La machine de démocratisation de l'information continue sa route au Burundi. Cette situation s’explique par l’éclosion des médias privés qui ne cessent de bouleverser le paysage médiatique burundais. Ainsi, le Burundi a eu le score 2,5 sur une note de 4 en 2007
Le King’s Conference Centre a abrité ce mardi 21 juillet 2009 un panel annuel sur l’indice de viabilité des médias au Burundi, organisé par l’Association d’Afrique Centrale basée à Kinshasa « Journaliste En Danger » avec l’appui de l’organisation non gouvernementale américaine, l’International Research and Exchange board (IREX).
Durant ce panel, les panélistes ont pu répondre à certaines questions liées à plusieurs thèmes répartis sur cinq objectifs à savoir la liberté d’expression, le journalisme professionnel, la pluralité des sources, la gestion des entreprises de presse ainsi que l’apport des institutions de soutien communément appelées « bailleurs de fonds ».
Des échanges et débats animés ont permis aux participants de compléter le questionnaire sur lequel chaque objectif comportait au moins sept indicateurs. Ils ont ainsi complété chaque indicateur de l’objectif par un score variant de 0 à 4. Le score le plus élevé signifie que la situation va en s’améliorant, tandis que celui le moins élevé fait état d’un manque de progrès par rapport à un phénomène donné. Ils ont par la même occasion pris connaissance des quelques résultats du même genre de panel qui a été organisé en 2007. Selon les résultats publiés sur le site web d’IREX, le Burundi a eu le score de 2,13 comme indice de viabilité des médias en général. Par rapport à la liberté d’expression, il a obtenu un score de 2,13. Avec le journalisme professionnel, il a atteint un score 2,36 tandis que la pluralité des sources s’évalue à 2,16. Le Burundi a été évalué aussi quant à la gestion de ses entreprises de presse où le taux est faible avec 1,35 comme résultats.
Bien qu'en gros les panélistes aient accordé un résultat positif pour cet objectif, une exception importante a été notée, soit la formation en journalisme qui obtient un score inférieur à 1. Les associations de soutien existent et défendent, avec l'aide des organismes internationaux, les intérêts des journalistes en exerçant des pressions sur les pouvoirs publics. Les associations qui existent au Burundi (Maison de la presse, Association burundaise des journalistes, Association burundaise des radiodiffuseurs, Association burundaise des femmes journalistes) œuvrent intensément pour la protection des journalistes. De plus, l'Organisation des Médias d'Afrique Centrale (OMAC) est installée au Burundi. Les ONG font pression sur le gouvernement pour encourager les réformes législatives qui favoriseraient la presse.
Toutefois, lorsque de telles réformes sont engagées, le gouvernement ne les consulte pas. Le niveau d'enseignement au Burundi a beaucoup régressé ces dernières années, ce qui a abaissé la performance des jeunes diplômés. Comme le Burundi ne dispose pas d'écoles de journalisme, les professionnels des médias sont des diplômés du domaine de la communication ou d'autres disciplines. Les panélistes étaient d'avis que les compétences de la majorité des diplômés sont inférieures à la moyenne. Des programmes de formation à court terme existent et permettent aux journalistes de se recycler et d'atteindre le même niveau que les journalistes d'autres pays. Certains organismes, comme l'Institut Panos Paris, dispensent des cours dans des domaines variés (paix, lutte contre la violence faite aux femmes et contre le VIH, etc.). Malheureusement, la désuétude de l'équipement et le faible niveau de revenus des journalistes ainsi formés annulent ces efforts. Autrefois, l'État possédait l'Imprimerie nationale du Burundi, à Bujumbura, qui n'existe plus. Dix imprimeries privées l'ont remplacée.
Les panélistes sont composés par 12 personnes au total. Entre autres ces personnes il y a un éditeur, un défenseur des droits de l’homme, un représentant du Conseil National de la Communication (CNC), un représentant d’une agence de publicité, un formateur en médias-communication, un représentant de l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale (OMAC) ainsi que trois correspondants des médias privés oeuvrant à l’intérieur du pays respectivement à Bubanza, Gitega et Rumonge (villes où il y a beaucoup d’activités professionnelles). Cette diversification des panélistes permet d’obtenir différents points de vue sur les sujets à débattre a souligné le modérateur à ce panel.
Par ailleurs, l’organisation dudit panel se fait partout à travers les cinq continents par IREX en vue de cerner le degré de viabilité de média dans chaque pays. Ceci rentre dans ses missions surtout celle de renforcer les média indépendants et de promouvoir le développement de la société civile pluraliste. Selon IREX, les média indépendants informent et engagent les citoyens grâce à la diffusion libre de l’information qui fait progresser le développement économique et démocratique. Aussi, un secteur professionnel de médias permet une gestion des affaires publiques plus transparente et efficace. C’est ainsi que IREX travaille avec les partenaires locaux pour faire avancer le professionnalisme et la durabilité économique à long terme des médias de la presse écrite, de la radio, de la télévision ou d’Internet.
Vous saurez également que cette organisation offre des programmes spécialisés et attribue des bourses qui permettent aux professionnels des médias de développer leurs compétences afin de soumettre des rapports d’enquête justes, de mieux gérer les médias et de plaider en faveur de la liberté de la presse.
