Sylvère NIYONZIMA alias Bikora est mort dans la soirée du dimanche 10 janvier 2010 ,fusillé par un criminel qui n’a pas été identifié. La victime était à son domicile situé à moins de cinq mètres du chef-lieu de la commune Mpanda en province de Bubanza et tout près d’une position policière qui , selon les temoignages sur place, n’a pas intervenu malgré une série de tirs nourris(8 balles) sur le disparu.
La victime de la barbarie était membre du Conseil Communal élu dans le parti CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005, le parti qu’il a par après quitté pour rejoindre les rangs du parti politique UPD -Zigamibanga au sein duquel elle était chargée des finances et membre du conseil consultatif au niveau de la province.
La journée du crime avait été très chargée pour le parti UPD qui venait d’ouvrir une permanence dans la zone de Murengeza et de terminer une réunion de préparation des rencontres des membres de toutes les communes de la province pour ce 17 janvier 2010.
Après cette agenda chargé, des responsables du parti s’étaient rencontrés dans le bar de la victime ,se trouvant chez celle-ci, pour partager un verre. C’était vers 19 heures trente, au moment où la plupart de visiteurs venaient de rentrer,qu’un homme habillé en long veste et masqué est entré à l’interieur du bar et a tiré à bout portant sur sa victime qui est morte sur le champ.
Quelques 10 minutes après, les temoignages révèlent que le commissaire provincial prénommé Rémegie est apparu sur le lieu du crime et a commencé à tabasser deux garçons qui étaient sur place. Au moment où il allait les prendre avec lui vers la police de Bubanza, il s’est heurté à une résistance de la population qui ne comprenait pas les gestes du commissaire.Celui-ci aurait pris le soin de ramasser et de rentrer avec toutes les douilles issues de la fusillade.
Les temoignages indiquent également que le commissaire régional est aussitôt arrivé à l’endroit du crime.
"Où se trouvaient les deux personalités pour intervenir en si peu de temps ?", telle est l’interrogation que se posent la famille et les compagnons de lutte de la victime.
Selon des informations recueillies dans le milieu tout proche de la victime, celle-ci avait toujours reçu des intimidations qui le contraigner de retournes dans son parti d’origine mais qu’il y avait opposé son refus catégorique.
Source:Ligue Iteka
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