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samedi 3 avril 2010

Pancrace Cimpaye en fuite


Le porte parole du parti FRODEBU est en fuite depuis ce mercredi 31/4/2010, comme il l'a indiqué lui- même sur les ondes de la radio RPA.

"Je suis depuis hier sous le coup d'un mandat d'arrêt lancé contre moi par le Parquet Général de la mairie de Bujumbura et, de source sure j'ai appris que je suis recherché, et comme je sais comment ça se passe dans les geôles de l'administration [tortures et assassinats], j'ai décidé de prendre le large" a-t-il déclaré.

Selon Pancrace Cimpaye, le parquet général le poursuit pour ses propos sur le dossier Ernest Manirumva.

Son journal "Aube de la Démocratie", avait récemment pointé du doigt certains hauts gradés de la police et de la documentation pour avoir joué un rôle central dans la planification et l'exécution de l'assassinat d'Ernest Manirumva, ancien vice-président de l'Olucome. Le directeur national des renseignements, le Général Adolphe Nshimirimana, le Commissaire Gervais Ndirakobuca, vice-directeur de la police nationale, le colonel David Nikiza et Désiré Uwamahoro sont cités par ce journal pour avoir planifié ce plan macabre.

S'exprimant sur les ondes de la radio Isanganiro, le porte-parole du parti Sahwanya Frodebu, Pancrace Cimpaye, a soutenu que ces révélations ont été publiées après une longue période d'enquête effectuée par les députés et autres cadres de ce même parti. Le porte-parole du Frodebu a souligné que les personnes détenues dans ce dossier ne sont pas les vrais coupables. Les vrais coupables, d'après Cimpaye, sont toujours en liberté et sont protégés par le pouvoir.

Selon toujours Cimpaye, il existe une vaste opération qui consiste à balayer tous les témoins qui connaissent la réalité sur cet assassinat. Il prend l'exemple du capitaine Pacifique tué à Mutakura, il y a quelques mois dans de conditions obscures, un agent de transmission de l'un des hauts gradés de la police du nom de Icoyishakiye Ezeckiel, et la tentative d'assassinat du chauffeur du directeur adjoint de la police actuellement à l'hôpital suite à une fusillade qui le visait il y a moins de 15 jours dans la commune urbaine de Bwiza.

"Je demande que mon domicile ne soit pas vandalisé pour rien et que mes enfants ne soient pas inquiétés car je ne suis plus à la maison, je suis maintenant à l'abri", a-t-il lancé, aujourd'hui

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