La machine économique continue sa route au Burundi dans le processus de l’intégration sous régionale. En effet, cette assertion s’est concrétisée avec le lancement officiel de l’union douanière de la communauté de l’Afrique de l’est.
Dans son mot de circonstance, Le deuxième vice-président de la République, M. Gabriel Ntisezerana a déclaré lundi après-midi au port de Bujumbura que cette activité donne accès au Burundi des avantages inégalables. En effet, a-t-il précisé, le pays va entrer dans un espace économique dont la superficie territoriale est de l’ordre de 1,85 million de km2, une population qui avoisine 120 millions de personnes avec un produit national brut de 47,2 milliards de dollars. Il a par la même occasion énuméré les grandes actions entreprises pour se conformer aux trois grands piliers qui fondent le Protocole de l’Union douanière est-africaine.
Pour la libéralisation des échanges intra-communautaires, le Burundi avait déjà réalisé ces échanges avec le Rwanda voisin, le Kenya, l’Ouganda jusqu’à 80% dans le cadre de la zone de libre échange du COMESA, a-t-il explicité. Il a fait noter que cet ensemble régional vient d’évoluer vers une Union douanière et que seules les importations des produits tanzaniens n’étaient pas libéralisées, la Tanzanie n’appartenant pas au COMESA. Ce Protocole va ainsi étendre son champ d’application aux importations originaires de ce pays et de la libéralisation totale des importations des produits originaires de l’Ouganda.
Concernant de la suppression des barrières non tarifaires, le Burundi a mis en place un comité à pied d’œuvre, en identifiant toutes les barrières non tarifaires rencontrées au Burundi et celles existantes dans les autres pays membres. Ce comité aura à produire un plan d’action, les moyens et les mécanismes pour les éliminer. L’application du tarif extérieur commun de la Communauté qui prévoit le droit de douane à trois taux, en remplacement du tarif national qui prévoit ces mêmes droits à quatre taux, est actuellement une réalité au Burundi à partir du 1er juillet 2009 a poursuivi M. Ntisezerana.
En outre, le pays vient de se doter d’un outil de travail harmonisé avec celui de la Communauté en mettant sur pied l’Office burundais des recettes qui sera chargé de piloter les réformes fiscales et douanières à travers la mise en application de la loi de tarification commune, celle de la valeur ajouté et d’autres textes de lois qui rentrent dans le cadre de la collecte des revenus. De plus, le gouvernement du Burundi a entamé une série de réformes législatives pour créer un climat des affaires qui va attirer les investisseurs. M. Ntisezerana a cependant fait remarquer qu’une telle ouverture économique nécessitera un effort particulier, étant donné qu’un projet, même rentable, ne manque pas de difficultés.
Une étude qui a été faite par le Projet d’appui à la gestion économique (PAGE), en collaboration avec les services de douane, a révélé que l’application du Protocole de l’Union douanière de la Communauté est-africaine entraînera une perte de recettes de 1,7%, soit environ 2,7 à 3,1 milliards de FBu en prenant comme base l’année 2007. Le déficit primaire est susceptible d’augmenter de 5,2%. L’effet négatif est donc relativement modeste et ne risque pas de commettre de manière générale sensible la capacité d’action de l’Etat, a-t-il estimé.
M. Herménégilde Ndikumasabo, représentant du secteur privé, a fait noter que le lancement de l’Union douanière de la Communauté est-africaine traduit une réalité vivante aux multiples effets contradictoires de l’intégration du Burundi dans cette grande Communauté. Il a affirmé que les objectifs visés par l’Union douanière de la Communauté sont incontestablement bons et sont en général en faveur des opérateurs économiques, mais comporte cependant des défis réels auxquels il faut faire face avec lucidité. En effet, a-t-il fait savoir, l’Union douanière de l’Afrique de l’Est vise la libéralisation du commerce, l’amélioration du climat des affaires et des conditions d’investissement, la réduction des barrières tarifaires et l’éradication totale des barrières non tarifaires qui constituent un frein au développement des affaires et aux investissements créateurs d’emplois pour la population en vue de la réduction de la pauvreté. Il donne accès à un grand marché en même temps qu’il engage les opérateurs économiques dans une rude compétition avec les partenaires dans des conditions inégales.
Les conditions défavorables dans lesquelles se trouvent les entreprises burundaises s’expliquent en partie à cause de l’enclavement du pays et la crise socio-économique qu’a traversée le Burundi, a-t-il reconnu. Il a ajouté qu’il y a un besoin réel de reconstruction des affaires plutôt qu’une simple relance économique. Pour lui, il est grand temps d’organiser les états généraux de l’économie burundaise afin de se prononcer sur les mesures adéquates à prendre face à l’intégration à l’EAC. Par ailleurs, M. Ndikumasabo a conseillé le peuple burundais en général et les opérateurs économiques en particulier de s’adapter, de s’ajuster, de s’accommoder, de changer de mentalité dans leur vie quotidienne et dans la conduite des affaires.
Cette journée, note-t-on, a été marquée par la remise des instruments de l’Union douanière au deuxième vice-président de la République par le secrétaire général adjoint de la Communauté est-africaine venu rehausser les cérémonies marquant cet événement .
