Des partis politiques n'ont cessé de dénoncer les différentes manoeuvres de tricherie et truquage du processus électoral en cours faites par l'administration CNDD-FDD, le parti au pouvoir. Distribution irrégulière des cartes nationales d'identité aux personnes dont l'âge n'est pas requis, à des étrangers, restriction à l'obtention de cette carte à des partisans de l'opposition, telles sont quelques unes des accusations portées contre le parti au pouvoir, et auxquelles le ministère de l'Intérieur ne réagit que par un rejet catégorique, au moment où même la CENI affiche une attitude en quelque sorte embarrassante. Elle a osé déclarer qu'elle n'était pas concernée par la distribution de la carte nationale d'identité, alors qu'elle constitue une pièce maîtresse à la participation citoyenne aux différents scrutins en vue. La main dans le sac, l'administrateur communale de BUYENZI (en Mairie de BUJUMBURA), M. Kabano Idi Radjabu a été à plus d'une fois attrapé en flagrant délit. La population l'accusait, mais il falait produire des preuves tangibles. L'implication des médias dans la vérification des fautes lui imputées reste primordiale qu'en 2005, quand la communauté tant nationale qu'internationale suivaient à la minute par la voie des ondes, le déroulement du scrutin ayant marqué l'on l'imagine la fin des temps des putschs militaires. La télevision privée « Télévision Renaissance » a surpris l'administrateur en train de remplir avec l'aide des personnes étrangères aux services de la commune, des cartes nationales d'identité dont les destinataires étaient jusque là inconnus. Au lieu d'éclairer l'opinion sur ce fait, il n'a fait qu'engueler les journalistes. Quelques jours après la visite improvisée de la Télevision Renaissance au bureau de la commune de BUYENZI, des mineurs portant des identités attribuées et signées par le même administrateur, ont été identifiés à un bureau d'enregistrement des électeurs dans la commune urbaine de CIBITOKE. En ces deux derniers jours, le même administratif a débarqué au lieu d'inscription sis à la 14 ème avenue du quartier 7 en commune de BUYENZI pour exiger aux agents recenseurs, d'inscrire des personnes qu'il amenait lui-même dans sa camionette de service. Les agents,le chef du quartie ont eu le courage de refuser l'ordre leur intimé par l'administrateur, parce que ces personnes là ne résident pas dans ledit secteur. Ces derniers ont par la suite déclaré, qu'il les avaient ramassés dans la commune urbaine de BUTERERE. Des pareilles cas de flagrance et de récidive, visant à torpiller le processus électoral, et qui sont punisables par le nouveau code électoral, l'administrateur KABANO devait d'orès et déjà être suspendu de ses fonctions par mesure d'ordre, en attendant qu'il soit jugé selon la loi. L'indifférence et le silence manifestes qui caractérisent ses supérieurs hiérarchiques: le maire de la ville de BUJUMBURA, le ministre de l'Intérieur, et même le chef de l'Etat qui ne cesse de promettre au peuple burundais, des élections apaisantes, transparentes et démocratiques, ne font que confirmer le fondement des plaintes de l'opposition. L'administrateur Kabano Idi Radjabu dira toujours qu'il ne faisait qu'exécuter et respecter les ordres et les consignes émanant d'en-haut, ne cherchant qu'à se maintenir coûte que coûte à la même place.
Source: Burundibwiza.com
Source vidéo: Télévision Renaissance
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