Sécurité
L’armée congolaise accuse Agathon Rwasa et ses hommes armés de semer l’insécurité à l’Est de la RD Congo.
L’ancien chef rebelle Agathon Rwasa qui se réclame président du parti FNL refait surface, cette fois-ci dans les terres de l’Est du Congo. L’armée congolaise du Sud-Kivu l’accuse de semer des troubles depuis le mois de septembre avec ses éléments dans la localité de Kiriba en plaine de la Rusizi, Remera en RD Congo et dans la forêt de la Rukoko. Aghathon Rwasa serait dans les parages d’Uvira selon certaines sources. Ces éléments burundais constitueraient un réseau mafieux dont l’armée congolaise dit avoir débuté le démantèlement, une nouvelle qui nous est parvenu via la voix d’Amérique. L’armée burundaise est formelle : « aucune présence de milices dans la Rukoko que les bataillons burundais », et son porte-parole renvoi les journalistes au ministère des Relations Extérieures. L’armée congolaise du Sud-Kivu dit que des entretiens sur la question avec leurs homologues burundais sont encours depuis deux mois.
Une foule dépose un corps d’un homme tué par les policiers au commissariat de la police en province de Cibitoke et réclame justice.
Une personne connue sous le nom de Jean Bosco Niyonkuru, a été tuée par des policiers dans la nuit de ce dimanche en province de Cibitoke. Depuis ce matin, la population ainsi que la famille de la victime ont encerclé les enceintes du commissariat de la police pour manifester leur mécontentement. Alors que Jean Bosco Niyonkuru revenait de l’hôpital en compagnie d’autres gens, il a été stoppé par une personne en compagnie des policiers à qui, il doit une somme de 49 700 Fbu. La victime a dit à son créancier que l’argent se trouve à la maison. Mais les policiers lui ont intimé l’ordre d’amener l’argent sur place sinon il va être emprisonné. Jean Claude Niyonkuru a eu peur et s’est mis à courir et les policiers lui ont tiré dessus. Ce matin, la population a déposé le corps de la victime devant le commissariat de la police à Cibitoke et indique que ce corps sera enlevé lorsque l’agent qui a tiré sera connu et puni. La police est en alerte et le gouverneur de la province Cibitoke, le commissaire de police ainsi que la famille du défunt ont à ce moment tenu une réunion pour dénouer la crise.
Coups de couteau entre deux jeunes à Ngozi qui se disputaient un bouquin et des photos.
Un jeune homme a été poignardé au niveau du cou en province Ngozi pour cause de mésentente autour de la possession d’un livre et des photos. La victime est allée immédiatement se faire soigner à l’hôpital de Ngozi et le présumé autour du crime est incarcéré au cachot de la police à Ngozi. Les forces de l’ordre de cette province comptent tenir immédiatement des réunions pour éradiquer ce genre de forfaits.
Politique
Bataille entre l’UPRONA et le CNDD FDD pour administrer la commune urbaine de Ngagara.
L’élection du nouvel administrateur de la commune Ngagara est devenue un casse-tête. Toutes les parties concernées se rejettent la responsabilité du report de cette élection. La CEPI en Mairie dit avoir accordé encore de temps aux partis CNDD-FDD et UPRONA pour s’entendre sur leurs conventions signées. Mais l’UPRONA nie haut et fort l’existence de ses accords alors que le CNDD FDD indique que les élections sont bel et bien terminées. Signalons qu'un vote contesté par l’UPRONA a eu lieu le 15 septembre où un membre du CNDD FDD a été élu. D’après Fabrice Bangemu, représentant de l’UPRONA à Ngagara, ce scrutin est à refaire à cause des irrégularités qui l'ont marqué comme l’a indiqué la Commission Electorale Nationale Indépendante « CENI ».
Justice
Le veilleur de l’HPRC porte plainte contre le Maire de la ville de Bujumbura pour coups et blessures durant la nuit du 16 au 17 octobre.
Boniface Ntikarahera, veilleur à l’Hôpital Prince Régent Charles vient de porter plainte, comme il l’avait promis dès son rétablissement, contre le Maire de la ville pour l’avoir violemment battu. Dans sa plainte adressée au Procureur Général de la République, ce veilleur indique qu’il a été tabassé par le Maire de la ville de Bujumbura vers 2h du matin le 17 octobre et ce dernier a ordonné aux policiers de le menotter pour l’amener au cachot. Les policiers l’ont frappé de coups de crosses, de bottes jusqu’aux saignements internes. Il précise également que les menottes lui ont été enlevées trois jours après au cachot. Boniface Ntikarahera demande des sanctions contre le Maire conformément à la loi burundaise ainsi que des dédommagements.
Plainte contre X pour menaces continues et injures à l’endroit des membres de l’OLUCOME.
Maître Prosper Niyonkana vient d’adresser une correspondance aux hautes autorités du pays pour demander leur soutien afin de faire cesser les harcèlements contre les membres de l’OLUCOME. Une lettre qui rappelle les plaintes déposées antérieurement ainsi que les numéros de téléphone des terroristes. D’après l’avocat de l’OLUCOME, des coups de fil anonymes sont reçus par la femme du président de l’OLUCOME ainsi que le Vice-président de cet organisme qui s’est chargé de démasquer les corrompus et corrupteurs. L’avocat avait déposé une plainte au Service National des Renseignements mais l’affaire n’a pas connu de suite et la semaine passée, Maître Prosper Niyoyankana s’est adressé au Procureur Général de la République, à qui, il espère contraindre la police ou le Parquet en Mairie de Bujumbura à mener des investigations.
Excédent problématique de détenus à la prison centrale de Mpimba.
La prison centrale de Mpimba est l’une des 11 établissements pénitentiaires que compte le pays et parmi les prisons les plus étendues. Construite en 1958, cette maison de détention a été réfectionnée plusieurs fois mais sans être agrandie et a une capacité d’accueil de 800 condamnés. Actuellement, elle compte 3304 prisonniers dont 2479 prévenus. Parmi eux, 63 femmes et 146 mineurs. Ceux qui ont été jugés sont au nombre de 825 dont 44 enfants mineurs. 24 bébés sont nés dans cette prison. Cette geôle enregistre donc un excédent de 2504 prisonniers et un nombre de prévenus quatre fois plus élevé que celui des condamnés. Cela a des conséquences sur la vie des prisonniers, à qui, l’Etat doit nourrir, faire soigner et monter la garde.
Santé
Grève du personnel soignant à l’Hôpital et au Centre de santé des Sœurs Benetereza à Bubanza depuis ce lundi.
Le personnel de l’Hôpital privé de Bubanza et celui du Centre de santé de Bubanza 1 sont en grève depuis lundi. Ce personnel des établissements sanitaires sous la direction des Sœurs Benetereza réclame leur prime des mois d’avril, mai et juin dernier. Ils demandent également qu’ils soient représentés auprès de la direction financière. La direction de l’hôpital fait savoir que le dialogue va bientôt commencer.
Droits de l’homme
Visite au Burundi du nouvel expert indépendant de l’ONU sur les droits de l’homme pour une connaissance approfondie de la situation des droits de l’homme du pays.
L’expert indépendant des Nations Unies, FATSAH OUGUERGOUE, effectue une mission au Burundi dès ce lundi jusqu’au 17 novembre cette année. Signalons que sa mission est la première au Burundi depuis sa nomination par le Conseil des droits de l’homme en juin dernier et sa prise de fonction le premier août. Le but de sa mission au Burundi est de prendre contact avec les autorités burundaises, les organisations de la société civile, l’ensemble de la famille des Nations Unies et les membres du corps diplomatiques accrédités au Burundi.
L’expert des Nations Unies a déclaré également que sa visite a essentiellement pour objet de s’enquérir lui-même des informations sur la situation des droits de l’homme au Burundi. Vous saurez que le 24 juin dernier, le précédent expert indépendant avait exprimé ses inquiétudes sur les allégations de violation des droits de l’homme au Burundi pendant les élections communales notamment des cas d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de harcèlement contre les opposants et leurs partisans
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