mercredi 28 avril 2010
L’UPD dénonce l’abus de pouvoir des administratifs du CNDD-FDD
Le parti UPD-Zigamibanga dénonce ce qu’il appelle « abus de pouvoir » des autorités administratives du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Celles-ci prendraient des décisions avec des lunettes politiques.
Deux incidents se sont déroulés au cours du weekend dernier au chef lieu de la province Makamba. Dans le premier, indique le porte-parole de l’UPD, l’ancien gouverneur de Makamba actuellement Directeur Général de l’Urbanisme M. Pasteur Bucumi, aurait fait arrêter et menotter des membres de l’UPD pour avoir salué du geste de ce parti dans un cabaret du chef lieu. Abus de l’autorité, considère Mugwengezo.
Dans un autre incident le même weekend, l’actuel gouverneur, Thérence Ntahiraja aurait surpris un membre de l’UPD au volant d’un véhicule avec un surnombre de passagers que d’assurés. Le gouverneur Ntahiraja aurait vite fait de saisir les documents du véhicule. Il ne les rendra qu’après discussion, mais là aussi il ordonne que le véhicule en question soit mis sur chaine.
Chauvigneau Mugwengezo estime que la décision était prise avec mobiles politiques. « Le gouverneur de Makamba s’en est pris d’un de nos membres en séquestrant son véhicule pour contrôler les documents, une tache qui ne lui revient pas normalement», a fait savoir le porte-parole de l’UPD. Mugwengezo indique que des camions de type FUSO ne cessent de transporter les militants du CNDD-FDD en direction ou provenance des lieux de meetings politiques et personne ne les arrête. Il précise que le véhicule arrêté venait de quitter le chef lieu de Makamba pour dépanner un autre qui, lui, avait fait crevaison à l’endroit appelé Kumuyogo en provenance d’un meeting de l’UPD.
Des incidents faisant intervenir jet de pierres ont été rapportés le même weekend vers 19heure au quartier swahili entre les jeunes de ces partis respectives. On n’a heureusement pas déploré ni mort ni blessé selon les mêmes sources.
L’UPD et le CNDD-FDD sont parmi les signataires du code de bonne conduite entre les partis politique, l’administration et les médias en période électorale. Mais malgré cet engagement de respect mutuel, des incidents de violation de ce code sont souvent rapportés sur terrain où mêmes des symboles des partis sont déchirés ou brulés.
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