● Droits de l’Homme
- Trois journalistes de la Radio Publique Africaine ont comparu devant le substitut du procureur de la République en en Mairie de Bujumbura, Henri Habonimana. Le président de l’APRODH Pierre Claver Mbonimpa a révélé que l’un des journalistes Domitille Kiramvu a été écouté la première et a été mise à l’écart gardée par des policiers. Selon le président de l’APRODH un mandat d’arrêt aurait d’ailleurs été signé avant que l’on l’écoute, nous a souligné Mbonimpa aux médias. Ces journalistes sont accusés d’« outrage au maire de la ville de Bujumbura et dénonciation calomnieuse ». (Rpa/Bonesha/Isanganiro)
- Le président de l’ACAT, Armel Niyongere, a comparu hier devant le substitut du procureur en mairie de Bujumbura sur le même dossier. Il a été écouté pendant plus de 2 heures avant d’être libéré. Cependant, lors de son interrogatoire, il lui a été recommandé de ne pas divulguer ce qui a été déclaré, ce qui semble être façon de cacher la vérité, selon le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. (Rpa/Isanganiro/Rtr)
- Le Procureur de la République Elysé Ndaye annonce la création d'une Commission spéciale composée de 6 personnes et chargée d'enquêter sur les cadavres trouvés dans la rivière Rusizi et sur les berges du Tanganyika. «Composée de quatre magistrats et de deux officiers de police, cette commission devra déterminer si ces personnes tuées étaient bel et bien entre les mains de la police avant leur mort, et donc déterminer si ce sont des exécutions extrajudiciaires ainsi que les auteurs de ces assassinats», annonce M. Ndaye. (Rtnb)
- Le président de l’APRODH qui avait accusé en premier lieu la police d’avoir commis ces crimes, se dit satisfait par cette mesure de mettre en place une commission d’enquête. Cependant, il dit ne pas avoir tellement de confiance en cette commission car, selon lui, des commissions ont toujours existé mais n’ont rien changé et ont souvent protégé les coupables en ridiculisant les familles des victimes. (Rpa/Isanganiro)
- Selon Edouard Biha, secrétaire général de la Ligue Iteka, c’est une grande satisfaction de mettre en place cette commission. Cependant, il déplore que dans un passé récent, des commissions ont été créées mais n’ont rien donné comme résultats. Il demande aussi que cette nouvelle commission se différencie des autres qui ont montré qu’elles étaient nommées pour protéger les gros poissons dans des dossiers louches. (Isanganiro)
● Politique
- Des rumeurs des négociations en cours entre le pouvoir en place et les membres des partis d’opposition circulent dans la ville de Bujumbura. Selon le président de l’institution des sages au Burundi Balthazar Habonimana, il est bon que les gens dialoguent pour trouver des solutions durables à leurs problèmes, a–t-il souligné tout en reconnaissant qu’il n’est pas au courant que de telles négociations aient déjà commencé et que lui aussi l'apprend par ouï-dire. (Rpa)
- Miburo Emmanuel, chef d’une aile dissidente du parti FNL, a animé une conférence à Bujumbura pour annoncer que ceux qui sont arrêtés ces derniers ne sont pas les membres du parti FNL. Emmanuel Miburo souligne que ceux qui seront arrêté sur base de perturbation de la sécurité doivent répondre de leurs actes indépendamment de leurs partis politiques. Il affirme que ceux qui sont morts ne sont pas les membres du parti FNL et rejette les accusations d’Agathon Rwasa qui dit l contraire. (Rtnb)
- La Fondation Intahe se dit déçu par le comportement de certaines autorités du Burundi qui continuent à dire que les choses vont bien alors qu’il y a des gens qui sont sont tués chaque jour. Barthazar Habonimana, président de l’Institution des Bashingantahe (Sages) du Burundi, rappelle que cela risque de faire montrer que finalement il y a des cadres de l’Etat qui ne militent pas pour la sécurité et les droits de l’homme, a-t-il déploré. (Rpa/Bonesha)
- Le président des Sages souligne que des corps d’albinos sont découverts ici et là sans connaître les auteurs des crimes et leurs punitions semblent traîner. Il déplore aussi le fait que certaines personnes soient arrêtées par la police et retruvés quelques jours après mortes, leurs corps flottant dans les eaux des lacs et rivières. (Rpa)
● Education
- Joseph Ndayisaba, professeur de l’Université du Burundi, salut l’initiative du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de fixer à 30% la note de ceux qui vont entrer à l’Université privée et à 50% ceux qui vont entrer au public. Il dit que cela poussera les jeunes à être plus sérieux et travailler beaucoup pour mériter la place dans la société. Il demande alors aux jeunes de suivre bien les cours tout en rappelant que ce n’est pas tout le monde qui est fait pour l’Université. (Bonesha)
● Medias
- La radio Rema FM, proche du pouvoir, a diffusé ce matin des témoignages selon lesquels le maire de la ville de Bujumbura ne se serait pas chamaillé au cabaret Toxic comme le laisse entendre certains médias. Selon l’un des "témoins", le maire de la ville a passé quelques 20 minutes dans cette boite de nuit et a quitté l’endroit pour une autre destination. Il dénonce un plan de montage contre le maire de la ville de Bujumbura lié à une arrestation de prostituées qui veulent masquer leur faute en cherchant à impliquer gratuitement le maire de la ville. (Rema)
Source: Medias du Burundi
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