Ces deux personnes se sont retrouvés impliqués dans le dossier de l’Hon El Hadj Hussein Radjabu parce qu’ils se sont aussi inscrit en faux contre le fameux congrès de Ngozi de février 2007.
Ces arrestations n’ont pas surpris les concernés car cela fait plus d’une semaine que l’ordre de les arrêter avait été donné à l’officier du ministère public Charles Ndagijimana qui est utilisé comme une antenne du pouvoir exécutif et le parti Cndd-Fdd au Parquet Général.
Revenant au dossier de l’Hon El Hadj Hussein Radjabu, les poursuites et les filatures ont débutés juste après une petite réunion du 03 février 2007 à Ngozi dont faisaient partis le président Nkurunziza, l’Hon El Hadj Hussein Radjabu, les généraux Adolphe Nshimirimana, Evariste Ndayishimiye, à l’époque ministre de l’intérieur et le chef de la police Alain Guillaume Bunyoni.
Ils ne se sont pas entendus sur comment le parti Cndd-Fdd sera géré et la position que le parti doit prendre sur certains dossiers et quelles seront les solutions pour ces dossiers.
Le lendemain, le colonel David Nikiza a été chargé de sa filature.
Cette situation avait continué jusqu’au 26 avril 2007 lorsque l’Hon Radjabu avait été convoqué au Parquet Général de la République malgré son immunité parlementaire. Son chef d’accusation était « Atteinte à la sureté de l’Etat et outrage au chef de l’Etat. Le président Nkurunziza avait déjà pris l’option de l’emprisonner malgré son immunité et le 27 avril 2007, son immunité a été levée alors qu’il était déjà à prison centrale de Mpimba.
Il a été accusé d’avoir tenu une réunion où il a comparé le président de république à une bouteille vide et les témoins les plus connus dans ce dossier étaient certains employés de la Documentation comme Ntakirutimana Pascal et Ngundabagenzi Jean.
Lorsque Ndindi et Jean Bigirimana allait au Parquet pour avoir des informations sur l’emprisonnement de l’Hon El Hadj Hussein Radjabu, ils ont été surpris d’apprendre qu’eux aussi sont impliqués dans ce dossier. C’est pour cela qu’ils ont continué à comparaitre tout en étant en liberté. Leur arrestation n’a pas surpris car l’on sait comme le pouvoir actuel a une dent contre la montée fulgurante de l’opposition dans les sondages.
Actuellement cet affaire est dans la Cour de Cassation et pour les calcules politiques, ce dossier évolue au pas de tortue. Le ministère public a voulu associer dans ce dossier plusieurs personnes qui avaient refusées cautionner ce montage.
Ce dossier vide fait chaque fois objet de critique au sein des juristes burundais.
Ces arrestations connues depuis une semaine et cette information circulée avec une autre qu’au 11 décembre 09 une délégation de l’Union Interparlementaire (UIP) peut passer à Bujumbura et cette organisation avait l’habitude de demander au pouvoir pourquoi emprisonner seulement les députés alors que les autres accusés dans le même dossier sont en liberté ; argument de plus pour montrer que dans cette affaire il y a une haine politique et non une logique juridique.
Ces personnalités n’ont pas été arrêtées auparavant car le parti au pouvoir avait l’espoir de les récupérer et maintenant ils ont peur qu’ils rejoignent le parti UPD-Zigamibanga qui est la bête noire du pouvoir, toutes les tractations pour approcher ces deux personnalités ont échoués.
Le parti au pouvoir s’inquiète des adhésions massives au sein du parti UPD-Zigamibanga et suite aux contacts que ces deux personnalités ont avec les Bazigamabanga de l’UPD ce qui inquiète le Cndd-Fdd. La majorité des gens qui virent vers UPD-Zigamibanga viennent du Cndd-Fdd.
Selon l’analyse que Burundi Transparence a faite, tout ancien membre du Cndd-Fdd qui n’a pas cautionné le congre de Ngozi et qu’il rejoigne un autre parti politique au sein du Cndd-Fdd sont irrités ; un exemple est celui d’un certain Mwarabu qui est entré dans le Frodebu et la Documentation a jugé bon de l’éliminer.
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