Le journal d'analyses qui vous permet d'acceder à l'actualité burundaise de manière objective et professionnelle.

Rechercher dans ce blog

lundi 24 janvier 2011

Les informations du 24 janvier 2011

Sécurité
Réunion la semaine dernière des chefs des armées du Burundi, du Rwanda et de la RDC pour neutraliser une nouvelle rébellion rwandaise qui serait basée en RDC.
Cela ressort d’un communiqué sanctionnant la réunion des hauts responsables des armées du Burundi, Rwanda et de la RDC qui étaient réunis la semaine dernière à Kigali. Selon ce communiqué, il y aurait des preuves de l’existence d’un mouvement rebelle rwandais dirigé par l’ancien chef d’Etat Major rwandais. Selon toujours ce communiqué, repris par l’Agence Pana, le lieutenant Général Faustin Kayumba Nyamwasa aurait 5000 hommes regroupés à Goma en RDC auxquels s’ajoutent 200 éléments des forces rwandaises toujours fidèles à cet ancien chef d’Etat Major. Un haut responsable de l’armée burundaise, contacté à propos, confirme la rencontre de Kigali où un calendrier des opérations pour neutraliser cette nouvelle rébellion rwandaise a été adopté.




Découverte à Gihosha des tracts appelant aux contributions pour une rébellion en gestation.
Des tracts qui interpellent la population à contribuer pour une rébellion en gestation ont été retrouvés en commune Gihosha. Ces écriteaux non signés étaient affichés sur les murs des clôtures et sur les poteaux électriques. Une personne trouvée sur place a lu ces tracts et se dit très inquiet. Sur ces tracts étaient écrits selon la personne: « Gahanga wishwe niki azozira akarimi kiwe ». Traduction : "Celui qui va parler sera puni de sa mauvaise langue". Cet individu qui a voulu garder l’anonymat indique aussi qu’il était aussi écrit : " Nous ne sommes pas des bandits mais une armée solide. Pour rappel, des tracts pareils ont été trouvés dans les communes Kanyosha et Isale de la province Bujumbura dite rurale.




Politique
Le Président de la République interpellé par l’ADC-Ikibiri pour afin appliquer la tolérance zéro et orienter le budget dans l’investissement pour lutter contre la pauvreté.
Dans une conférence de presse animée ce lundi 24 janvier par l’ADC-ikibiri, Léonce Ngendakumana qui a parlé au nom de cette alliance des partis de l’opposition demande au Président Nkurunziza d’appliquer la tolérance zéro comme promis dans ses discours. De plus, il conseille à l’Etat d’orienter son budget dans les activités productrices et non dans son fonctionnement comme c’est prévu dans le cadre stratégique de la lutte contre la pauvreté. L’ADC-Ikibiri a tenu une conférence de presse comme chaque 24 du mois en mémoire des élections communales du 24 Mai 2010, une date selon les membres de cette alliance de l’opposition caractérisée par des fraudes électorales.




Société civile
Le Gouvernement burundais est interpellé par les Confédérations des syndicats pour surveiller de près les assureurs qui aspirent à la surévaluation des primes.
Les confédérations des syndicats COSYBU et CSB demandent au Gouvernement burundais de prendre des mesures contraignantes aux opérateurs économiques et surtout le cas du nouveau cartel des assureurs qui harmonisent à la hausse des primes au détriment des assurés. Selon Célestin Nsavyimana, trésorier dans la Confédération des Syndicats du Burundi « COSYBU » en sigle, il est difficile d’appliquer ces mesures car quelques membres du Gouvernement ont des actions dans ces sociétés d’assurance. Célestin Nsavyimana s’est exprimé à travers un communiqué de presse sorti ce dimanche. Signalons que dernièrement le 17 janvier les propriétaires des bus ont grevé suite à la hausse des primes. Ces derniers avaient triplé.




Justice
Arrestation de 17 personnes ce dimanche en commune Rumonge pour enquête sur une infiltration.
17 personnes ont été interpellées par la police dans la ville de Rumonge, la nuit de ce dimanche, dans le quartier Birimba et Kanyenkiko. La police indique avoir procédé à ces arrestations après avoir reçu une information faisant état d’une infiltration d’un groupe d’hommes armés. Les associations de défense des droits humains indiquent qu’elles suivent de près cette situation.




L’OLUCOME décourage ceux qui veulent étouffer le dossier Interpetrol qui a fait perdre à l’Etat burundais 40 milliards de Francs Bu.
Les personnes dont l’intension est de classer sans suite le dossier Interpetrol se trompent. Dans une conférence de presse animée par l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri pointe du doigt une poignée de hautes personnalités qui aurait partagé avec Interpetrol la somme détournée, à savoir 40 milliards de Francs Bu selon l’OLUCOME. D’après lui, ce sont ces personnalités qui seraient derrière le retrait de la plainte à la Cour suprême. L’OLUCOME menace de révéler les noms de ces personnes qui forment ce qu’il a appelé : «Une bande mafieuse». Contacté à propos, Elysée Ndaye, Procureur Général de la République précise que les allégations de l’OLUCOME n’ont aucun fondement. « Toutefois, si Gabriel Rufyiri dispose de nombreux éléments contredisant le rapport de la commission paritaire n’a qu’à les produire », déclare le Procureur général de la République. La Commission paritaire était composé des représentants du Gouvernement et de la société Interpetrol dirigée, dit-il, par un homme neutre et intègre désigné en dehors des partis. Selon toujours le Procureur général, l’OLUCOME se base sur l’audit de l’ERA qui n’avait pas considéré les pièces que la société incriminée a produit pendant les enquêtes de la commission paritaire.




