Un groupe de personnes qui se réclame du « Réseau de policiers et militaires » a adressé jeudi dernier un tract de menace de mort au président de la Commission électorale provinciale indépendante (CEPI) de Ruyigi, apprend-on du reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME) dans cette province de l’est du Burundi.
Le même tract annonçait que les élections se dérouleront dans l’insécurité au cas où le ministre de la Sécurité publique et celui de la Défense nationale et des Anciens combattants ne décaisseraient pas l’argent qu’ils doivent aux agents de la police et aux soldats.
Ce tract a été trouvé, notamment, devant la porte de la résidence du vice-président de la CEPI et à la résidence du gouverneur de la province Ruyigi.
La police en a également récupérés quelques uns mais n’a pas voulu livrer le contenu à la presse alors que l’épouse du vice-président de la CEPI et un des policiers qui assurent la garde du gouverneur avaient déjà lu le message et noté le contenu.
Le commissaire provincial de police et le gouverneur indiquent que ce tract a été diffusé mais que le président de la CEPI, M. l’abbé Bernard Cubwa doit se tranquilliser parce que une stratégie pour sa protection est déjà arrêtée.
Pour eux, ceux qui ont lancé ce tract sont des policiers ou des militaire mécontents et indisciplinés dont le renvoi est envisagé.
Cependant, indique le gouverneur, le contenu de ce tract n’est pas à prendre à la légère surtout qu’il peut ne pas avoir été rédigé par ce réseau, mais par d’autres personnes dont l’intention est de révolter ces corps pendant la période électorale pour que la sécurité des centres de vote soit perturbée.
Source: COSOME
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