● Sécurité.
- L’opinion publique s’interroge sur l’identité et le mobile des personnes qui ont tiré sur la présidence de la République ce week-end, mais sans réponse. Selon le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Lt-Gen. Germain Niyoyankana, il s’agit des simples malfaiteurs qui ont tiré ces balles qui ont endommagé l’une des vitres du bureau du 2ème Vice-président de la République. D’autres lieux ont été touchés par ces rafales dont les mobiles ne sont pas encore connus. Il s’agit de la Finbank et le White Stone qui n’est pas trop loin de la présidence de la République. C’est ce dernier immeuble qui abrite certains bureaux des ambassades accrédités à Bujumbura dont l’Ambassade de l’Ouganda. Le secrétariat de cette ambassade a été touché par une balle qui a détruit l’une de ses vitres. Actuellement, personne ne semble connaître l’identité des personnes qui ont tiré ou leur objectif. (Rpa)
- Deux personnes ont été tuées hier soir à Buterere aux environs de 1h. Ce site de Nyarumanaga du nord de la capitale de Bujumbura semblait avoir retrouvé une accalmie après la fin des hostilités entre des hommes en uniforme de police et en tenue civile, armés de fusils et de grenade. Les personnes tuées sont Nintije Jean fonctionnaire de la Commune urbaine de Buterere ainsi que Ntigacika Salvator. Ces victimes de l’attaque sont respectivement membres des partis Cndd-fdd et Fnl. L’Administrateur de la commune de Buterere, M. Ndayisenga Moise dit que la police a déjà arrêtée quatre personnes pour question d’enquêtes. Les rivalités entre les épouses de l’une des victimes seraient à l’origine de ces tueries. (Rpa/Isanganiro/Bonesha)
- Trois personnes d’une même famille, un homme, sa femme et sa belle mère, ont été tuées cette nuit à Busoni en province de Kirundo. Des sources sécuritaires disent que les auteurs présumés sont déjà dans les mains de la police pour question d’enquêtes. Des conflits fonciers seraient à l’origine des ces meurtres selon des sources locales. La commune de Busoni est agitée ces derniers jours par des tueries. Au total 7 personnes ont déjà été tuées depuis le début de cette année et la justice n’a pas encore fini les enquêtes pour punir effectivement les coupables. (Rpa/Isanganiro)
- Un tenancier d’un bistrot de la bière locale a été fusillée cette nuit à Musaga au sud de Bujumbura par l’une personne qui se passait pour un client. La victime se trouve à l’hôpital où elle suit un traitement médical. (Rpa/Isanganiro)
● Politique
- 12 partis politiques viennent de sortir une déclaration à travers laquelle ils dénoncent la brutalité du pouvoir à leur égard. Dans ce communiqué, ces partis politiques se disent préoccupés par le silence du Gouvernement face à des situations de totale insécurité pour leurs membres. Ces partis prennent exemple des assassinats des membres du parti Upd-Zigamibanga à Nyanza-Lac et à Bubanza. Ils rappellent également que le député Charles Niyungeko a failli être assassiné à Nyanza-Lac au sud du pays il y a quelques jours et la police n’a rien fait pour arrêter le coupable alors qu’il est connu de tous. Ces partis demandent à la communauté internationale d’envoyer une force d’observation des élections car ils constatent que le parti au pouvoir est en train de tout faire pour remporter les élections ou tout simplement les déstabiliser. (Rpa/Bonesha/Isanganiro)
● Justice
- Le président de la République vient de prendre une mesure de gracier un nombre de prisonniers détenus dans les différentes prisons du pays. Selon le porte-parole de la présidence, Léonidas Hatungimana, cette mesure concerne les prisonniers souffrant de maladies incurables, des femmes allaitantes et enceintes, des mineurs de moins de 18 ans et des prisonniers âgés de plus de 60 ans. Le porte-parole présidentiel estime que cette décision est sage et n’a pas de motivations politiques. Il dément les allégations selon lesquelles la décision serait motivée à des fins politiques. Notons que les meurtriers, les violeurs, voleurs à mains armés, les agitateurs des prisons et autre ne sont pas concernés par cette mesure. (Rtnb/Rpa/Bonesha/Isanganiro)
- L’avocat de l’ancien directeur de la Sogestal Kirundo-Muyinga, Me Gérard Mubirigi, demande la libération de son client Prosper Mérimée Bigirindavyi. Selon cet avocat, la justice burundaise n’a plus aucune raison de détenir son client car même le surnommé Sese qui était détenu au Canada dans l’affaire de l’assassinat de Manirumva Ernest, l’ancien vice président de l’Olucome, a été libéré. Me Mubirigi estime que si Sese est libre alors son client devrait être libéré puisqu’il avait été arrêté pour avoir facilité le départ de Sese vers le Canada. Pour Me Mubirigi plus aucune raison n’est fondée pour rester en détention. (Rpa)
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