Meurtre ou suicide d’un citoyen dans les cachots de la commune Nyabikere.
Les habitants de la colline Taba, commune Nyabikere de la province Karusi sont persuadés que Jean Marie Ntirandekura a été tué dans la prison. Ce dernier a été emprisonné par la police et cette dernière a déclaré qu’il s’est suicidé après quelques heures. Comme l’affirment ces habitants, même certains de ceux qui l’auraient assassiné s’en vantent.




Le chef de la Commission de l’Etat chargée de régler les conflits fonciers de Kinyankonge ne reconnait pas les actes de notoriété délivrés par certains administratifs.
Selon Epimac Murengera, chef de la Commission de l’Etat chargée de régler les conflits fonciers de Kinyankonge, les terres de cette localité relèvent du domaine de l’Etat. Il indique que même les documents délivrés par certains administratifs constituent un acte de négligence. Pourtant, Jean Nigane, ex-président du Tribunal de Résidence, l’un de ses administratifs qui a authentifié ces actes de notoriété nie cette négligence en dit autrement.




Economie
Inquiétude de certains clients de la Régideso de la ville Gitega suite à la non délivrance des factures de l’électricité de ces derniers quatre mois.
Certains habitants du quartier Nyabututsi de la ville de Gitega disent très inquiets de l’absence des factures de consommation en électricité de la Regideso voilà bientôt quatre mois. Ils craignent la réception tardive de ces factures avec des montants surfacturés. Le directeur de la Regideso au centre du pays conseille à ses clients de les contacter afin de trouver ensemble la solution à ce problème.




Communication
Malentendu entre le nouveau porte-parole de l’Ombudsman et la RPA sur la présence de Muhamed Rukara au vote des organes du parti CNDD FDD à Buyenzi.
Sunzu Didace, le nouveau porte-parole de l’Ombudsman a accusé la Radio RPA d’avoir diffusé des informations faisant état de la présence physique de l’Ombudsman, Muhamed Rukara, dans l’élection de nouveaux organes du parti CNDD FDD en commune Buyenzi organisées samedi la semaine passée. C’était dans les journaux d’hier dimanche soir à la Radio et Télévision Nationale et à la Radio Rema FM. Rappelons que dans ce reportage de la RPA, notre consœur Clarisse Irakoze n’a pas mentionné la présence de l’Ombudsman dans ces élections mais ce sont plutôt les membres du parti CNDD FDD qui se sont vus refusés l’entrée dans la salle de vote qui ont accusé Muhamed Rukara de s’immiscer dans ce scrutin. Pourtant, le porte-parole de l’Ombudsman, qui a procédé au démenti sur les ondes de la RPA, a confirmé que cette station parlait de la présence physique de Muhamed Rukara.




Droits de l’homme
La tâche d’enterrer dignement les victimes des guerres qu’a connues le Burundi revient au Gouvernement selon le psychiatre Sylvestre Barancira.
Pour le psychiatre Sylvestre Barancira, le traumatisme est l’une des conséquences pouvant caractériser tout citoyen ayant perdu une parenté sans toutefois parvenir à l’enterrer dignement. C’est ce qui est le cas pour les familles ayant perdu les leurs durant les événements sanglant qui ont endeuillé le Burundi après les indépendances. Selon toujours ce psychiatre, Il est vrai que l’on ne peut pas empêcher à tout citoyen de déterrer un corps de sa famille pour l’enterrer dignement mais la tâche incombe au pouvoir en vue de mettre sur pied les mécanismes de justice de transition. Le dernier cas de déterrement est celui de l’ex-administrateur de Busoni dans la province de Kirundo qui a été enterré dignement en décembre dernier.




Election communale
Problématique dans l’élection de l’administrateur communal de Kanyosha. Trois conseillers communaux sur quinze présents dans une réunion d’étude des modalités de vote ce lundi.
La commune Kanyosha de la province Bujumbura est la seule commune qui n’a pas d’administrateur élu. Ce lundi, une réunion était organisée pour voir les modalités d’élection de l’administrateur mais seuls trois membres du Conseil communal étaient présents à savoir deux du CNDD FDD et un du MSD. Le ministre de l’Intérieur qui a participé à cette réunion dit que si à la prochaine réunion ces membres du Conseil communal s’absentent, la loi en vigueur sera appliquée et programme à cet effet une autre réunion lundi de la semaine prochaine. Signalons que la commune de Kanyosha dispose de 12 conseillers communaux du parti FNL, deux du CNDD FDD et un du MSD.


Source: RPA

Aucun commentaire: