie catégoriquement toutes ces accusations à base desquelles la police affirme avoir débuté les enquêtes.
Droit de l’homme
Les femmes et filles de la région des grands lacs toujours vulnérables
Les violences faites aux femmes dans la région de grands lacs restent toujours nombreuses. Constat fait dans un atelier régional sur le projet de lutte contre les violences envers les jeunes filles et les femmes. Pour ces associations féminines de la sous-région, il faut que les gouvernements de cette région pensent à protéger ces victimes oubliées dans la communauté.
Communication
OPB propose des solutions pour atténuer la tension entre le gouvernement et les médias
L’Observatoire de la Presse au Burundi recommande une étroite collaboration entre le gouvernement et la presse pour la recherche de la vérité sur le massacre de Gatumba. « Au cas où l’une des parties souhaiterait étouffer la vérité des problèmes ne manqueront pas entre le gouvernement et les médias », reste convaincu Innocent Muhozi, président de l’OPB.
Société civile
FORSC et OAG réclament la publication des enquêtes sur le massacre de Gatumba et les tueries à l’Université du Burundi
« Le contenu du rapport sur les massacres de Gatumba devrait être rendu publiquement pour que les auteurs soient appréhendés et punis conformément à la loi. » Avis de Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC. Pour lui, il est aussi impératif de mener des enquêtes dans les plus brefs délais sur la fouille perquisition opérée à l’Université du Burundi par la police nationale.
L’Observatoire de l’Action Gouvernementale recommande aussi la publication du rapport sur les massacres de Gatumba comme il a été promis par le président de la République. La vice-présidente de l’OAG demande aussi des enquêtes minutieuses sur ce qui s’est passé à l’Université du Burundi. L’OAG demande donc au gouvernement de voter un budget petit soit-il pour assister judiciairement toute personne démunies qui ne peuvent pas se payer un avocat.
Economie
Cause et conséquence du déficit budgétaire 2011 mises à nu par le PARCEM
Le compte du trésor public est déficitaire depuis le mois de mai. Les chiffres montrent que jusqu’en septembre ce compte était déficitaire de 35 milliards de Fbu. Dans un point de presse animé par le PARCEM, Faustin Ndikumana indique que seuls 28 pourcent des appuis des bailleurs ont été recouvrés et cela est dû à la mauvaise gouvernance. Par conséquent, d’après le président du PARCEM, beaucoup de programme prévu par le budget 2011 n’ont pas été réalisés. Le président du PARCEM donne l’exemple du secteur de l’énergie qui connait pas mal de problème. Rappelons que la situation se présente ainsi alors que la ministre des Finances a récemment déclaré devant les parlementaires que la situation n’est pas alarmante.
Kanyosha et Musaga manquent cruellement de sucre
La pénurie du sucre s’observe toujours dans le pays. Dans la commune Kanyosha, cette denrée ne se trouve nulle part que ce soit les boutiques ou au marché. La même situation est constatée également dans la commune Musaga où le peu de sucre offert par la SOSUMO s’obtient dans la bousculade.
Droit du travail
Licenciement et mutations à la RTNB juste après la grève décriés par le syndicat SYRT
Des changements brusques opérés à la Radio Télévision Nationale du Burundi « RTNB » suscitent l’indignation du personnel. Ces mutations de service décidées par le directeur général de la RTNB ont amené certains des journalistes et autre personnel dans des services pour lesquels ils n’ont pas les connaissances requises. Le secrétaire général du syndicat des travailleurs de la RTNB, Salvator Barutwanayo, fait savoir que ces incohérences vont avoir des mauvais résultats sur le rendement. Et les conséquences n’ont pas tardés à se faire sentir. Selon le secrétaire général du SYRT, hier une seule information a été diffusée à la radio. Et aujourd’hui, le travail est paralysé. Pour Salvator Barutwanayo, la RTNB n’est pas un terrain de jeu. « Ces décisions de changement de services et de leurs responsables devaient être prises par le Conseil de directeur au complet », précise Salvator Barutwanayo. Ce syndicat accuse le directeur général, Channel Sabimbona, d’avoir pris unilatéralement ces mesures. Et ce, suite aux révélations du syndicat sur la gestion sans transparence des fonds récoltés par la RTNB, des fonds évalués à plus d’un milliard de francs chaque année.
Le directeur général de la RTNB, Channel Sabimbona, dément avoir décidé le changement de service de certains membres du personnel de façon unilatérale. Selon lui, cette décision a été prise par le Conseil de direction. Channel Sabimbona parle également d’informations non-véridiques propos de la gestion des recettes générées par la RTNB.
Transport
Mécontentement grandissant des taxi-motards à Makamba
Les plaintes des conducteurs de taxi-moto à Makamba vont en augmentant. Selon eux, le commissaire de la police les pourchasse et les déleste de leur argent. Plus grave encore, les policiers les trouvent à la maison et les tabassent sérieusement. Les administratifs à al base confirment cette information de mauvais rapports entre la police et la population. Interrogé le commissaire de la police à Makamba nie toute implication dans ces actes illicites.
Source: RPA
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