La journée de ce jeudi 04 décembre 2009 était sous tension immense à la prison centrale de Mpimba entre les prisonniers d’une part et les autorités d’autre part. Le matin, il y avait une réunion entre les deux parties et ils sont parvenus à ce que toutes les doléances des prisonniers recevront une réponse favorable le mardi 08 décembre 2009 à savoir la libération des prisonniers amnistiés par le Président de la République il ya de cela des années comme les malades mentaux, les sidéens et ceux qui ont déjà purgé les ¾ de leur peine.
En effet, comme le parti au pouvoir et son gouvernement épinglés par plusieurs rapports dont le plus explosif celui des Experts onusiens sur la RDC impliquant les autorités burundaises des services secrets et quelques hauts cadres de la police, ont ces jours-ci un comportement suicidaire les poussant à agir comme un rouleau compresseur. Alors que le secrétaire Général des Nations Unies vient de soumettre au Conseil de sécurité un rapport (sera étudiée le 8 décembre 2009) montrant qu’il ya de nombreux résultats obtenus mais que la paix reste toujours fragile au point de recommander une prolongation du mandat du BINUB, et tout cela reste entrevoir que la paix n’est pas tout à fait rétablie et que les questions en rapport avec la violation des droits de l’homme et le climat d’impunité prévalent toujours au Burundi. Partant de tout cela et comme le pouvoir et le parti dont il est issu n’accepte pas un débat contradictoire, le
traité signait entre les autorités de la prison centrale de Mpimba et les représentants des prisonniers a sauté après un laps de temps dans la soirée lorsque les autorités de la prison ont voulu introduire des nouveaux locataires en provenance des provinces. Alors là, les prisonniers se sont opposés farouchement car ils ont évoqué le fait qu’on laisse d’abord ceux qui ont déjà purgé leurs peines sortir afin d’installer les nouveaux venus vue la capacité d’accueil de la prison de 800 qui est déjà sur plus de 3000 prisonniers. Comme la police nationale ne connait qu’un seul langage qui est la terreur alors les prisonniers ont vu d’un coup la coupure d’électricité, le lancement des gaz lacrymogènes et enfin les tirs en l’air des balles réelles. Avec ce geste de brutalité des policiers, les prisonniers se sont alors pris sur la maison qui abrite la direction de la prison et l’ont incendié. Lors de l’accueil de
cette information, les locataires des alentours de la prison ont vu depuis lundi le renforcement de la sécurité tout autour de la prison par l’augmentation des policiers et le motif était qu’il ya une rumeur disant que les militaires feront un assaut à cette prison pour libérer leurs camarades incarcérés en provenance d’une mission de maintien de la paix en Somalie. Mais un policier sous couvert d’anonymat a révélé à la rédaction que cet attroupement policier a un autre objectif de faire du mal aux politiciens incarcérés dans cette prison.
Enfin, la rédaction lance un appel solennel à l’opinion tant national qu’international de suivre de près le pouvoir du Burundi car par peur de perdre les élections de 2010 et de se trouver devant la CPI, ces dignitaires d’aujourd’hui préfèrent mettre le pays à feu. Mais un conseil gratuit que la rédaction consacre spécialement à Nkurunziza Pierre qu’il n’oublie que celui ou celle qui attise le feu, commencera dans sa maison et finira par là même. A bon entendeur, salut !
Source: Burundiwiza.com
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