Sécurité
Série d’attaque à main armée à Rumonge. La population est inquiète
Un groupe d’hommes armés a attaqué la nuit de ce mardi vers 20h dans un bistrot et dans deux ménages sur la colline Mugara à Rumonge. De l’argent et des téléphones portables ont été pillés mais l’identité des bandits n’est pas connue. Les victimes de l’attaque ont juste pu compter le groupe qui était composé de 6 hommes armés. Une autre attaque avait eu lieu ce dimanche dans la zone de Kigwena en commune Rumonge. La population est prise de panique et demande que la sécurité soit renforcée.
Cambriolage ce mardi soir chez les pêcheurs à Nyanza-lac et à Muguruka
6 moteurs de bateaux de pêches ont été volés la nuit de ce mardi sur le lac Tanganyika côté Makamba. 4 moteurs appartenaient à des pêcheurs de Mvugo dans la commune Nyanza-lac et 2 autres à des pêcheurs de Muguruka. Deux présumés voleurs de ces réacteurs, Ntahondi et Misago surnommé Kibiriti, ont été arrêtés ce mercredi matin par la police.
Refoulement mardi à Muyinga d’une quarantaine de burundais par la Tanzanie
41 burundais ont été remis à la police en province de Muyinga après leur expulsion par la Tanzanie hier mardi dans l’après-midi. La police burundaise avait des soupçons sur ces personnes qui avaient passé la frontière en groupe. Mais ces burundais expulsés expliquent qu’ils s’étaient rendus en Tanzanie pour chercher du travail.
Politique
13 partis politiques sur terrain à Musigati ce mercredi
Le Forum permanent de dialogue des partis politiques a effectué une descente à Musigati dans la province Bubanza pour rencontrer les responsables provinciaux des partis politiques et les administratifs. L’ADC-Ikibiri n’a pas répondu à cette rencontre. Le président de ce forum, Melchiade Nzapfabarushe a déploré l’absence de l’ADC ainsi que son retrait du forum. Dans cette réunion, 13 partis politiques ont répondu présents sur les 39 partis membres du forum.
Justice
162 condamnés de la prison centrale de Gitega libres depuis ce mercredi
La prison centrale de Gitega vient de relâcher 162 détenus dans le cadre de la politique de désengorger les prisons au Burundi. Malgré cela, les conditions carcérales restent précaires car la prison est pleine à craquer. Selon les chiffres, 1290 prisonniers logent dans ce pénitencier pour 400 cellules prévues.
Des demandes d’explication adressées aux syndicalistes magistrats à Ruyigi
Grogne chez les magistrats réunis au sein du syndicat SYMABU à Ruyigi. Ces magistrats accusent le procureur de la République dans cette province d’actes d’intimidation car des demandes d’explication leur ont été envoyées ce mercredi dans lesquelles ces magistrats doivent justifier leur absence durant ces deux derniers jours. Et le procureur de la République à Ruyigi exige les réponses en moins de 2 jours. Ces magistrats trouvent non fondé la demande du procureur car selon eux la loi leur reconnait le droit de grève.
Société civile
Poursuite des débats au sein de la société civile en collaboration avec le ministère de l’Intérieur
Un cadre de dialogue de la société civile va bientôt débuter. Ceci a été annoncé par le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, ce mercredi matin dans une réunion avec plusieurs organisations de la société civile. Cela a été recommandé par la société civile lors des états généraux de la société civile. « L’analyse du rapport des états généraux de la société civile et le processus de la justice transitionnelle était les sujets à approfondir et débattre », informe Mireille Niyonzima, présidente de l’association ADDF, un des organismes qui ont répondu à l’appel du ministre de l’Intérieur. Les discussions se poursuivront lundi.
ADDF réagit aux accusations du porte-parole du gouvernement à l’égard de la société civile
Après les propos du porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba qui a annoncé que l’insécurité signalée dans le pays est l’œuvre des organisations de la société civile, la présidente de l’Association de la Défense des Droits de la Femme « ADDF », Mireille Niyonzima, fait savoir que la société civile devrait être considérée comme un partenaire et non comme un ennemi du gouvernement. « Que le gouvernement apporte des preuves de ce qu’il avance », a-t-elle réclamé. Selon elle, ces propos montrent que le gouvernement veut arrêter l’action de la société civile.
Communication
UBJ pas du tout d’accord avec la récente déclaration du porte-parole du gouvernement
L’Union Burundaise des Journalistes condamne aussi les déclarations du porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba accusant certains médias d’être tendancieux quand ils dénoncent certain abus. « Le fait de rapporter ce qui se passe dans le pays a pour but d’amener le gouvernement à prendre ses responsabilités », indique Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ.
Les médias, pièce maitresse dans l’intégration sous-régionale totale
« Les professionnels des médias de la Communauté Est-africaine, une base d’une intégration effective. » Déclaration de Fréderic François Sigejeje, secrétaire permanent au ministère de la Communication au cours d’un atelier d’échange en matière de presse pour une intégration régionale de l’EAC. Et à cette occasion qui leur est offerte, les professionnels des médias vont étudier leur contribution pour l’élimination des défis. Bonne nouvelle : un fond d’appui aux médias burundais va démarrer avec l’année 2012, a ajouté François Frederick Sigejeje. Signalons que cet atelier d’échange d’expérience a été organisé par le ministère de la Communication avec l’appui de Trade Mark East Africa.
Droit de l’homme
Clin d’œil du président de la CNIDH
« Le Burundi ne recevrait plus d’aide ces jours-ci. Et pour cause il ne respecterait plus les droits de la personne humaine. » Déclaration de Frère Emmanuel Ntakarutimana, président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme « CNIDH ». Pour ce militant des droits de l’homme, il est évident que les Nations Unies et les organisations internationales suivent de près le respect des droits de l’homme dans ce pays, raison pour laquelle le gouvernement devrait faire attention en la matière.
Après l’interrogatoire, la police affirme ne plus assurer les soins de santé de Lin Berahino
« La police n’est plus concernée par la prise en charge médicale de Lin Berahino puisqu’elle a déjà eu toutes les informations dont elle avait besoin sur ce patient. » Propos du porte-parole de la police, Pierre Channel Ntarabaganyi, après que les médecins aient prescrit au mois d’octobre une lame plaque condylienne à ce malade particulier pour redresser les os de sa jambe gauche. Ce patient admis à l’hôpital militaire de Kamenge et toujours gardé par des policiers selon Pierre Channel Ntarabaganyi, dit avoir été blessé par balles par des hommes armés mais la police le soupçonne d’appartenir à ces mêmes groupes armés. Le porte-parole de la police appelle les amis, la famille et les proches de Lin Berahino qui craignaient de lui rendre visite de venir à son chevet et de l’aider à se remettre.
Source: RPA
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