mardi 8 juin 2010
Ban Ki-moon débarque mercredi au Burundi pour quelques heures
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est attendu mercredi au Burundi pour une visite de quelques heures consacrée "au processus électoral en cours" dans ce pays, a-t-on appris mardi de source officielle.
"Le Secrétaire général de l'ONU s'entretiendra avec les plus hautes autorités du pays et délivrera un message aux acteurs politiques et sociaux nationaux", indique un communiqué du ministère des Relations extérieures et de la coopération internationale.
Il rencontrera notamment des membres du gouvernement, le corps diplomatique, la Commission électorale (Ceni), "les présidents des partis agréés et une délégation de la société civile", précise ce communiqué.
M. Ban Ki-moon s'entretiendra également avec le président Pierre Nkurunziza, selon la présidence.
Ces discussions porteront sur "le processus électoral en cours, la participation du Burundi à l'Amisom (Force de paix de l'Union africaine en Somalie), et l'avenir de la coopération entre l'Onu et le Burundi", selon le même communiqué.
M. Ban Ki-moon est attendu vers 11H00 heures locales (10H00 GMT) à Bujumbura et quittera le Burundi le soir même.
"Le Secrétaire général vient pour (...) encourager à sortir de l'impasse que l'on constate actuellement dans le processus électoral, en prônant notamment un dialogue constructif entre tous les acteurs de cette crise", a précisé une source onusienne.
Cette visite intervient alors que l'opposition réclame l'annulation des communales du 24 mai, largement remportées selon la Ceni par le parti au pouvoir (CNDD-FDD) du président Nkurunziza, et boycotte la présidentielle du 28 juin.
Des responsables de l'opposition ont jugé que "le moment était mal choisi" pour une visite de M. Ban Ki-moon
"S'il vient pour essayer de trouver d'amorcer le début de la recherche de solutions, il est le bienvenu", commenté Alexis Sinduhije, au nom de l'Alliance démocratique pour le changement au Burundi (ADC).
L'ADC a été mise en place il y a une semaine par 13 partis politiques d'opposition qui rejettent les résultats des communales.
"Mais s'il vient pour prendre partie et pour endosser la position de la communauté internationale présente à Bujumbura, (...), cela signifie que l'Onu aura pris la décision de piétiner les Burundais, ce qui est inacceptable", a mis en garde M. Sinduhije.
Les représentants de la communauté internationale au Burundi avaient "regretté" la décision de l'opposition de se retirer de la présidentielle, les appelant à revenir sur leur décision, tout en rappelant que "les observateurs tant internationaux que nationaux (...) ont porté une appréciation globalement positive" sur le déroulement des communales.
Source: AFP
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