jeudi 22 avril 2010
Le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri, en « cavale », le Front Line alerte
L’organisation pour la protection des défenseurs des droits de l’homme, Front Line, se dit préoccupée par le « secret » mandat d’arrêt visant le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri.
Selon le communiqué publié ce mercredi par le Front Line, la directrice de organisation, Mary Lawlor, salut d’abord le courage du président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri. Elle demande au gouvernement Burundais de renoncer à délivrer un mandat d’arrêt au président de l’Olucome Gabrile Rufyiri, estimant que son inculpation est due à sa tâche de dénoncer les malversations économiques que son organisation l’Olucome fait depuis 2002.
Il demande en plus au gouvernement de garantir la sécurité de tous les défenseurs des droits de l’homme et spécialement celle du président de l’Olucome Gabriel Rifyiri et le président de l’Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, qui disent être filés et localisés par des gens inconnus.
Le Front Line, dans ce nouveau communiqué interpelle le gouvernement burundais de « garantir en toute circonstance que les défenseurs des droits de l’homme au Burundi soient à mesure de bien mener leurs activités légitimes relatives aux droits humains sans craintes de représailles, et libres de toute restriction, y compris le harcèlement judiciaire ».
Front Line, une fondation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains ayant son siège en Irlande, possède le Statut Consultatif Spécial auprès du Conseil Économique et Social des Nations unies ainsi que le statut d’observateur auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
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