Deux militaires et quatre combattants sont morts à Mabayi dans la province de Cibitoke au Nord-Ouest du Burundi dans d’intenses combats entre militaires et groupes armés non encore identifiés, selon des sources locales.
Ces mêmes sources disent que des combats entre l’armée burundaise et ces groupes non encore identifiés se sont déroulés depuis ce mardi vers 14H et se sont terminés vers 2 heures du matin de ce mercredi.
Parmi les victimes de cette attaque figure un officier de l’armée burundaise et un autre, probablement un agent de sa sécurité, selon des sources militaires sur place, mais qui ne sont pas confirmées par le porte-parole de l’armée burundaise Gaspard Baratuza.
Des sources de l’hôpital militaire de Bujumbura ont confirmé la mort de cet officier, qui selon ces mêmes sources, a rendu l’âme après son admission à l’hôpital.
D’autres sources à Bubanza ont fait savoir ce matin que l’autre soldat blessé a lui aussi succombé à ses blessures, en route vers l’hôpital militaire. Il serait mort au niveau de la commune de Gihanga, à environs 20 Km de l’hôpital.
Des sources sur terrain ont aussi confirmé qu’un garde de corps de l’officier tué a été grièvement blessé et se trouve lui aussi à l’hôpital pour des soins.
Les habitants proches du lieu des affrontements ont raconté que ces hommes armés scandaient des slogans comme quoi ils sont des rebelles et non pas de simples bandits.
La sécurité devient de plus en plus une préoccupation pour la majorité de la population burundaise. Lors de l’ordination des prêtres, la semaine dernière en province de Gitega, l’évêque de Gitega a soulevé ses inquiétudes, au nom de la population catholique de sa province, appelant le deuxième vice-président de la République, qui assistait à ces cérémonies, à amorcer le dialogue dans les plus brefs délais.
Selon des sources de Rumonge au Sud et à Ngozi au Nord du Burundi, la population vit dans une peur et ne cesse de demander au gouvernement burundais d’amorcer des négociations avec tous les opposants politiques burundais.
En outre, depuis le début de cette semaine, des attaques ont été signalées à Rumonge, au Sud-Ouest où deux personnes dont un policiers ont été tués, à Nyanza-Lac, où deux personnes, dont un assaillant ont été également tués et à Rutana au Sud-Est où un directeur d’une ’école primaire et responsable d’une association fabriquant du jus du d’ananas a lui aussi été tué. Là aussi, une plantation d’ananas du président a volé en fumée, selon des sources sur place.
Une autre personne, un commerçant, a été tuée au Nord du Burundi ce mardi matin par des hommes encore non identifiés, selon des sources sur place.
Des embuscades ont aussi marqué cette semaine. Deux embuscades ont été tendues au Sud du Burundi, à Rumonge et Nyanza-Lac et au Nord-Ouest dans la province de Cibitoke, au niveau de la commune de Mabayi, sur l’axe routier Cibitoke-Kayanza.
La sécurité a été aussi perturbée dans le Sud du Burundi, depuis le weekend dernier, quand une attaque a couté la vie à un policier à Rumonge et un commerçant à Matana, dans c province de Bururi.
Entre temps, des sources dignes de fois confirment que le président de la République n’est plus en bons termes avec certains de ses généraux de l’armée et de la police qui trouvent que l’amorcement des négociations avec l’opposition risque d’être le début de leur fin.
Source: Arib
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire