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mardi 15 novembre 2011

Les informations du 15 novembre 2011

Communication
Klaxons au centre ville de Bujumbura ce mardi à 12h 20 en guise de soutien aux médias burundais
Les professionnels des médias ont appelé la population urbaine de faire un geste pour les soutenir dans leur travail. Le rendez-vous était donné à 12h 20 pile où il était demandé aux conducteurs de véhicules ou motos de klaxonner durant 15 secondes. L’objectif était de montrer que les médias sont déterminés à défendre le droit à la vie et des libertés publiques. Cela après l’enchainement des convocations contre les responsables des médias et des journalistes jamais observé dans l’histoire du journalisme burundais. L’appel lancé a été largement suivi au centre ville de Bujumbura selon nos reporters et cela malgré la présence des policiers pour enregistrer les plaques des voitures qui klaxonnaient.
Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la Presse Burundaise « OPB », mandaté par ses pairs pour expliquer les raisons de cette activité, fait savoir que ce geste était centré sur trois revendications à savoir le rejet de la violence politique liée aux assassinats à caractère politique, la défense de la liberté d’expression et de presse afin de pouvoir gérer nos conflits d’une manière civilisée et la cessation des exécutions extrajudiciaires. « Chaque burundais compte et a quelque chose à dire, droit que lui reconnait la Constitution burundaise », parachève son éclaircissement le président de l’OPB.
Maitre Jean Bosco Ngendakumana, spécialiste de droit en même temps avocat, quant à lui, fait savoir que la lettre du ministère de l’Intérieur au représentant légal de la RPA ainsi que les convocations intempestives à l’endroit des journalistes et des directeurs des radios sont une manœuvre du gouvernement pour enfreindre la démocratie au Burundi. « L’Etat a l’obligation légale de soutenir les médias car ils sont un ingrédient indispensable pour l’éclosion d’une société véritablement démocratique », rappelle Maître Jean Bosco Ngendakumana.

Le ministre de la Communication et l’inspection du travail sollicités dans le conflit à la RNTB
Le syndicat de la Radio Télévision Nationale du Burundi « RTNB » demande à la ministre de la Communication de prendre en main la question en rapport avec leurs revendications. Dans une correspondance adressée hier lundi à la ministre, Salvator Barutwanayo, président du syndicat des travailleurs de la RTNB en appelle à son intervention pour arrêter les séquestrations, les intimidations et les mutations en l’absence de la loi. Le syndicat demande en plus à la ministre de prendre en compte les réclamations à l’origine de la grève et de stopper les malversations des fonds à la RTNB. A cette même date, les syndicalistes de la RTNB ont adressé une autre correspondance à l’inspection du travail demandant de leur servir de médiateur dans un conflit ouvert avec le directeur général de la RTNB comme précisé par Salvator Barutwanayo, président du syndicat SYRT. La ministre de la Communication, Concilie Nibigira, a déclaré avoir reçu cette missive et qu’elle va s’exprimer prochainement à cet effet.

Justice
Aucune charge ne pèse contre le Rédacteur en chef de Bonesha FM pourtant convoqué ce mardi
Patrick Nduwimana, Rédacteur en chef et directeur a.i. de la radio Bonesha FM s’est présenté ce mardi devant le procureur en Mairie de Bujumbura. Il avait honoré le rendez-vous lui donné pour audition par le magistrat. Lundi passé, il avait comparu aux côtés de ses confrères d’Isanganiro et de la RPA. Lorsqu’il a quitté le bureau du magistrat, le constat était qu’aucune charge ne pesait sur sa personne. L’avocat de Patrick Nduwimana, Maître Onésime Kabayabaya a déclaré avoir demandé au magistrat d’abandonner la poursuite du moment où il ne peut pas établir les responsabilités pénales.

Plainte d’un citoyen, marchand de vaches, à Gatara
Un boucher de la colline Munini, commune Gatara, province Kayanza demande d’être rétabli dans ses droits. Il a été arrêté pour la 5ème fois à moins d’un an le matin de ce mardi. Zicaire Sinzumusi accuse le procureur de la République en province Ngozi de lui avoir confisqué des vaches achetées au marché de Vyegwa en septembre 2010 et de les avoir fait retourner aux anciens propriétaires qui à leur tour les auraient revendus.

Maître Isidore Rufykiri invite le justiciable à connaître la loi afin de mieux se défendre
« L’ignorance de la lecture de la loi, les raisons politiciennes sont les quelques cas à la base de la violation des procédures légales en matière d’arrestation des gens. » Constat de Maître Isidore Rufyikiri qui animait ce mardi matin une table ronde organisée par la PARCEM. Pour lui, tous ces manquements s’appellent abus de pouvoirs. Face à tout cela, le justiciable doit être intellectuellement armé du minimum requis de la loi de procédure pénale, conseille Maître Isidore Rufyikiri.

Sécurité
Désarrois de la famille d’un membre du parti MSD retrouvé assassiné à Giheta
Le flou plane autour des circonstances de la mort d’un citoyen de Gitega dont le cadavre a été retrouvé décapité dans la commune Giheta. La famille de la victime pointe du doigt la police. Et le commissaire provincial de police en province Mwaro admet que le numéro d’immatriculation du véhicule cité par les témoins est celui de sa propre voiture. La veuve de ce membre du parti MSD, retiré dans sa douche à 7h du matin à son domicile au quartier Chatagna au centre ville de Gitega, ne comprend pas quels crimes a commis son mari pour mériter un tel châtiment.

Crime horrible à Ngozi
Un jeune homme de 25 ans a été tué à coup de pilon par son père ce lundi sur la colline Makombe commune et province Ngozi. L’auteur de ce crime a été appréhendé immédiatement et se trouve pour le moment dans les cachots de la commune Ngozi. Toutefois des informations en province de la police à Ngozi disent que cet homme aurait des troubles mentaux et nerveux.

Bilan inquiétant des accidents sur la voie Bujumbura-Jenda
10 personnes victimes d’accidents routières ont été recensées depuis le début de cette année sur l’axe Bujumbura-Jenda et cela selon des sources proches de la population de la commune Kanyosha résidente près de la paroisse Buhonga. Ces accidents seraient dus à l’excès de vitesse. Les administratifs disent être au courant des faits et vont proposer à l’autorité compétente d’ériger des dos d’âne sur cette route.

Le marché de Bururi en feu ce lundi soir
Le feu au marché de Bururi s’est déclaré vers 21h suite à une bougie non éteinte. Les marchandises sont parties en fumée devant l’impuissance de la population à éteindre l'incendie. Le camion-citerne des pompiers basé à Bururi et qui dessert 3 provinces est en panne et n’a pas pu venir au secours des propriétaires des kiosques. Trois quarts de ce marché a été calciné. Les commerçants demandent au gouvernement de disponibiliser les camions citernes en bonne état près des marchés et aux compagnies d’assurance de les approcher pour signer des contrats d’assurance.

Bonne gouvernance
OLUCOME dénonce les malversations du budget alloué à deux établissements scolaires de Bubanza
A travers une correspondance adressée au ministère de l’Enseignement primaire et secondaire, l’OLUCOME prévient de probables détournements de fonds dans certaines écoles de Bubanza. « Près de 34 millions de Fbu auraient été détournés au Lycée pédagogique de Gihanga et à l’Ecole technique de Bubanza ces 2 dernières années », précise l’OLUCOME.

Société civile
Zénon Nicayenzi conseille le respect de la loi après la déclaration du Conseil national de sécurité
« Le Conseil national de la sécurité a violé l’article 277 de la Constitution dans sa déclaration du 11 novembre de cette année. » Déclaration de Zénon Nicayenzi, membre du Conseil des Bashingantahe et premier burundais à avoir dirigé le ministère de la Défense du Burundi indépendant. Zénon Nicayenzi estime également que ce Conseil a contredit le gouvernement en matière de sécurité. Du haut de son expérience, il appelle les autorités burundaises au strict respect de la loi car au cas contraire, on risque d’assister à la disparition de la notion d’Etat. Cette déclaration fait suite au communiqué du Conseil national de sécurité qui réclamait des sanctions à l’endroit des médias et des organisations de la société civile qui ont récemment traité le dossier « massacre de Gatumba » qui a emporté la vie à 39 citoyens dans le bar « Chez les Amis ».

APRODH appelle à participer massivement à la première audience du procès massacre de Gatumba
Le président de l’APPRODH, Pierre Claver Mbonimpa, interpelle tous les habitants de Gatumba et surtout les familles des victimes du carnage du 18 septembre 2011, d’assister à l’audience publique en rapport avec cette tragédie, prévue demain à 8h au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura rural. Pierre Claver Mbonimpa précise également que le procès aura lieu dans la salle du Tribunal de la Cour d’Appel de Bujumbura là où se trouve le parquet général et la Cour suprême.

Source:RPA

dimanche 13 novembre 2011

Le Conseil national de sécurité demande des sanctions contre certains médias et membres de la société civile

Ce sont les interviews, les reportages, les témoignages troublants et surtout les propos ou la version d’un certain Innocent Ngendakuriyo alias Nzarabu, principal prévenu dans le massacre de Gatumba, qui sont à la base de ces mesures à prendre "rapidement". Des organes de presse ou leurs responsables ainsi que certains activistes de la société civile sont dans le collimateur.

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Le ministre de la Défense, le Général major, Pontien Gaciyubwenge ©Iwacu

Le communiqué de ce Conseil national de sécurité rendu public ce vendredi soir et lu par le ministre de la défense, le Général major, Pontien Gaciyubwenge ; est sans équivoque. Il parle de "dérapages dans les déclarations et des commentaires de certains médias et de certains membres de la société civile".

’’Malgré la retenue observée durant les trente premiers jours, certains médias ne se sont pas abstenus de diffuser des commentaires tendancieux relatifs aux massacres de Gatumba, allant jusqu’à faire parler un prévenu alors qu’on est toujours dans la phase pré-juridictionnelle en violation flagrante des dispositions pertinentes du Code pénal et du Code de procédures pénales’’, souligne ce communiqué.

Parmi les recommandations adressées au gouvernement, le Conseil national de sécurité demande au gouvernement ’’d’instruire les instances habilitées afin que des mesures de redressement ou des sanctions soient rapidement prises à l’encontre de certains médias, de certains membres de la société civile et /ou de certains responsables de ces derniers ayant violé la loi dans l’exercice de leur métier’’.

Le gouvernent burundais à travers ce communiqué est demandé de ’’publier des informations sur la situation sécuritaire afin que les populations soient mises au courant de la vérité et couper court aux rumeurs et à l’intoxication’’. Autre recommandation faite au gouvernement ; finaliser rapidement la révision de la Loi sur la presse afin de garantir un cadre légal sous-tendant la liberté d’expression et le droit à l’information.

Dans ce même communiqué lu par le Ministre de la défense, le Conseil national de sécurité ’’félicite les Forces de défense et de sécurité pour leur bravoure, leur abnégation et leur application ayant conduit à de bons résultats dans la prévention et lutte contre la criminalité’’. Cet organe encourage les corps habillés à renforcer la discipline. Le gouvernement est également appelé à sensibiliser la population à travers l’administration pour leur apport dans la prévention et la lutte contre les menaces terroristes.


Source: Iwacu

mercredi 9 novembre 2011

Les informations du 9 novembre 2011

Justice
Comparution du Rédacteur en chef de la radio Isanganiro ce mercredi
Le Rédacteur en chef de la radio Isanganiro a comparu ce matin mercredi au parquet en Mairie de Bujumbura. Patrick Mitabaro a été interrogé par le premier substitut du procureur en Mairie depuis 11h. Des sources sur place indiquent que Patrick Mitabaro est auditionné sur des informations diffusées à la radio Isanganiro en rapport avec les récents massacres de Gatumba. Patrick Mitabaro est sorti du parquet dans l’après-midi pour rentrer chez lui et c’est autour du directeur de la RPA, Eric Manirakiza et celui de la radio Isanganiro, Vincent Nkeshimana d’être convoqués demain jeudi. Leurs convocations qui sont tombées dans leurs rédactions respectives mentionnent comme motif : audition et munis des statuts de leurs radios et des sources de leurs financements.

Première comparution le 16 novembre dans l’affaire massacre de Gatumba
Les 2 prévenus dans le dossier du massacre de Gatumba actuellement en prison à Bubanza ont été assignés dans l’avant-midi de ce mercredi par l’huissier à comparaître le 16 novembre devant le Tribunal de Grande Instance de Bujumbura rural. Actuellement que les prévenus sont au courant des éléments à leur charge et de la date de comparution, ils se disent satisfaits du pas franchi mais craignent pour leur sécurité dans leur déplacement de Bubanza vers Bujumbura.

Les burundais et le monde ont soif de savoir qui a tué 39 personnes à Gatumba et pourquoi
Le dossier sur l’affaire des massacres de Gatumba risque de prendre une autre tournure si l’on n’y prend pas garde. Et ce alors que les burundais et la Communauté internationale veulent savoir qui a tué et pourquoi toutes ces personnes ont été exécutées. Pour le moment, le dossier a été fixé selon des sources concordantes au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura rural. Un procès tant attendu par les familles et l’opinion. Et pour cela, la recherche de la vérité reste absolue.

Justice pour Ernest Manurumva, réclame FORSC
Trente-un mois, jour pour jour, après l’assassinat d’Ernest Manirumva, vice-président de l’OLUCOME, la société civile burundaise réclame justice. Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC » reproche à la justice burundaise de laxisme dans les enquêtes.

Une rwandaise accuse un guérisseur de l’avoir violée dans son cabinet à Bugabira
Un guérisseur est emprisonné dans les cachots de la commune Bugabira en province Kirundo depuis jeudi dernier. Il est accusé d’avoir violé une jeune rwandaise qui était venu chercher une protection chez lui. Mais le présumé violeur nie catégoriquement toutes ces accusations à base desquelles la police affirme avoir débuté les enquêtes.

Droit de l’homme
Les femmes et filles de la région des grands lacs toujours vulnérables
Les violences faites aux femmes dans la région de grands lacs restent toujours nombreuses. Constat fait dans un atelier régional sur le projet de lutte contre les violences envers les jeunes filles et les femmes. Pour ces associations féminines de la sous-région, il faut que les gouvernements de cette région pensent à protéger ces victimes oubliées dans la communauté.

