Washington, DC, 2010-03-18 (Département d'Etat (USA)) -
Rapport des droits humains de 2009 : Burundi
Source: Département d’Etat des Etats Unis.
Bureau de la Démocratie, des Droits Humains et du Travail
http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2009/af/135941.htm
Extrait, traduit de l’Anglais par
Burundi Réalité.
Le palmarès du gouvernement en ce qui concerne les droits de l’homme est demeuré pauvre.
Les forces de sécurité du gouvernement ont continué à commettre de nombreux abus sérieux des droits de l'homme, y compris des massacres et des passages à tabac des civils et des détenus avec ample impunité. Les problèmes de droits de l'homme ont également inclus les vigiles civils armés et le règlements de comptes personnels, le viol des femmes et des filles, l’emprisonnement et la détention dans des conditions insupportables, l’arrestation et la détention arbitraires et sans jugement; le manque de l'indépendance et d'efficacité juridiques, la corruption juridique, la détention et emprisonnement des prisonniers politiques, les restrictions à la liberté de parole, à l'assemblée, et à l'association, particulièrement pour les partis politiques. La violence et la discrimination domestiques et sexuelles contre des femmes sont aussi demeurées des problèmes sérieux.
La privation arbitraire ou illégale de la vie
Les médias locaux ont rapporté les nombreux cas dans lesquels des forces de sécurité ont été identifiées ou fortement suspectées d’avoir tué des civils illégalement.
Torture et tout autre traitement ou punition cruel, inhumain, ou dégradant
La constitution et la loi interdisent de telles pratiques ; cependant, l'ONU, les ONG’s domestiques et internationales telles que Human Rights Watch (HRW), la Ligue Iteka et APRODH ont signalé que les membres des forces de sécurité ont souvent battu ou brutalisé des civils et des détenus dans les prisons et les centre de détention. Les conditions des prisons sont demeurés durs et parfois représentant un danger pour la vie avec un surpeuplement grave et persistant. En juin APRODH a signalé que 10.636 personnes ont été tenues dans 11 établissements bâtis pour un maximum de 4.050. Plus de 6.700 des prisonniers n'avaient pas été jugés. Selon des fonctionnaires du gouvernement et des observateurs de droits de l'homme, les prisonniers ont souffert de la malaria et des maladies digestives, et certains sont morts de maladie.
Arrestation ou détention arbitraire
Rôle de la police et de l'appareil de sécurité
Les membres des forces de sécurité ont été mal formés. La corruption, la négligence des limites sur la détention, et le traitement des prisonniers et des détenus sont demeurés des problèmes. Une unité d'affaires intérieures dans la force de police a étudié des crimes commis par la police, mais la punition de ceux trouvés responsables était rare. La mission des Nations Unies au Burundi (BINUB) et les O.N.G.s ont fourni une formation sur les droits de l'homme à la police. L'impunité et le manque de responsabilité pour des membres des forces de sécurité qui ont commis des abus de droits de l'homme sont demeurés des problèmes.
Déni de jugement public équitable
Bien que la constitution et la loi prévoient un ordre judiciaire indépendant, l'ordre judiciaire n'était pas indépendant de la branche exécutive, était inefficace, et a été entravé par la corruption. L'interférence politique a sérieusement compromis l’impartialité du système judiciaire.
Liberté de parole et de presse
La constitution et la loi prévoient la liberté de parole et de la presse. Cependant, le gouvernement généralement n'a pas respecté ces droites dans la pratique. Le gouvernement ne tolère pas la critique publique, en particulier ce qui est perçu comme insultes au président et d'autres hauts dans les médias ou les rassemblements publics. Bien que la législation contrôlant les rassemblements politiques ait été abrogée en novembre 2008, des réunions de l'opposition continuent à être surveillées et parfois perturbés par le gouvernement.
Liberté d'Assemblée et d'association paisibles
Les O.N.G.s locales ont rapporté que la Police Nationale, le Service National de Renseignement, Ministère de l'Intérieur, et la jeunesse du parti au pouvoir (Imbonerakure) ont été impliquées dans la répression des partis d'opposition.
Liberté d'association
Élections et participation politique
Des sources multiples ont indiqué que le CNDD-FDD a permis à son aile de la jeunesse, les Imbonerakure, de commettre des abus, tels que menacer et assaillir des membres des partis d'opposition, avec l'impunité due à son affiliation avec le parti au pouvoir.
Corruption officielle et transparence du gouvernement
La corruption répandue dans les secteurs publics et privés et une culture d'impunité sont demeurées des problèmes. Cela a été rapporté par plusieurs représentants crédibles du secteur privé et des représentants de la société civile.
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