Dans son mot de circonstance, Le deuxième vice-président de la République, M. Gabriel Ntisezerana a déclaré lundi après-midi au port de Bujumbura que cette activité donne accès au Burundi des avantages inégalables. En effet, a-t-il précisé, le pays va entrer dans un espace économique dont la superficie territoriale est de l’ordre de 1,85 million de km2, une population qui avoisine 120 millions de personnes avec un produit national brut de 47,2 milliards de dollars. Il a par la même occasion énuméré les grandes actions entreprises pour se conformer aux trois grands piliers qui fondent le Protocole de l’Union douanière est-africaine.
Pour la libéralisation des échanges intra-communautaires, le Burundi avait déjà réalisé ces échanges avec le Rwanda voisin, le Kenya, l’Ouganda jusqu’à 80% dans le cadre de la zone de libre échange du COMESA, a-t-il explicité. Il a fait noter que cet ensemble régional vient d’évoluer vers une Union douanière et que seules les importations des produits tanzaniens n’étaient pas libéralisées, la Tanzanie n’appartenant pas au COMESA. Ce Protocole va ainsi étendre son champ d’application aux importations originaires de ce pays et de la libéralisation totale des importations des produits originaires de l’Ouganda.
Concernant de la suppression des barrières non tarifaires, le Burundi a mis en place un comité à pied d’œuvre, en identifiant toutes les barrières non tarifaires rencontrées au Burundi et celles existantes dans les autres pays membres. Ce comité aura à produire un plan d’action, les moyens et les mécanismes pour les éliminer. L’application du tarif extérieur commun de la Communauté qui prévoit le droit de douane à trois taux, en remplacement du tarif national qui prévoit ces mêmes droits à quatre taux, est actuellement une réalité au Burundi à partir du 1er juillet 2009 a poursuivi M. Ntisezerana.
En outre, le pays vient de se doter d’un outil de travail harmonisé avec celui de la Communauté en mettant sur pied l’Office burundais des recettes qui sera chargé de piloter les réformes fiscales et douanières à travers la mise en application de la loi de tarification commune, celle de la valeur ajouté et d’autres textes de lois qui rentrent dans le cadre de la collecte des revenus. De plus, le gouvernement du Burundi a entamé une série de réformes législatives pour créer un climat des affaires qui va attirer les investisseurs. M. Ntisezerana a cependant fait remarquer qu’une telle ouverture économique nécessitera un effort particulier, étant donné qu’un projet, même rentable, ne manque pas de difficultés.
Une étude qui a été faite par le Projet d’appui à la gestion économique (PAGE), en collaboration avec les services de douane, a révélé que l’application du Protocole de l’Union douanière de la Communauté est-africaine entraînera une perte de recettes de 1,7%, soit environ 2,7 à 3,1 milliards de FBu en prenant comme base l’année 2007. Le déficit primaire est susceptible d’augmenter de 5,2%. L’effet négatif est donc relativement modeste et ne risque pas de commettre de manière générale sensible la capacité d’action de l’Etat, a-t-il estimé.
M. Herménégilde Ndikumasabo, représentant du secteur privé, a fait noter que le lancement de l’Union douanière de la Communauté est-africaine traduit une réalité vivante aux multiples effets contradictoires de l’intégration du Burundi dans cette grande Communauté. Il a affirmé que les objectifs visés par l’Union douanière de la Communauté sont incontestablement bons et sont en général en faveur des opérateurs économiques, mais comporte cependant des défis réels auxquels il faut faire face avec lucidité. En effet, a-t-il fait savoir, l’Union douanière de l’Afrique de l’Est vise la libéralisation du commerce, l’amélioration du climat des affaires et des conditions d’investissement, la réduction des barrières tarifaires et l’éradication totale des barrières non tarifaires qui constituent un frein au développement des affaires et aux investissements créateurs d’emplois pour la population en vue de la réduction de la pauvreté. Il donne accès à un grand marché en même temps qu’il engage les opérateurs économiques dans une rude compétition avec les partenaires dans des conditions inégales.
Les conditions défavorables dans lesquelles se trouvent les entreprises burundaises s’expliquent en partie à cause de l’enclavement du pays et la crise socio-économique qu’a traversée le Burundi, a-t-il reconnu. Il a ajouté qu’il y a un besoin réel de reconstruction des affaires plutôt qu’une simple relance économique. Pour lui, il est grand temps d’organiser les états généraux de l’économie burundaise afin de se prononcer sur les mesures adéquates à prendre face à l’intégration à l’EAC. Par ailleurs, M. Ndikumasabo a conseillé le peuple burundais en général et les opérateurs économiques en particulier de s’adapter, de s’ajuster, de s’accommoder, de changer de mentalité dans leur vie quotidienne et dans la conduite des affaires.
Cette journée, note-t-on, a été marquée par la remise des instruments de l’Union douanière au deuxième vice-président de la République par le secrétaire général adjoint de la Communauté est-africaine venu rehausser les cérémonies marquant cet événement .
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