Communication
OPB propose des solutions pour atténuer la tension entre le gouvernement et les médias
L’Observatoire de la Presse au Burundi recommande une étroite collaboration entre le gouvernement et la presse pour la recherche de la vérité sur le massacre de Gatumba. « Au cas où l’une des parties souhaiterait étouffer la vérité des problèmes ne manqueront pas entre le gouvernement et les médias », reste convaincu Innocent Muhozi, président de l’OPB.

Société civile
FORSC et OAG réclament la publication des enquêtes sur le massacre de Gatumba et les tueries à l’Université du Burundi
« Le contenu du rapport sur les massacres de Gatumba devrait être rendu publiquement pour que les auteurs soient appréhendés et punis conformément à la loi. » Avis de Pacifique Nininahazwe, délégué général du FORSC. Pour lui, il est aussi impératif de mener des enquêtes dans les plus brefs délais sur la fouille perquisition opérée à l’Université du Burundi par la police nationale.
L’Observatoire de l’Action Gouvernementale recommande aussi la publication du rapport sur les massacres de Gatumba comme il a été promis par le président de la République. La vice-présidente de l’OAG demande aussi des enquêtes minutieuses sur ce qui s’est passé à l’Université du Burundi. L’OAG demande donc au gouvernement de voter un budget petit soit-il pour assister judiciairement toute personne démunies qui ne peuvent pas se payer un avocat.

Economie
Cause et conséquence du déficit budgétaire 2011 mises à nu par le PARCEM
Le compte du trésor public est déficitaire depuis le mois de mai. Les chiffres montrent que jusqu’en septembre ce compte était déficitaire de 35 milliards de Fbu. Dans un point de presse animé par le PARCEM, Faustin Ndikumana indique que seuls 28 pourcent des appuis des bailleurs ont été recouvrés et cela est dû à la mauvaise gouvernance. Par conséquent, d’après le président du PARCEM, beaucoup de programme prévu par le budget 2011 n’ont pas été réalisés. Le président du PARCEM donne l’exemple du secteur de l’énergie qui connait pas mal de problème. Rappelons que la situation se présente ainsi alors que la ministre des Finances a récemment déclaré devant les parlementaires que la situation n’est pas alarmante.

Kanyosha et Musaga manquent cruellement de sucre
La pénurie du sucre s’observe toujours dans le pays. Dans la commune Kanyosha, cette denrée ne se trouve nulle part que ce soit les boutiques ou au marché. La même situation est constatée également dans la commune Musaga où le peu de sucre offert par la SOSUMO s’obtient dans la bousculade.

Droit du travail
Licenciement et mutations à la RTNB juste après la grève décriés par le syndicat SYRT
Des changements brusques opérés à la Radio Télévision Nationale du Burundi « RTNB » suscitent l’indignation du personnel. Ces mutations de service décidées par le directeur général de la RTNB ont amené certains des journalistes et autre personnel dans des services pour lesquels ils n’ont pas les connaissances requises. Le secrétaire général du syndicat des travailleurs de la RTNB, Salvator Barutwanayo, fait savoir que ces incohérences vont avoir des mauvais résultats sur le rendement. Et les conséquences n’ont pas tardés à se faire sentir. Selon le secrétaire général du SYRT, hier une seule information a été diffusée à la radio. Et aujourd’hui, le travail est paralysé. Pour Salvator Barutwanayo, la RTNB n’est pas un terrain de jeu. « Ces décisions de changement de services et de leurs responsables devaient être prises par le Conseil de directeur au complet », précise Salvator Barutwanayo. Ce syndicat accuse le directeur général, Channel Sabimbona, d’avoir pris unilatéralement ces mesures. Et ce, suite aux révélations du syndicat sur la gestion sans transparence des fonds récoltés par la RTNB, des fonds évalués à plus d’un milliard de francs chaque année.
Le directeur général de la RTNB, Channel Sabimbona, dément avoir décidé le changement de service de certains membres du personnel de façon unilatérale. Selon lui, cette décision a été prise par le Conseil de direction. Channel Sabimbona parle également d’informations non-véridiques propos de la gestion des recettes générées par la RTNB.

Transport
Mécontentement grandissant des taxi-motards à Makamba
Les plaintes des conducteurs de taxi-moto à Makamba vont en augmentant. Selon eux, le commissaire de la police les pourchasse et les déleste de leur argent. Plus grave encore, les policiers les trouvent à la maison et les tabassent sérieusement. Les administratifs à al base confirment cette information de mauvais rapports entre la police et la population. Interrogé le commissaire de la police à Makamba nie toute implication dans ces actes illicites.


Source: RPA