Politique
A 12 jours de détention du président du parti MSD, la décision des autorités tanzaniennes est toujours attendue
L’affaire Alexis Sinduhije est entrain d’être traité en toute discrétion par le gouvernement tanzanien. Les ministres de l’Intérieur et des Relations extérieures de la Tanzanie en charge de ce dossier font savoir que d’un moment à l’autre l’affaire Sinduhije sera réglée. Dans l’entretemps, l’organisation « Liberty International Foundation » qui milite pour le respect des droits humains a envoyé une correspondance au président tanzanien Jakaya Kikwete lui faisant savoir que la détention arbitraire de Sinduhije ternit l’image de la Tanzanie car elle a été toujours une nation de la liberté des peuples africains. Signalons qu’Alexis Sinduhije est à son 12ème jour de détention à la police centrale de Tanzanie et la loi tanzanienne ne prévoit que 14 jours de garde à vue. Et selon des sources concordantes, le procureur général de la République de la Tanzanie va se prononcer demain mardi sur la libération ou la comparution devant les juges d’Alexis Sinduhije.
Sécurité
Insécurité dans la commune Buganda dans la nuit de ce dimanche
Un groupe d’hommes armés a attaqué la nuit de ce dimanche vers 21h au chef-lieu de la commune Buganda, province Cibitoke. L’attaque a duré 45 minutes et 2 personnes auraient été tuées du côté rebelle et une autre blessée, un civil dépêché à l’Hôpital général de Mpanda. Une famille d’un policier qui tient un bistrot dénommé « Messe des officiers » et la permanence du parti CNDD-FDD à Buganda étaient la cible de cette attaque. Téléphones portables et argent ont été emportés par les hommes armés. D’après les informations recueillies à Buganda, cette attaque était déjà connue à l'avance, confirme aussi la police qui avait déjà tendu un piège, en vain. La population accuse les forces de l’ordre d’avoir intervenu tardivement. Mais que ce soit du côté de l’administration ou de la police à Buganda, ils affirment que n’eût été cette intervention policière, les dégâts auraient été majeurs.
Drame sur la colline Kibogoye en commune Bukeye
Un nouveau-né a été décapité par sa mère du nom de Véronique Nsengiyumva qui venait de le mettre au monde la nuit de ce dimanche sur la colline Kibogoye de la commune Bukeye en province Muramvya. Actuellement, cette fille-mère est dans les mains de la police, elle sera entendue cet après-midi au Tribunal de Grande Instance à Muramvya.
Bilan sécuritaire de la semaine écoulée
Quatre personnes ont été assassinées sur toute l’étendue du territoire selon du moins celles connues par notre. Deux victimes ont été enregistrées dans la commune Gitobe en province Kirundo. L’autre a été retrouvée sans vie dans le quartier 10 de la commune urbaine de Ngagara. La quatrième victime a été recensée en commune Rugombo en province Cibitoke, sa tête décapitée.
Justice
Evasion à la prison centrale de Gitega
5 détenus de la prison centrale de Gitega se sont volatilisés vers 3h du matin de ce lundi. D’après des témoignages sur place, ces prisonniers ont utilisé des cordes pour s’échapper. 3 étaient des condamnés à vie, 2 purgeaient une peine de 15 ans et le dernier avait écopé d’une peine de 10 ans. Les responsables de cette prison disent qu’ils sont entrain de mener des enquêtes d’autant plus que cette geôle, construite en 1926, est gardée en permanence par des policiers. Signalons qu’elle a une capacité d’accueil de 400 places mais compte actuellement 1370 détenus.
L’ONG Memisa-Belgique contre le ralentissement du procès « vol des moustiquaires »
Le parquet de Muyinga est pointé du doigt par l’ONG Memisa-Belgique. Elle accuse le parquet de faire trainer le dossier concernant le vol de plus de 5000 moustiquaires qui auraient été volées par 2 employés de l’ong. L’affaire a éclaté en septembre 2011 et les deux employés ont été libérés sans que les responsabilités soient établies, s’indigne cette ONG. Le parquet de Muyinga déclare que les enquêtes n’ont pas encore été clôturées et l’ONG demande l’intervention du ministère de la Justice.
Tabassé pour avoir planté un petit champ de légumes
Un veilleur du Lycée Jabe accuse le responsable de l’hôtel Albatros de l’avoir battu au point de le rendre infirme. Actuellement, cet homme marche à l’aide de béquilles depuis plus de 6 mois. A l’origine des coups, un petit champ de légumes situé derrière l’hôtel que le veilleur avait exploité. La Ligue Iteka qui a pris en main le cas de cet homme se dit choquée.
Coups et blessures sur un taxi-motard au pont Ntahangwa
Un conducteur de taxi-moto du nom de Révélien Ndayisenga déclare être victime de la torture infligée par les policiers qui travaillent à la poste du pont Ntahangwa centrale aux environs de la direction générale de la police. La victime explique que les policiers lui ont fait signe de s’arrêter vers 17h. Il s’est exécuté et leur a indiqué que l’heure de fermeture n’avait pas encore sonné. Les policiers lui ont intimé l’ordre de descendre de sa moto, ce qu’il n’a pas compris et il a reçu des coups de ceintures sur le visage. Le sang a alors jailli et les policiers coupables ont pris le large. A la Police de Sécurité Routière « PSR » en sigle, elle indique que quelque soit la faute, les actes de violences ne devraient pas être un moyen de punir les fautifs. Ils indiquent également que ceux qui ont commis ce forfait devront être identifiés et punis exemplairement.
Conflits fonciers à Gasanda
Divergence de vue entre l’Eglise de Pentecôte de Gasanda en commune de Bururi et une association de développement de cette zone dénommée « Rasoduga ». Le point de divergence est la vente d’une parcelle à la société de télécommunication Leo par l’Eglise Pentecôte. Le responsable de cette association estime que cette vente n’a pas été régulière et demande à la société Léo de suspendre cet achat.
Le Barreau et l’Ombudsman débattent sur la question du fonctionnement du pouvoir judiciaire
Une réunion entre les représentants du Barreau et l’Ombudsman a eu lieu ce lundi. Objet du jour : fonctionnement de l’appareil judiciaire. Selon Maître Isidore Rufyikiri, président du Barreau du Burundi, l’absence de l’indépendance de la magistrature est une question préoccupante. Ce manque d’indépendance peut même être un blocage pour le développement du pays, poursuit le bâtonnier qui indique que cela se remarque actuellement dans des dossiers brûlants où certains cadres du pays sont pointés du doigt mais ne sont pas poursuivis par la justice.
Santé
Bientôt des spécialistes égyptiens en médecine dans nos murs
Une délégation des médecins égyptiens viendra au Burundi pour faire des soins dans les domaines de chirurgie générale, orthopédique, dermatologie et échographie en date du 30 janvier au 5 février. Le chargé du domaine de chirurgie à la Clinique Prince Louis Rwagasore, Docteur Raoul Nsengiyumva lance un appel aux patients, surtout des indigents, qui désirent bénéficier de ces soins de passer au service chirurgical de cet hôpital dès ce lundi pour les consultations préliminaires.
Source: Radio Publique Africaine
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