Le King’s Conference Centre a abrité ce mardi 21 juillet 2009 un panel annuel sur l’indice de viabilité des médias au Burundi, organisé par l’Association d’Afrique Centrale basée à Kinshasa « Journaliste En Danger » avec l’appui de l’organisation non gouvernementale américaine, l’International Research and Exchange board (IREX).
Durant ce panel, les panélistes ont pu répondre à certaines questions liées à plusieurs thèmes répartis sur cinq objectifs à savoir la liberté d’expression, le journalisme professionnel, la pluralité des sources, la gestion des entreprises de presse ainsi que l’apport des institutions de soutien communément appelées « bailleurs de fonds ».
Des échanges et débats animés ont permis aux participants de compléter le questionnaire sur lequel chaque objectif comportait au moins sept indicateurs. Ils ont ainsi complété chaque indicateur de l’objectif par un score variant de 0 à 4. Le score le plus élevé signifie que la situation va en s’améliorant, tandis que celui le moins élevé fait état d’un manque de progrès par rapport à un phénomène donné. Ils ont par la même occasion pris connaissance des quelques résultats du même genre de panel qui a été organisé en 2007. Selon les résultats publiés sur le site web d’IREX, le Burundi a eu le score de 2,13 comme indice de viabilité des médias en général. Par rapport à la liberté d’expression, il a obtenu un score de 2,13. Avec le journalisme professionnel, il a atteint un score 2,36 tandis que la pluralité des sources s’évalue à 2,16. Le Burundi a été évalué aussi quant à la gestion de ses entreprises de presse où le taux est faible avec 1,35 comme résultats.
Bien qu'en gros les panélistes aient accordé un résultat positif pour cet objectif, une exception importante a été notée, soit la formation en journalisme qui obtient un score inférieur à 1. Les associations de soutien existent et défendent, avec l'aide des organismes internationaux, les intérêts des journalistes en exerçant des pressions sur les pouvoirs publics. Les associations qui existent au Burundi (Maison de la presse, Association burundaise des journalistes, Association burundaise des radiodiffuseurs, Association burundaise des femmes journalistes) œuvrent intensément pour la protection des journalistes. De plus, l'Organisation des Médias d'Afrique Centrale (OMAC) est installée au Burundi. Les ONG font pression sur le gouvernement pour encourager les réformes législatives qui favoriseraient la presse.
Toutefois, lorsque de telles réformes sont engagées, le gouvernement ne les consulte pas. Le niveau d'enseignement au Burundi a beaucoup régressé ces dernières années, ce qui a abaissé la performance des jeunes diplômés. Comme le Burundi ne dispose pas d'écoles de journalisme, les professionnels des médias sont des diplômés du domaine de la communication ou d'autres disciplines. Les panélistes étaient d'avis que les compétences de la majorité des diplômés sont inférieures à la moyenne. Des programmes de formation à court terme existent et permettent aux journalistes de se recycler et d'atteindre le même niveau que les journalistes d'autres pays. Certains organismes, comme l'Institut Panos Paris, dispensent des cours dans des domaines variés (paix, lutte contre la violence faite aux femmes et contre le VIH, etc.). Malheureusement, la désuétude de l'équipement et le faible niveau de revenus des journalistes ainsi formés annulent ces efforts. Autrefois, l'État possédait l'Imprimerie nationale du Burundi, à Bujumbura, qui n'existe plus. Dix imprimeries privées l'ont remplacée.
Les panélistes sont composés par 12 personnes au total. Entre autres ces personnes il y a un éditeur, un défenseur des droits de l’homme, un représentant du Conseil National de la Communication (CNC), un représentant d’une agence de publicité, un formateur en médias-communication, un représentant de l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale (OMAC) ainsi que trois correspondants des médias privés oeuvrant à l’intérieur du pays respectivement à Bubanza, Gitega et Rumonge (villes où il y a beaucoup d’activités professionnelles). Cette diversification des panélistes permet d’obtenir différents points de vue sur les sujets à débattre a souligné le modérateur à ce panel.
Par ailleurs, l’organisation dudit panel se fait partout à travers les cinq continents par IREX en vue de cerner le degré de viabilité de média dans chaque pays. Ceci rentre dans ses missions surtout celle de renforcer les média indépendants et de promouvoir le développement de la société civile pluraliste. Selon IREX, les média indépendants informent et engagent les citoyens grâce à la diffusion libre de l’information qui fait progresser le développement économique et démocratique. Aussi, un secteur professionnel de médias permet une gestion des affaires publiques plus transparente et efficace. C’est ainsi que IREX travaille avec les partenaires locaux pour faire avancer le professionnalisme et la durabilité économique à long terme des médias de la presse écrite, de la radio, de la télévision ou d’Internet.
Vous saurez également que cette organisation offre des programmes spécialisés et attribue des bourses qui permettent aux professionnels des médias de développer leurs compétences afin de soumettre des rapports d’enquête justes, de mieux gérer les médias et de plaider en faveur de la liberté de la presse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire