● Politique
- Le parti Uprona est au bord de l’implosion par de querelles internes, des querelles qui se sont manifestés ce dimanche, lors du congrès du comité directeur de ce parti. Les membres du comité directeur en provenance des provinces s’étaient rencontrés dans les enceintes de l’OCIBU dimanche à Bujumbura. (Rpa/Isanganiro/Bonesha/Rema/Rtr/Rtnb)
- Le président du parti Uprona, Bonaventure Niyoyankana, s’est montré opposé à un autre groupe de membre du même parti, qu’il accuse d’être à la solde d’autres personnes et qu’il va mettre à la surface un jour. « Ce sont de gens qui ont été mecontents par notre retour dans les élections de 2010, après notre retrait provisoire », a déclaré Bonaventure Niyoyankana. Selon lui, il y a une grande masse de membre de ce parti qui est derrière lui et qui lui assurent leur soutien. (Rpa/Isanganiro/Bonesha/Rema)
- Selon un autre groupe de membres de ce même parti qui est opposé à Niyoyankana, le président de l’Uprona n’a plus la légitimité de se présenter comme le président de ce même parti car il s’est montré comme membre du parti présidentiel alors qu’il devrait se tenir pour les intérêts du parti Uprona qu’il dirige.
- Selon les dissidents de l’Uprona - à savoir Ngayimpenda, Popo Mudugu et autres - le président du parti Uprona devrait démissionner de son propre gré sans faire beaucoup de résistance. Ils ajoutent que sur les 400 membres du comité directeur de toutes les provinces du pays 300 avaient signé une motion de défiance pour mettre à la porte du parti M. Niyoyankana dont le mandat pourrait expirer en 2012. (Rpa/Bonesha/Isanganiro)
- Selon le président de l’Uprona, les effectifs avancés par ses concurrents ne sont pas justes. Il s’agit d’une manœuvre de tromper l’opinion pour se monter fort. Il souligne que c’est lui qui a un grand effectif de membre derrière lui arguant que plus de 400 signatures de soutiens ont été collectées et que la situation est par voie de conséquence contraire à celle avancée par ses opposants. (Isanganiro/Rema)
- Lé député Manassé Nzobonimpa se dit être prêt à apporter son témoignage devant la justice pour mettre la lumière sur certains dossiers de détournement de fonds publics, des détournements imputables aux hauts cadres du parti présidentiel burundais Cndd-Fdd. Selon lui, il y a d’autres révélations qu’il va bientôt mettre à la surface pour mettre la justice burundaise au courant de ce qui s’est réellement passé. (Rpa)
- Le député Nzobonimpa se dit également choqué par le comportement de certaines autorités du pays qui trompent les gens en leurs faisant croire qu’ils sont des chrétiens. Il se dit étonné de voir que certaines personnes osent porter la bible dans leurs mains alors qu’ils ont trempé dans les affaires de corruption et malversations économiques. « ça m’étonne qu’il y ait des gens qui osent se mettre devant les chrétiens et dire sans honte qu’ils ont été bénis en trouvant de l’argent pour se construire de grosses maisons, alors que c’est l’argent qu’ils ont volé » a déploré le député Nzobonimpa jurant porter devant la justice de l’UA certaines personnalités du pouvoir Cndd-Fdd, qu’il juge de corrompus. (Rpa)
- Le plan pour éjecter Hussein Radjabu de la présidence du parti présidentiel Cndd-Fdd a été organisé et exécuté par un groupe de membres du Cndd-Fdd qui voulaient juste avoir les moyens de piller les biens du pays. Telles sont les déclarations de Manassé Nzobonimpa, qui se réclame toujours membre du parti Cndd-Fdd et membre du Conseil des sage de ce parti. Selon lui, que ce soit avant Radjabu, que ce soit après lui, les cas de corruption se sont toujours manifestés et il apparait, selon Nzobonimpa, que la corruption, au lieu de diminuer, a au contraire augmenté. (Rpa)
- Le député Nzobonimpa a aussi fait savoir que Radjabu a été éjecté du Cndd-Fdd à la demande du président de la République Pierre Nkurunziza, qui avait souligné qu’Hussein Radjabu l’empêcher de prendre des mesures qui s’imposent en tant que Chef de l’Etat. Cependant, il déplore que depuis la mise en quarantaine de ce député, rien n’a changé au sein du parti au pouvoir, sauf que la corruption a continué à augmenter sensiblement sans la moindre résistance de la part des autorités compétentes. (Rpa)
● Bonne Gouvernance
- Le parti Uprona se dit inquiet par la montée des prix des documents de voyage. Le président du groupe parlementaire de l’Uprona s’est dit opposé à l’augmentation des prix des documents de voyage vu que les gens qui en ont besoin ne sont pas tellement riches. Selon le groupe parlementaire Uprona au sein de l’Assemblée Nationale burundaise, la montée des prix des documents de voyage est jugée inacceptable car elle n’a même pas suivi les procédures légales. (Isanganiro)
- Le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri s’est montré inquiet par l’augmentation des prix des documents de voyage, une décision prise il y a quelques jours par le ministre de l’Intérieur Allain Guillaume Bunyoni. Selon Rufyiri, la situation est insupportable à voir comment les prix ont été augmentés. Il demande à l’Assemblée Nationale de rejeter cette montée inexpliquée des prix des documents de voyage. (Isanganiro)
- Le président de l’OLUCOME Gabriel Rufyiri avait déjà annoncé que si le gouvernement ne faisait pas tout pour réduire les prix des documents de transport, les gens y compris l’OLUCOME allait opter pour les mouvements de la rue dans le but de contraindre l’Etat burundais à se saisir de la question. (Isanganiro)
● Sécurité
- Des tracts appelant à une manifestation pour ce lundi contre le pouvoir de Bujumbura accusé de corruption ont été découverts dimanche soir et lundi matin à Cibitoke. Selon ces mêmes tracts, il fallait que les manifestants portent des rubans blancs pour montrer leur pureté vis-à-vis des situations de corruption qui font tache d’huile au Burundi ces derniers jours. (Isanganiro)
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