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mercredi 27 octobre 2010

Les informations du 26 octobre 2010

Justice

Trois convocations contre trois journalistes sont arrivées à la fin de cet après midi de ce mardi à la RPA suite à l’affaire Giswaswa.
Trois journalistes de la RPA et un membre de la société civile viennent d’être convoqués pour demain le 27 octobre à 15h au parquet de la Mairie de Bujumbura. Raymond Zirampaye, Domitile Kiramvu et Bon fils Niyongere sont les trois journalistes qui vont comparaître. Cela arrive suite à une plainte déposée par Evrard Giswaswa, maire de la ville de Bujumbura. Signalons que ce dernier a été cité sur la voix des ondes pour avoir blessé puis emprisonné, dans la nuit du 16 au 17 octobre, un veilleur de nuit à l’Hôpital Prince Régent Charles et d’autres sources indiquent que le maire s’est bagarré à la boîte de nuit nommée «Toxic » avant de se rendre à cet hôpital où cet autre incident a eu lieu. Le maire de la ville nie avoir fait cela et dans une conférence de presse, il avait promis de porter plainte contre ceux qui ont diffusé l’information pour qu’ils amènent des preuves.

Sécurité

Nuit trouble ce lundi soir dans les quartiers de la capitale Bujumbura.
Un policier tué à Musaga lors d’une patrouille alors que les bandits armés attaquaient dans un cabaret à la première avenue et deux filles ont été enlevées puis violées à ce même endroit. Mais la police a intervenu à temps selon un vieillard qui était sur place. Des tirs nourris ont été également entendus entre les communes Rohero et Gihosha et plus précisément aux riverains de la rivière Ntahangwa entre les quartiers Mutanga Sud et Nord. Informations confirmées par David Nikiza, commissaire de la police dans la région Ouest. Ce dernier dément le ciblage de l’attaque au domicile d’Adolphe Nshimirimana, patron du Service National de Renseignement. Et en commune Buyenzi, trente caisses de bière et limonade ont été volées par des bandits armés à la 17ème avenue.

Les meurtriers attrapés par la population en colère suite à l’attaque du dimanche soir à Buzirasazi en province de Cibitoke.
7 personnes ont été tuées dans l’attaque de ce dimanche soir dans la zone Buzirasazi en commune Murwi, province Cibitoke. Parmi les victimes des gens inoffensifs dont Jackson Bikorimana, commerçant d’or à Murwi très apprécié par son entourage. Mais après l’attaque, la population de Cibitoke et de Bubanza s’est levée comme un seul homme et ont collaboré avec les forces de l’ordre pour attraper les criminels. Ces derniers n’avaient aucunes chances de s’échapper car la population était contre l’action qu’ils venaient de mener. Quatre bandits, voisins du commerçant d’or, ont été lynchés sur place par la population en colère ce lundi matin et trois autres ont été attrapés avec des armes à feu et des billets d’argent. Jackson Bikorimana avait été attaqué deux fois consécutives et la troisième fut fatale. Il laisse une veuve et trois orphelins.

Justice

Arrestation de trois professeurs au Lycée Musema pour contestation d’une décision de la direction.
Trois enseignants ont été arrêtés ce lundi et ont été directement emprisonnés au Lycée de Musema, en commune Butaganzwa, province de Kayanza. Ils sont accusés d’avoir signé une pétition en date du 17 septembre 2010 qui contestait une mesure prise par la direction de cette école.

L’arrestation de 7 hommes qui auraient tué un membre de leur famille sème le trouble au chef-lieu de la commune Bugendana.
7 personnes ont été arrêtées par la police pour des raisons d’enquêtes à Gitega en commune Bugendana. Ces individus sont soupçonnés d’avoir assassiné une personne de leur famille du nom de Pontien Ndira, il y a deux semaines. La victime a disparu le 12 octobre 2010 et a été enterré dans la clandestinité selon Léocadie Ngoma, chef de colline Jenda. Ce lundi, leurs femmes sont venues réclamer la libération de leurs maris au cachot de la commune Bugendana. Elles ont proféré également des menaces de vengeance à l’endroit des personnes qui ont dénoncé leurs conjoints. Mais la population des la colline Jenda accuse les proches de la victime d’être les auteurs de ce crime car cette dernière n’était jamais d’accord avec leurs plans malveillants. Actuellement, l’administration essai de calmer la population pour ne pas s’adonner aux représailles et laisser la justice travailler.

Les occupants des terres de Kinyankonge n’ont pas confiance en la nouvelle commission mise en place par le ministère en charge de la question.
« Il est vrai qu’une nouvelle commission mixte chargée de trancher le conflit foncier de Kinyankonge a été mise en place par le ministère de l’Environnement, de l’Urbanisme, de l’Eau et des forêts. Mais à voir sa manière de travailler, elle n’amène rien de nouveau par rapport aux autres commissions antérieures.»Tels sont les propos de Henri Hatungimana, représentant du groupe qui se dit propriétaire de ces parcelles. Ce dernier indique que même si le groupe fait partie de cette commission, il y aurait d’autres décisions qui sont prises par un autre cadre dit interne au ministère. Ce même groupe accuse la commission d’être lente et averti qu’il va essayer de se trouver une solution provisoire pour sauver leurs champs, qui risquent d’être abimé par la rivière Nyabagere.

L’ordonnance ministérielle qui réquisitionne les terres de Maramvya n’est pas conforme à la loi selon Maître Raphael Gahungu.
Les occupants des terres de Maramvya dans la commune de Mutimbuzi en province de Bujumbura rejettent l’ordonnance du ministère sortant de l’Environnement. La dite ordonnance du 25 août dernier recommandait que ces terres doivent revenir dans le domaine de l’Etat après une cinquantaine d’années d’occupation par les paysans. Pour Maître Raphaël Gahungu, avocat des occupants des terrains, l’ordonnance du 25 août 2010 comporte des erreurs de fond et de forme. Selon l’avocat, une simple ordonnance ne peut régir les terres. C’est une loi ou un décret-loi qui sont habilités dans ce cas. En plus, ajoute l’avocat, cette ordonnance a été émise le 25 août alors le gouvernement était démissionnaire. Maître Raphaël Gahungu indique qu’il est inadmissible que l’Etat spolie ces paysans de leurs terres puisque la prescription acquisitive est claire là-dessus et la Cour administratif et le Code foncier devraient jouer leurs rôles. Rappelons que ces terres de Maramvya sont occupées par plus de 13 milles personnes depuis un demi-siècle.

Droit de l’homme

Le Burundi, meilleur élève dans la participation des femmes dans les instances de prises de décision.
Appréciation du ministère de la Solidarité, des Droits de la Personne Humaine et du Genre quant à la participation des femmes dans les hautes sphères de prise de décision. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le Burundi se classe cinquième en Afrique pour le nombre des femmes à l’Assemblée Nationale. Au Sénat, il est leader en Afrique avec 46.3 pour cent et second dans le monde après la Bolivie avec ses 47,2 pour cent alors qu’au gouvernement les femmes occupent 9 postes ministériels sur les 21. Cela ressort d’un atelier d’échanges d’expériences entre les parlementaires et ministres sortantes et entrantes tenu ce lundi 25 octobre à l’Hôtel Club du Lac Tanganyika avec l’appui technique et financier du PNUD.


Source: RPA

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